Apprendre à mieux communiquer


10 conseils pour interagir en toute confiance

Peu de gens ont totalement confiance dans toutes les situations de relation à l’autre. La communication interpersonnelle est un art qui demande de l’entraînement et beaucoup de conscience. Être en mesure d’engager une conversation, de la maintenir et de la conclure s’avère une compétence très utile, au travail, en amour ou dans la vie de tous les jours.

  1. Écoutez. L’art de communiquer commence par l’écoute. Arrêtez de préjuger de ce que pensent les autres. Invitez-les à parler d’eux. Développez l’écoute active, par des mouvements de la tête, en reformulant le discours de votre interlocuteur, en rebondissant sur ce qu’il est en train de vous dire plutôt que de penser à votre prochain monologue. Laissez de la place à l’autre, mais sans vous effacer. Un dialogue sain se traduit par un temps de parole équilibré. Ne confondez pas écoute et complaisance ; n’hésitez pas à marquer votre désaccord sur certains points ou y poser des nuances, mais seulement après avoir écouté l’autre jusqu’au bout. Les personnes timides ont souvent du mal à écouter, tant elles sont focalisées sur leur propre prestation. En portant votre attention sur l’autre, vous vous libérez d’une pression et vous pouvez vous laisser porter par le flux de la conversation.
  2. Suscitez la discussion. Optez pour les questions ouvertes plutôt que les questions fermées qui laissent moins d’espace à la discussion. Si vous demandez : « Est-ce la première fois que vous venez à ce spectacle ? », votre interlocuteur risque de ne répondre que par oui ou par non. Ce qui mène la discussion à une impasse. Si vous interrogez : « Qu’est-ce qui vous a plu dans ce spectacle ? », vous ouvrez la porte à la discussion. Avant d’affronter une situation, préparez des sujets de conversation si ça peut vous aider.
  3. Dites « je ». Impliquez-vous. Les timides aiment se rabattre sur les pronoms impersonnels qui ne les engagent pas. Lorsque votre conjoint vous demande si vous avez envie d’aller au cinéma et que vous répondez : « oui, on peut » ou « pourquoi pas », vous évitez de vous positionner. Soyez plus assertifs : « Oui, j’ai envie d’aller au cinéma, ça va me changer les idées ». Ou bien : « Je n’ai pas envie d’aller coucher trop tard. Je préférerais regarder simplement un film à la maison. Est-ce que ça te convient ? ». Ou encore : « Je n’ai pas d’envie particulière. Si ça te fait plaisir d’aller au cinéma, je t’accompagne ». Communiquez donc vos sentiments. Un conseil : n’hésitez pas à révéler que telle ou telle situation vous intimide, mais ne vous laisser pas définir par votre timidité, ce qui reviendrait à vous y enfermer.
  4. Exprimez des opinions et des demandes précises. Si vous ditez : « On perd son temps à ces réunions », vous ne donnez pas beaucoup d’indications sur votre ressenti ni sur votre désir. En disant : « C’est la troisième réunion qui commence avec une demi-heure de retard et qui s’égare en discussions peu consistantes. Je suis embêté, car j’ai beaucoup de travail en ce moment et ces retards me font perdre un temps précieux. Que pensez-vous d’insister pour qu’on démarre à l’heure la prochaine fois et qu’on fixe un ordre du jour ? »,… vous vous montrez plus concrets, plus précis, plus constructifs. Exprimez une idée à la fois. En dissociant les faits du sentiment et de la demande qu’ils engendrent, plutôt que de globaliser et de vous laisser submerger par le flot des pensées.
  5. Réconciliez-vous avec les silences. Ce n’est pas parce qu’un blanc se produit dans une conversation que vous passerez tout de suite pour quelqu’un d’insipide. Vous n’êtes pas là pour effectuer une performance. Qui donc peut se targuer d’exprimer des pensées intéressantes à chaque seconde ? Si un tel personnage existait, il serait d’ailleurs bien assommant. Les silences sont des moments nécessaires pour laisser place à l’autre et à soi-même.
  6. Modulez votre voix. Quelle est l’intensité de votre voix ? Parlez-vous plus fort ou plus faiblement que vos interlocuteurs ? L’idéal étant d’atteindre un équilibre entre une voix qui serait trop effacée et une voix qui serait trop imposante. Les personnes timides pourront avoir tendance à parler entre les dents. Quel est votre débit ? Parlez-vous lentement ou rapidement ? Sous l’effet de la timidité, certaines personnes seront anesthésiées ou, au contraire, parleront précipitamment comme pour en finir au plus vite. Quelles sont vos intonations ? De manière générale, les personnes timides seront moins expressives et marqueront moins de nuances dans la voix. Pour prendre conscience de votre voix, rien de tel que d’interroger de tierces personnes (d’où l’intérêt des thérapies de groupe). Il est, en effet, difficile de se rendre compte de ses propres tics d’expression et de langage. L’idéal est d’arriver à poser sa voix, de manière affirmée et expressive, mais sans précipitation ni agressivité. Pour en savoir plus, regardez, par exemple, cette brillante conférence de 10 minutes, intitulée « Comment parler pour que les gens vous écoutent » (en anglais sous-titré français).
  7. Communiquez avec le corps. Une grande partie des messages passent de manière non verbale. Votre interlocuteur sera très sensible à votre regard, vos mimiques, la position de votre corps, et l’amplitude de vos mouvements. Le corps dit parfois l’inverse de ce que disent les mots. Si vous déclarez : « Je suis très confiant dans l’avenir de ce projet » et que vous vous faites petit, recroquevillé, les bras croisés et le regard baissé, vous émettez des messages contradictoires. Un point commun chez les timides, c’est leur difficulté à regarder l’interlocuteur dans les yeux. Une bonne communication implique pourtant ce regard. En particulier lorsque vous écoutez, lorsque vous prenez la parole ou lorsque vous terminez de parler, il est conseillé de regarder votre interlocuteur dans les yeux. Le sourire, quant à lui, reste un allié universel. Les gestes de la main et du corps viendront soutenir votre discours. Soyez vifs mais pas nerveux. Et pour le clin d’oeil, nous avons analysé la gestuelle dans cette scène de drague jouée par Thierry Lhermitte et Michel Blanc dans le film « Les bronzés font du ski ».
  8. Cultivez la familiarité. Les timides se sentent parfois obligés de briller d’intelligence et de profondeur à la moindre de leurs interventions. Sachez rester léger. Sachez parler de la pluie et du beau temps. Sachez poser une question anodine, dont le but est simplement d’engager la relation. Cultivez la convivialité. Accordez de l’importance aux conversations banales. Rendez-vous disponibles. Entraînez-vous à converser avec le voisin, le collègue, l’inconnu ou le commerçant du coin. L’esprit souple, délié, modeste. Sans autre but que le contact. Pour les jeunes et les moins jeunes, la familiarité, aujourd’hui, ça se cultive aussi sur les médias sociaux. Lisez, par exemple, notre article sur Le selfie: un allié ou un enfer pour le timide?.
  9. Privilégiez les messages positifs. Les personnes timides ont tendance à se dévaloriser. Or, les gens se tournent volontiers vers les personnes assertives et positives. Il est important aussi de pouvoir accepter un compliment. Si l’on vous félicite pour cette robe qui vous va si bien, vous pourrez simplement répondre : « Merci. Ca me fait plaisir que tu trouves qu’elle me va bien. ». Là où une personne timide cherchera souvent à compenser ou à évacuer le compliment : « Ah bon ? Mais elle commence à s’user ».
  10. Sachez conclure. Si vous parvenez à engager la conversation, c’est bien. Mais il faut aussi pouvoir y mettre fin. Les personnes timides ont tendance à laisser la préséance à leur interlocuteur. Elles seront plus facilement la proie de quelqu’un de loquace qui ne les lâchera pas. Terminer une conversation n’est pas un manque de respect. Mais il y a des manières de le faire. Du genre : « Cet échange m’a bien plu. On continuera notre passionnante discussion une prochaine fois. A présent, je vais reprendre mon travail. À bientôt. »

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Commentaires des lecteurs

  • Nicole dit :

    Bonjour, je m’appelle Nicole et j’ai 37 ans. Je suis une personne solaire et positive, je suis très appréciée dans mon entourage mais j’ai de grosses lacunes:

    Quand je suis avec ma famille, mes proches, j’ai tendance à être trop franche et directe, trop extravertie et faire du narcissisme conversationnel. Ayant grandi dans une grande pauvreté affective + milieu social défavorisé (pas de câlins, ni encouragements, dévalorisation, langage grossier et direct, rejet des camarades etc), je me rattrape en monopolisant la parole. J’essaie de m’intéresser aux autres mais je rebondis toujours sur mes propres expériences et je m’étale trop. De plus, j’ai tendance à parler trop vite du coup je bégaie parfois, je suis comme un train lancé à 2000km/h. Pourtant je sais que les gens admirent ma force et mon énergie.

    Dans mon milieu professionnel, j’ai eu des postes à responsabilités. Je n’ai aucun souci avec les employés mais lors de réunions avec mes collègues (directeurs), je ne me sens pas à l’aise car je ne me sens pas « méritante » (=syndrome de l’imposteur). Je coche toutes les cases pour ne pas me sentir à ma place: femme petite et menue / d’origine étrangère / famille niveau socio-économique inférieur / pas de longues études. Dans ce cadre, je m’efface complètement et je ne fais qu’écouter. Pourtant il n’y a aucune misogynie. J’arrive à m’ouvrir uniquement en petit comité (2 ou 3 pers) ou avec d’autres femmes dirigeantes.

    Chez la famille de mon compagnon, je suis à l’extrême opposé de mon milieu social: grande famille/réseau, bourgeoisie, éducation très raffinée, personnalités cultivées et intelligentes. Sa mère lui a fait comprendre au début de notre relation que nous n’étions pas du même monde. Mon conjoint à dû me briefer sur absolument tout pour que je puisse m’adapter mais le plus compliqué semble être l’art de la conversation: je suis intimidée ! Intimidée par ce milieu, par ces gens, par sa famille, par l’aisance et la prestance de ces gens qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche. C’est très déstabilisant. Je ne trouve pas les mots, pas de questions. J’essaie d’être à l’aise mais mon langage corporel me trahit.

    Donc d’un côté je suis trop à l’aise/extravertie dans mon milieu social où le langage est assez abrupte mais où je dois faire des efforts pour parler moins de moi et apprendre à écouter les autres. D’un autre côté quand je sors de ce milieu je n’arrive pas à m’adapter à ce nouveau langage, je suis comme intimidée et je me sens même « prise au piège ». Je suis fière d’avoir pu évoluer dans l’échelle sociale mais comment être à l’aise et se sentir « légitime » dans ce cas?

    Merci d’avance pour vos conseils.
    Répondre

    • Bonjour Nicole,

      Merci pour ce riche partage.

      Votre message contient en lui-même une auto-analyse très détaillée et très fine. Elle se fait en deux temps d’auto-critique : le manque d’espace que vous accordez aux autres dans votre famille, selon vous, et la timidité que vous vivez dans votre belle-famille, à l’autre bout. On se situe dans ce que j’appelle la dimension « sociale » de la timidité et les mécanismes, parfois inconfortables à gérer, lorsqu’on prend « l’ascenseur social », comme cela semble avoir été votre cas.

      Une chose intéressante que vous pouvez faire, c’est de transformer toutes vos auto-critiques en intentions d’amélioration.

      Cela pourrait ressembler à ceci :

      – J’ai l’intention de laisser plus de place aux autres dans ma propre famille.
      – J’ai l’intention de leur offrir une écoute.
      – J’ai l’intention d’équilibrer ma parole entre ce que je dis de moi et ce qui est tourné vers l’autre.
      – J’ai l’intention de parler tranquillement et de manière apaisée, sans avoir rien à démontrer.

      – J’ai l’intention de développer de nouveaux codes sociaux, s’ils me semblent bon.
      – J’ai l’intention d’assumer d’où je viens, avec fierté.
      – J’ai l’intention de comprendre pourquoi je suis timide dans un milieu bourgeois.
      – J’ai l’intention de faire tout ce qui est pertinent pour devenir confiante dans ce milieu.

      Voilà, c’est juste pour vous donner une idée.

      Bien entendu, si vous le souhaitez, nous pouvons échanger sous forme d’une séance de coaching.

      Je vous remercie encore pour votre riche commentaire. Au plaisir de vous lire.

      Jean-Marc Hardy
      Répondre

  • D.c. dit :

    Bonjour,
    Je me trouvais dans la même situation que toi.
    Quand j’ai accepté cet état de fait, je me suis rendu compte que je pouvais tout de même faire des connaissances et établir tous types de relations sociales, que par ailleurs, je possède d’autres qualités.
    Cette acceptation m’a permis de me détendre, je laisse aux autres la « charge » de me faire rire. Je suis bon public et mon meilleur ami qui est un vrai boute en train plein d’humour ne s’en plaint pas.
    Ne pas me mettre de pression m’a permis au fil du temps de lancer parfois (rarement) une plaisanterie qui fait mouche : je n’en ai que plus de plaisir et ne ressens plus de frustration ou d’appréhension.
    Je me connais et m’accepte telle que je suis. Je vois les qualités que je possède plutôt que celles que je n’ai pas et je suis de plus en plus heureuse.
    Je te souhaite la même ! Courage !
    Répondre

  • Amandine dit :

    Je m’appelle Amandine, j’ai 28 ans et je rencontre depuis de nombreuses années des difficultés à créer des liens et donc à me faire des relations. En effet, pendant plusieurs années durant mon enfance, je suis restée isolée et donc à ce jour je rencontre des difficultés pour tenir des conversations avec les autres.
    Actuellement, je ne suis moins isolée mais je rencontre encore de nombreuses difficultés à me faire des relations et je n’ai pas d’amie(es) (Je n’ai qu’une seule amie mais c’est toujours moi qui fais le premier pas).
    Or, quand je vois des personnes qui font des choses ensemble (activités, être invité à manger, etc), ça me fait de la peine car moi aussi j’aimerais être invitée et être appréciée par les autres.
    Je travaille (mais, tous mes collègues font des activités sans moi), je suis inscrite dans une association sportive (badminton) et fais partie du bureau de cette même association (j’apprécie énormément certaines personnes du bureau avec qui j’aimerais créer plus de liens).
    Je suis également suivie par une psychothérapeute depuis un an, qui a su trouver les raisons de ces difficultés (isolation dans l’enfance) mais qui n’a pas vraiment de solutions pour mon avenir (hormis essayer de me cultiver en lisant des articles) et, je trouve que je n’évolue pas en allant la voir (j’ai même l’impression de la « saouler » en ne faisant que répéter à chaque fois les même choses). A notre dernier RDV, je lui ai demandé si plus tard j’arriverai à créer des liens et elle m’a répondu « qu’elle n’avait pas une boule de cristal). Je ne m’attendais pas à cette réponse mais plutôt à quelque chose d’encourageant.

    – Conversations : Du fait de mon isolation pendant plusieurs années, je n’ai pas de conversation et je n’arrive donc pas à participer aux conversations. Il y a beaucoup de choses que les personnes de mon âge connaissent contrairement à mon cas, donc je n’arrive pas vraiment à tenir une conversation plus d’une minute. (c’est comme si j’étais en retard et décalée aux autres). Pourtant, j’essaie de m’instruire en lisant des articles, écoutant des émissions, regardant des films et séries, ce que je ne faisais pas avant, mais cela n’a pas l’air suffisant pour combler le manque de ressources et de de connaissance. De plus, je ne comprends pas tout dans les films ou articles (vocabulaire) et, je n’enregistre pas vraiment ce que j’apprends, donc je n’améliore pas mes connaissances.

    – Rire : En observant le comportement des autres, j’observe que les personnes sont drôles et rigolent entre elles. Je rencontre un problème à ce niveau-là. J’aime rigoler et je ris des blagues des autres, mais je ne sais pas faire rire en retour. Donc, quand quelqu’un me dit quelque chose de drôle, même si j’en ris, puisque je ne vais pas répondre un truc drôle en retour, cette personne pense que j’ai mal pris sa blague (ce qui n’est pas du tout le cas). J’essaie également de faire rire mais cela ne fonctionne pas forcément, les personnes ne rigolent pas ou n’ont pas l’air de comprendre que je rigole également, ce qui me met dans une mauvaise posture.

    En sachant que les relations sont basées sur la discussion et le rire, peut-on vraiment être appréciée et créer des liens, si nous faisons pas rire les autres ?
    Si, j’essaie de faire rire à mon tour une personne mais que cela n’a pas fonctionné, la personne va-t-elle mal me percevoir ? (me trouver désagréable ou bizarre). Comment agir, si en voulant faire rire quelqu’un que nous apprécions, cette dernière n’a pas réagi ? J’ai l’impression que cette personne va donc mal le percevoir.
    Répondre

    • Bonjour Amandine et merci pour votre témoignage, très riche et très complet.
      Je comprends votre découragement concernant la difficulté à se faire de vrais amis, faire rire les autres et prendre sa place dans les discussions.
      Pour parvenir à changer tout cela, à mes yeux et dans mon expérience, il faut faire intervenir trois ingrédients dans la thérapie (j’en parle ici: https://youtu.be/wPsYL-VEr7A).
      Le troisième de ces ingrédients est l’action ! Et c’est probablement le plus essentiel.
      Les thérapies dites introspectives sont utiles pour découvrir l’origine du problème, comme vous l’avez fait semble-t-il, mais pour le résoudre et mettre en place un changement concret, ce sont les thérapies basées sur l’action et l’apprentissage de nouveaux comportements qui me semblent les plus efficaces. C’est également l’avis du psychiatre Christophe André, un des meilleurs experts des peurs sociales. Les thérapies cognitives et comportementales (« TCC ») font partie de ces thérapies orientées sur des changements concrets. Leur taux d’efficacité est très élevé lorsque la personne s’implique et se montre motivée à changer.
      Vous pouvez croire en vous et dans le fait que, OUI, il existe des solutions très efficaces pour sortir de cette timidité.
      Répondre

  • Farah dit :

    Du coup si je comprends bien vous me conseillez de lui faire face c’est ça ?
    Le problème est qu’il préfère fuir à chaque fois parce que je pense que lui-même ne sait pas s’il veut continuer à me parler. Mais comme lui veut une fois en mode amitié une fois autre une fois pas du tout, est-ce que je dois lui envoyer un message du coup ?
    Répondre

    • Bonjour Farah,
      Je vous conseille avant tout de faire ce que vous dit votre cœur.
      Plus vous êtes claire sur ce que vous souhaitez vous-même, plus vous amènerez l’autre à éclaircir sa position.
      Par exemple, si vous demandez : « Est-ce que tu veux une relation amoureuse avec moi ou bien une relation d’amitié, ou bien tu préfères que je ne te contacte plus ? », vous amènerez l’autre à se positionner clairement, car votre demande est claire.
      Bon courage.
      Répondre

  • farah dit :

    Bonjour je m’appelle Farah j’ai 21 ans je suis en situation d’handicap en fauteuil roulant, mais il n’y a que les jambes qui ne fonctionnent pas. Bon je n’écris pas pour vous raconter ma biographie mdr
    Cela fait un bon moment que je communique avec un garçon que j’ai rencontré au lycée il m’a abordé puis on a échangé et on s’est très vite entendu mais le problème c’est qu’il n’a jamais su ce qu’il voulait avec moi au début on parlait comme un couple mais après il s’est mis avec une personne. Il est revenu vers moi 2 ans plus tard quand son couple était terminé, on est restés amis; mais lui me parlait comme si on était en couple. Alors je me suis fait prendre au piège et j’ai commencé, à force de lui parler souvent, à ressentir des sentiments envers lui. Mais quand je lui proposais de se voir comme lui me proposait avant, il me mettait beaucoup de lapins jusqu’au jour où l’on s’est vu mais là je ne m’était pas préparée au fait que lui ne ressentait pas ce que je ressentais. J’ai même, au lieu de me mettre moi en avant, parlé d’autres filles avec qui il allait bien en couple; je pense que j’ai dû paniquer de le voir là ça faisait 2 ans que l’on s’était pas vu ; bien sûr après être rentrée chez moi j’ai voulu le revoir dans la semaine et quand je lui ai proposé il avait toujours un empêchement. Mon problème c’est que je ne fais que revenir vers lui à chaque fois que l’on s’embrouille je ne comprend pas pourquoi l’on s’énerve l’un et l’autre alors qu’on est juste amis et il m’a parlé toujours en me disant des trucs comme « j’ai rêvé de toi » mais c’était pas un rêve d’amis non pourquoi il rêve de moi et surtout pourquoi me le dire ? Il joue avec mes sentiments à un moment donner tout allait bien mais je trouvais toujours un moyen de l’énerver je lui demandais ce que j’étais pour lui ? je voulais toujours savoir notre relation c’était quoi au juste. Il me répondait on est amie mais quand il me parler c’était pas en amie. Et pourquoi je reviens constamment vers lui? Pourquoi me laisser revenir ?
    jusqu’au jour ou il ne répondait plus à mes appels ni à mes messages et je me suis inquiétée et j’ai su qu’en fait il ne voulait plus me parler mais il me manque énormément j’ai perdu beaucoup de monde et lui, même s’il m’embrouillait l’esprit, trouve toujours les mots pour me réconforter. Je sais pas quoi faire, cela fait 1 an que l’on ne se parle plus. Dois-je lui renvoyer un message mais en étant distante et mesurant ce que je dis ou est-ce que cette relation amicale ou plus est vouée à l’échec ? Il hante mes pensées et je sais plus quoi faire. Surtout que quand on avait coupé les ponts il avait un grave problème et vu qu’il a été là à toutes mes opérations je me dois d’être là pour lui mais j’ai peur que si je reviens encore une fois il parte complètement … Je veux pas passer pour une faible qui revient tout le temps et surtout j’ai peur de passer derrière une relation qui pourrait marcher et j’aimerais vraiment arrêter d’y penser il n’y a que si je lui envoie un message et que l’on reprend contact que je pourrais avancer mais j’ai peur de le perdre encore une fois avec ma maladresse et mon envie de parler souvent à la personne et de la voir; Vous en pensez quoi ?
    Répondre

    • Bonjour Farah,

      Merci pour votre long message, qui est très touchant.
      Je me permets de vous donner mon avis étant donné que vous nous y invitez.
      Les relations amoureuses, pour être saines et harmonieuses, nécessitent de la clarté.
      Vous l’avez d’ailleurs parfaitement compris, à travers votre message dans lequel vous exprimez ce besoin de clarté et, à l’inverse, la souffrance causée par des jeux psychologiques ambigus.
      En réalité, vous comme lui êtes responsables de la clarté de cette relation.
      Je comprends infiniment votre peur d’être rejetée si vous déclarez vos sentiments.
      Mais l’inverse peut vous faire souffrir très longtemps.
      Je vous conseille, pour cette raison, d’adopter une attitude claire.
      Il est bien douloureux d’être amie lorsqu’on est amoureuse.
      Et l’amour s’obtient rarement en misant sur l’amitié.
      En ce sens, vous avez déjà été très courageuse de lui demander de préciser l’état de la relation.
      Si lui reste ambigu, c’est à vous d’être claire.
      Et d’abord, surtout, être claire avec vous-même : que désirez-vous ?
      Prenez le scénario idéal (celui que vous souhaitez profondément) et ayez le courage de l’affronter.
      Je ne dis pas que ça va automatiquement marcher. Mais au moins, vous serez fixée et vous n’aurez pas de regret de ne pas avoir essayé.
      Cette situation est douloureuse. Et face à la douleur, il vaut parfois mieux un coup net qu’un déchirement sans fin, non ?
      Je vous souhaite beaucoup de courage (vous en avez !)

      Jean-Marc
      Répondre

  • Le vivant dit :

    Bonjour, je viens aussi d’entrer dans le forum. En lisant, j’ai découvert des choses que je faisais sans toutefois m’en rendre compte.
    Répondre

  • Aurélie dit :

    Bonjour à tous,
    Je viens sur ce forum pour discuter d’un mal être dans la relation avec l’autre qui m’empêche d’avancer et qui me fait également du mal.
    Mon problème principal est que je ne fais pas rire les autres. En effet, lorsque des personnes parlent entres elles (que ce soit à deux ou à plusieurs), nous parlons mais nous rigolons également.
    Moi, quand je suis avec des personnes (que ce soit avec ma famille, mes collègues ou connaissances), je ne fais jamais rire. Quand, j’essaie de faire rire comme tout le monde, comme ce n’est pas naturel, les personnes ne comprennent pas forcément et ça ne les fait pas rire. Je vais rigoler des plaisanteries que les autres vont dire mais ce n’est jamais moi qui va être à l’origine des rires. Donc, quand je vois ou entends des personnes rigolaient entres elles, ça me fait de la peine car je me trouve du coup très différente.
    Je sais que nous n’avons pas besoin de faire rire pour aimer mais c’est clairement évident que quelqu’un qui ne fait pas rire est moins apprécié et moins intéressant. Pourtant, j’aimerais tellement faire rire !
    Je tiens à préciser que je n’ai pas été sociable pendant plusieurs années (j’ai fait des cours par correspondance et j’ai très peu de relations), alors il y a beaucoup de choses que je ne connais pas et donc j’ai du mal à suivre certaines conversations et/ou à comprendre les autres.
    J’ai 28 ans, j’ai un travail où je suis dans une équipe qui m’a intégrée même si des fois quand ils rigolent, je me sens a part, célibataire, très peu d’amies, et fais partie du bureau d’un club sportif (dans lequel j’ai les mêmes soucis relationnels)
    Répondre

    • Bonjour Aurélie,

      Merci pour vos confidences.
      Je ressens très fort votre envie de parvenir à faire rire et les comparaisons aux autres, douloureuses, que vous faites souvent.
      En arrière-plan, je comprends votre besoin d’être appréciée et de pouvoir développer des relations légères et conviviales.
      Un exercice intéressant pourrait être de bien observer les personnes qui vous font rire et font rire les autres… mais, cette fois-ci, non plus pour vous comparer et vous dire que vous en êtes incapable, mais pour bien observer comment elles font. Par exemple, vous pourriez repérer 5 situations et analyser ce qui a provoqué le rire et comment la personne s’y est prise.
      Si vous faites cet exercice et revenez vers moi, nous pourrons volontiers en rediscuter ici et avancer 😉

      Une belle journée à vous,


      Jean-Marc HARDY
      Coaching pour timides
       
      Répondre

  • Chayma dit :

    Bonjour,
    Merci de m’avoir répondu.
    J’ai peur de ne pas être intéressante.
    Comme vous l’avais dit, j’ai beaucoup de choses à dire, mais lorsque vient le moment de discuter face à la personne, hop plus rien.
    La timidité prend le contrôle.
    Je ne sais pas s’il y a un « remède ».
    Je communique tellement peu que j’ai un problème de vocabulaire.
    Merci d’avance
    Répondre

  • Zeinabou dit :

    Bonjour,
    Je pense que je traverse la même situation. Je suis très timide et les gens me fuient à cause de cela. J’ai vraiment envie de me libérer. Actuellement je suis inscrite en première année de thèse doctorale mais le problème persiste alors qu’on a toujours des présentations à faire. Je sens que je ne suis pas à la hauteur. Je ne veux vraiment pas décevoir mon directeur. J’ai envie de réussir dans ce combat, mais ma timidité persiste. Je me souviens lors de ma présentation de mémoire de Master II, mon encadreur ma donné un seul conseil publiquement : « Tu es une bonne étudiante, tu fais bien tout ce qu’on te dit, mais si tu veux avancer dans la recherche, tu dois diminuer la timidité ». Vous savez, je peux causer avec deux ou trois personnes, mais quand ça atteint 4 ou plus, je ne peux pas parler. J’ai la peur qui m’envahit, je tremble, mon cœur bas plus fort, je deviens instable. Je crois que je n’aime pas le public alors que je suis sociologue, je suis toujours appelée à parler devant le public. J’ai besoin de vos conseils. J’ai vraiment envie d’avancer dans ma carrière, mais la timidité me bloque très souvent.
    Répondre

    • Bonjour,

      Et merci pour votre témoignage assez précis.

      Vous mettez vous-même déjà le doigt sur une possible origine du problème : la peur de ne pas être à la hauteur, combinée à la peur, très répandue, de parler devant un large public (plus de 4 personnes).

      Dans mes coachings, nous jouons sur trois ingrédients pour parvenir à reprendre confiance :
      1. La gestion des émotions (techniques de respiration, perception de l’émotion, etc.)
      2. L’estime de soi (image de soi, amour de soi, pensées à propos de soi)
      3. L’entraînement (exposition répétée et progressive)

      Les résultats sont très bons, mais il est vrai que cela demande un peu d’engagement et un peu de courage au départ. Mais on est récompensé 😉


      Jean-Marc Hardy
      Découvrez ma formule de coaching pour les timides
       
      Répondre

  • chayma dit :

    Bonjour,

    Je m’appelle Chayma. J’ai 17 ans.
    J’ai vraiment besoin d’aide.
    J’ai de gros problèmes de communication.. que ce soit avec ma famille ou les gens inconnus.
    Je n’ai pas d’amis. Depuis petite, je déménage souvent. Je pense que le problème vient un peu de cela.
    Au collège et lycée, j’ai toujours eu du mal à l’écrit (traces écrites, commentaires,…)
    Je suis en couple avec un homme plus âgé que moi.
    Je l’aime, tout me plait chez lui, mais nous avons un gros problème de communication. Il est timide et moi aussi.
    Lorsque nous sortons, nous ne parlons pas et ça peut durer des heures :(( même par SMS je ne trouve vraiment rien a dire.
    Il me reproche de ne pas trouver de sujets.
    Au début, tout allait bien avec les sujets, pour apprendre à se connaître, etc. Mais une fois tous les sujets abordés, plus rien ne me vient à l’esprit.
    J’ai de gros blancs. Je n’arrive pas à m’exprimer. J’ai honte de parler. Je ne trouve rien à dire. Même si on me parle, je ne sais pas garder la discussion et cela devient lourd.
    Je m’en veux, je pleure souvent.
    Je cherche sur internet comment améliorer sa communication etc. pour m’améliorer

    Pouvez-vous m’aider, me donner des conseils, des choses à dire.
    Est-ce que je dois lire beaucoup, lire les informations … pour trouver des sujets ?

    J’ai besoin d’aide en général, pas que avec mon copain.
    Aussi avec ma famille, mon entourage.

    Merci
    Répondre

    • Bonjour Chayma,

      Et désolé de vous répondre si tardivement. J’étais en surcharge de travail.

      Merci pour la confiance que vous nous faites de partager tout cela.

      Votre peur semble surtout être en rapport avec la difficulté de trouver des sujets de conversation.

      De quoi avez-vous peur exactement ? De n’avoir rien d’intéressant à dire ou de paraître stupide ?

      Je suis certain que, dans votre tête, lorsque vous êtes avec votre ami ou quelqu’un d’autre, il y a des sujets qui vous viennent à l’esprit… mais peut-être vous empêchez-vous de les exprimer ?

      Une première suggestion que je peux vous faire, c’est de poser des questions. Intéressez-vous à l’autre et posez-lui des questions. Cela présente un double avantage : non seulement vous ouvrez la discussion, mais en plus, cette discussion n’est pas uniquement centrée sur vous.

      Qu’en pensez-vous ?

      Bon courage,

      Jean-Marc
      Répondre

  • vivilo dit :

    La timidité est vraiment quelque chose qui peut te bouffer au fur et à mesure du temps ! C’est mon cas et je n’est toujours pas réussi à me sortir de là … j’espère que tu n’es pas dans mon cas et que si oui tu arriveras à t’en sortir !
    Répondre

  • lu dit :

    Merci pour cet article, vous avez bien repéré les problèmes des gens timides et vous nous avez trouvé de très bonnes solutions avec de très bonnes explications.
    Je vais les pratiquer.
    Répondre

  • eric le noir dit :

    C’est vraiment mon cas , je me rends compte aujourd’hui que c’est un grand blocage, la timidité.
    Répondre

  • Celine dit :

    Bonjour,

    Merci pour vos conseils que j’appliquerais dès que possible. Mais le problème pour moi est bien au-delà de ça.

    Je n’arrive carrément pas à aller vers les gens, je me renferme dans ma bulle depuis un long moment, que ce soit avec mes proches ou inconnus, je n’arrive pas à m’exprimer.

    J’ai intégré une alternance il y a bientôt 6 mois maintenant et je ne suis toujours proche d’aucun des collègues, il y en a à qui je n’ai encore jamais adressé la parole alors que nous sommes dans une agence à taille humaine. A cause de ça, tout le monde me pense dorénavant hautaine, ne s’interessant pas à eux et du coup on vient rarement vers moi, même pour que ce soit seulement me confier des tâches. Dès mon arrivée, j’avais essayé de faire bonne figure et d’aller manger avec eux dans une pièce commune où tout le monde va pour manger. Mais étant mal à l’aise publiquement et ne m’exprimant jamais la bas, je me suis habituée à fuir cette pièce, à aller manger seule face à mon ordi ou dehors seule quand il fait beau pour pas qu’on me questionne sur pourquoi je ne vais pas manger avec eux. j’ignore les conversations dans l’open space, j’hévite tout le monde, je ne m’exprime pas par peur d’être jugé, inintéressante, gênante et inutile. Quand j’essaie de parler je ressens une honte énorme, je peux ne pas parler pendant tout une semaine de travail, voir plus par honte ou jugement ou manque de confiance en moi.

    Je ne sais pas ni plus quoi faire, plus les années avance, plus ça s’intensifie. je ne sais pas si faire une thérapie changerait mon comportement et réduirait ma phobie sociale ? qu’en pensez-vous svp ?
    Merci

    Merci
    Répondre

    • Bonjour Céline,
      Et merci pour votre partage. Vous exprimez très bien comment la fuite des interactions avec les autres a des répercussions sur vos relations, mais aussi sur votre estime personnelle. Plus nous fuyons, plus nous nous dévalorisons et plus notre peur des autres augmente. C’est un cercle vicieux.
      Concernant les solutions, oui, une thérapie peut vous aider. Et, en particulier, une thérapie cognitive et comportementale (TCC).
      Pour ma part, je propose des coachings, qui sont souvent très efficaces. Vous trouverez tous les détails ici : https://timidite.info/coaching-timidite/.
      N’hésitez pas à me contacter si vous désirez en savoir plus sur comment se déroule un accompagnement.
      Jean-Marc Hardy
      Répondre

  • Amandine dit :

    Bonjour,

    Pour répondre à vos question concernant mon problème de mal être :
    – Connaissez-vous des personnes qui ont réussi à se faire des ami(e)s, mais qui ne sont pas spécialement blagueuses ? Effectivement, par exemple dans ma famille ma soeur n’est pas forcément blagueuse et a tout de même quelques amies et a réussie sa vie
    – N’êtes-vous jamais arrivé à faire rire quelqu’un de votre vie ?
    Si, mais cela est rare. Et quand je le fais, les autres me trouvent bizarre. Encore aujourd’hui, au travail, j’ai voulu faire rire comme les autres mais personne n’a compris et ils m’ont trouvée bizarre. Je n’arrive pas à faire rire comme les autres. Quand j’essaie, la plupart du temps, c’est mal perçu (les personnes ne le prennent pas mal ou autre mais vont me trouver bizarre).
    – Pensez-vous que faire rire, c’est quelque chose qu’on a ou pas de naissance, ou bien ça s’apprend ? Cela s’apprend avec les différentes relations que nous avons. J’ai été pendant plusieurs années associable, du coup, je n’ai pas encore cette « compétence »
    – De quoi avez-vous besoin pour vous sentir un peu mieux capable de faire rire les autres ? Qu’est-ce qui vous manque ? J’aimerais tout simplement faire rire comme les autres en sont capables, sans paraître bizarre.

    De plus, du fait d’avoir été associable pendant plusieurs années, je n’arrive pas forcément à m’intégrer dans un sujet de conversation car je connais très peu de choses. De plus, même si j’ai 26 ans, il y a de nombreux mots que je ne comprends pas forcément (retard de langage).
    Répondre

    • Vous avez totalement raison de penser que la sociabilité est quelque chose qui s’apprend, une compétence pour laquelle nous devons nous exercer.
      Bravo d’avoir tenté de faire rire vos collègues au travail! Même si vous n’avez pas eu le résultat espéré, au moins, vous avez essayé.
      A travers ce que vous dites, j’entends que vous avez une mauvaise image de vous. La chose la plus importante est alors de vous encourager. Cessez de vous autocritiquer et, vous allez voir, vous vous sentirez mieux. Voici un exercice qui peut vous aider à reprendre un peu confiance en vous : chaque jour, vous allez noter sur un carnet tout ce que vous avez fait de bien dans cette journée. Donc vous allez souligner uniquement vos progrès, pour vous auto-encourager, sans plus vous comparer aux autres. Je vous y invite et vous souhaite bonne chance !
      Répondre

  • Amandine dit :

    Bonjour,

    Je vous remercie pour votre réponse.

    Effectivement, j’aime bien l’humour simple que les autres utilisent au quotidien et qui me fait rigoler (situations drôles, taquineries, etc.). Quand, dans un groupe, les personnes vont faire de l’humour, je vais rire avec tout le monde parce que ça me fait rire. Mais ce ne sera jamais moi qui ferai rire les autres.
    Par contre, je n’aime pas l’humour qui se moque des difficultés des autres.
    J’ai un blocage sur le fait que certes, je sais rire de l’humour et des blagues des autres, mais ce n’est jamais moi qui vais être à l’origine des rires des autres. Je ne sais pas faire rire, et je me demande toujours si on peut créer des liens avec les autres même si nous ne les faisons pas rire. J’essaie des fois de faire rire mais je suis obligée de me forcer car ce n’est pas ma personnalité et ça se sent.

    Ensuite, je n’arrive pas à m’intégrer dans les conversations de groupes (par exemple lors d’un repas où nous sommes plusieurs personnes attablées), par contre quand je suis seule avec une personne, je n’ai pas de problème pour discuter avec elle.
    Répondre

    • Bonjour,

      Et merci pour votre nouveau commentaire. C’est intéressant, car vous commencez à développer une vision très fine de la situation que vous ressentez. Cette qualité d’analyse de la situation fait partie des progrès 🙂

      Il y a deux idées clés derrière ce que vous partagez ici :

      1. Vous pensez que vous n’êtes pas faite pour faire rire les autres
      2. Vous pensez qu’il est difficile de créer des relations lorsqu’on n’est pas capable de faire rire

      Ces deux croyances, vous pouvez les remettre en question, car elles ne sont pas forcément vraies à vie ni dans toutes les situations. Cela vaut vraiment la peine de requestionner ces idées, car elles peuvent vous freiner dans votre évolution.

      Posez-vous, par exemple, les questions suivantes :

      – Connaissez-vous des personnes qui ont réussi à se faire des ami(e)s, mais qui ne sont pas spécialement blagueuses ?
      – N’êtes-vous jamais arrivé à faire rire quelqu’un de votre vie ?
      – Pensez-vous que faire rire, c’est quelque chose qu’on a ou pas de naissance, ou bien ça s’apprend ?
      – De quoi avez-vous besoin pour vous sentir un peu mieux capable de faire rire les autres ? Qu’est-ce qui vous manque ?

      Sachez que si vous êtes attirée par les personnes qui font rire les autres, c’est parce que vous avez déjà cette compétence en vous. Mais il va falloir la libérer 🙂

      Bonne journée,


      Jean-Marc Hardy
      Découvrez mon offre de coaching « Fini la timidité! »
       
      Répondre

  • Matthieu dit :

    Bonjour, je m’appelle Matthieu.
    j’ai 23 ans. J’ai de nombreux problèmes sociaux mais je ne sais absolument pas comment expliquer ma situation.
    Tout d’abord, je suis étudiant en 2ème année de comptabilité. Je n’ai jamais travaillé ou eu de job, ce qui me complexe énormément.
    Mais, pour en revenir au sujet, je suis quelqu’un d’extrêmement timide et calme. J’ai énormément de mal à m’exprimer en tant que tel, que je sois avec des inconnus ou bien avec des proches.
    Pour l’instant, je suis très renfermé. Je ne parle avec personne ou avec très peu de gens et cela me fait énormément de mal. Parfois, il m’arrive de ne pas parler pendant de longues heures alors je me force à parler pour pas devenir fou. Mais, je ne parle pas ou très peu parce que j’ai honte de ma façon de parler. Ça me stresse à longueur de temps. Je me sens très mal parce que je ne suis proche de personne. Je me sens seul. J’ai déjà eu des amis et j’en ai encore mais ce qui me rend malheureux, c’est qu’au final, je les perds. Mais, mes amis ne prennent pas vraiment de mes nouvelles sauf quand il s’agit de me demander un service ou bien au bout d’un mois. De plus, j’aimerais bien me faire des amis, avoir une vie en dehors de mes cours mais avec ma timidité et mon gros manque d’expérience, je ne sais pas trop quoi faire, quoi dire parce que j’ai tout simplement honte de moi, de mon parcours.
    Alors, si vous avez des conseils à me donner, je vous en prie…
    Répondre

    • Bonjour Matthieu,

      Et merci pour ce message très parlant.

      Très parlant, car vous identifiez tout autant la source de votre problème (« j’ai honte de ma façon de parler »), ses conséquences (la solitude) et votre besoin (développer des amitiés durables).

      Oui, bien sûr, il y a des solutions. Sur base de ce que vous me racontez, vu votre maturité et votre niveau de conscience, si nous étions en coaching, j’irais directement au nœud du problème. J’explorerais avec vous pourquoi vous avez honte de votre façon de parler. Derrière cette simple question, des portes peuvent s’ouvrir, concernant votre passé (ce qui est à la source de cette croyance défavorable) et votre futur (quel type de personne vous désirez devenir). En parallèle à ce travail sur votre schéma de pensée, je conseille de petites actions (la technique du PPPP, dont je parle ici) pour vous réhabituer à prendre davantage la parole.

      Si vous désirez travailler par vous-même, c’est la même stratégie : commencez par réfléchir d’où vient votre sentiment que vous n’êtes pas capable de bien vous exprimer et, en parallèle, utilisez la technique du PPPP dont je vous ai parlé pour vous obliger à vous lancer dans l’action un minimum. Car, comme vous l’avez parfaitement exprimé, le fait de rester en retrait a des conséquences : on vous oublie et vous manquez d’expérience relationnelle. Alors il est important de vous jeter à l’eau, mais doucement, avec une bouée pour démarrer.

      Vous allez reprendre confiance en vous.


      Jean-Marc Hardy
      Découvrez mon programme de coaching « Fini la timidité! »
       
      Répondre

  • Amandine dit :

    Bonjour,

    Je me présente, je m’appelle Elodie, j’ai 25 ans, je suis en recherche d’emploi et vis donc, par conséquence, encore chez mes parents.
    Depuis plusieurs années, j’ai un complexe « psychosocial » qui m’empêche d’avancer dans la vie.
    Pendant l’adolescence, j’étais très timide et pas du tout sociale. Je n’avais aucun ami et je n’arrivais pas à m’intégrer dans mes différentes écoles à cause de cette timidité et de ce complexe. A cause de mes problèmes d’intégration, j’ai fini mes études par correspondance (ce qui n’aide pas du tout les personnes qui ne sont pas sociables).

    A ce jour, même si je suis moins timide et que j’essaie de m’intégrer dans les différentes conversations, j’ai toujours ce complexe.
    En effet, dans les relations, les personnes discutent de tous sujets, mais aussi rigolent entre eux.
    J’aime l’humour, je suis la première à rigoler des blagues des autres et je ne prends mal aucune blague. Cependant, même si je rigole quand quelqu’un dit quelque chose de drôle, moi je ne suis pas drôle et c’est ça qui me complexe sans cesse car je me trouve donc ennuyeuse. Je ne sais pas faire rire les autres comme eux le font.

    Quand j’essaie de faire rire à mon tour les autres personnes, ce n’est jamais drôle (les autres ne comprennent pas que c’est une blague, le prennent comme une critique, etc.). Je me force à faire rire pour me sentir comme tout le monde et être appréciée, mais je ne sais pas m’y prendre même si je ne dis rien d’irrespectueux ou de méchant.

    Quand, dans une discussion, quelqu’un faire rire les autres, je me pose toujours la même question « pourquoi, lui fait rire et pas moi ? ».
    De plus, je n’ai pas beaucoup de conversation. Par exemple, quand je vois du monde aux anniversaires d’un membre de ma famille, j’essaie de discuter avec ses amies mais à part parler du travail, je n’ai aucun sujet de conversation donc j’ai vite terminé de discuter et je me sens seule pendant tout l’évènement (même, si je connais les personnes).

    Du fait de ne pas avoir été sociable pendant plusieurs années, il y a beaucoup de sujets de conversation qui me sont inconnus même si j’essaie de m’instruire et de poser un maximum de questions.

    Est-on obligé de faire rire les autres ? Peut-on avoir plus de conversation en travaillant les différents sujets de conversations ? Comment faire, si nous disons quelque chose de drôle et que les autres ne le perçoivent pas comme nous ?

    Je précise qu’aujourd’hui, je suis bénévole au sein d’une association (pareil, quand quelqu’un dit un truc dôle, je suis toujours envieuse et j’essaie de faire rire aussi), je fais du sport en équipe et j’ai trois amis qui eux mêmes n’ont pas beaucoup de relations (2 du même âge et 1 de 5 ans de moins que moi).

    Avez-vous des conseils pour mieux me sentir et donc évoluer dans ma vie sociable ?
    Répondre

    • Bonjour Elodie,

      Et merci de partager votre expérience. De nombreuses personnes que j’ai accompagnées m’ont déjà parlé de cette frustration à ne pas parvenir à faire de l’humour et à avoir peur d’être quelqu’un d’ennuyeux.

      Ce qui est positif, dans votre cas, c’est que vous restez quand même en contact avec le social : vous avez des amis, une activité bénévole, etc. Cependant, je réalise que vous désirez parvenir à vous exprimer davantage, de manière plus légère et en étant comprise. Ce qui est tout à fait à votre honneur.

      On sent que vous souhaitez profondément être comme ces personnes qui parviennent à blaguer et faire rire les autres. De telles personnes vous donnent un « panneau indicateur » de comment vous avez envie de devenir. Mais veillez à ne pas vous comparer sans cesse aux autres, car ce processus risque de créer chez vous un effet très décourageant. Observez ces personnes et essayez d’identifier avec précision ce que vous aimez chez elles. Ensuite, vous essayerez d’intégrer ces caractéristiques dans votre propre comportement, en essayant de vous améliorer sans plus vous comparer. On appelle ce processus la « modélisation ».

      Pour être « fluide » avec les autres, il me semble aussi très important d’être vous-même, de trouver votre naturel, votre style d’humour, sans trop chercher à être quelqu’un d’autre. En arrière-fond, il y a un travail de connaissance de soi et d’audace. Parfois aussi certains traumatismes d’enfance, même inconscients (par exemple, si étant enfant ou adolescente, vous avez essayé de faire rire les autres sans succès ou, pire, avec une réaction de rejet). Dans mes coachings, j’accompagne les personnes à se libérer sur ces différents aspects.

      Je vous invite enfin à vous poser les questions suivantes :
      – Quel style d’humour me fait vraiment rire ou sourire ?
      – Quel style d’humour j’aime moins, à l’inverse ?
      – Pourquoi ai-je envie d’être capable de blaguer et rigoler ? Qu’est-ce que je recherche exactement ?

      Je vous souhaite une belle réflexion et n’hésitez pas à répondre en commentaire.


      Jean-Marc

      Répondre

  • Yacine dit :

    Bonjour,

    Je vous remercie de votre partage je trouve ça vraiment intéressant,
    Répondre

  • Yacine dit :

    Salut, j’ai bien aimé cette page et les informations qui sont dedans. Pour moi, mon problème c’est que je focalise sur mon interlocuteur et sa manière de parler ainsi que ses expressions. Par exemple, s’il me parle gentiment et avec respect, je ferai de même, mais si quelqu’un essaye de me vexer ou de me traiter mal, soit en geste soit en parole, là je n’ai pas de technique pour répondre calmement et intelligemment. En fait, je me mets en colère, je m’énerve et je réponds avec violence, et ce qui se passe après, que je déteste, c’est que ça reste dans ma tête et je continue à y penser. Donc ma conscience me juge : pourquoi j’ai dit ça, pourquoi je ne lui ai pas répondu, pourquoi il m’a fait ça ? Merci d’analyser mon message pour me conseiller.
    Répondre

    • Bonjour Yacine,

      Et merci pour votre partage. La situation que vous vivez vous ramène plusieurs notions : la gestion de la colère, la capacité à vous affirmer sans vous énerver, sans perdre vos moyens, ainsi que la capacité à vous remettre en question et faire preuve de conscience. Tout cela exige une certaine confiance en soi.

      Même si tout cela prend de l’énergie dans votre tête, je vous félicite d’avoir cette prise de conscience. Quelque chose vous appelle à pouvoir vous affirmer tout en gardant votre calme.

      Parfois, nos interactions avec les autres ne sont pas non plus le fruit du hasard. C’est pourquoi il peut être intéressant de commencer par vous poser les questions suivantes :

      – Dans quelles situations est-ce que je me suis énervé ?
      – Sur quoi je me base pour ressentir qu’on me traite mal ?
      – Avec quels types de personnes est-ce que j’ai tendance à m’énerver ?
      – Comment est-ce que j’aimerais réagir idéalement ?
      – Comment dois-je me comporter pour que le problème ne se produise plus ?

      Bien à vous,

      Jean-Marc
      Auteur du programme de coaching « Fini la timidité! »

      Répondre

  • Kevin dit :

    Je ne sais pas d’où ça vient malheureusement. Après, par rapport à la baguette magique, j’aimerais être sûr de moi quand je parle, ne plus avoir le « stress » dans la voix et ne plus être timide, aller vers les gens facilement.
    Répondre

    • Votre intention est très clairement exprimée. En coaching, nous travaillons sur trois aspects en parallèle : l’exposition progressive (se donner de petits challenges, jour après jour), le mental (prendre conscience de nos pensées, de nos croyances,… et les modifier), ainsi que la gestion des émotions (relaxation, maîtrise de l’émotivité, etc.). Agir sur ces 3 leviers donne de très bons résultats, dans plus de 90% des cas.

      Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas, ce site est fait pour ça.

      Jean-Marc Hardy
      Auteur du programme de coaching : « Fini la timidité ! »
      Répondre

  • Kevin dit :

    Bonjour, voilà, moi j’ai du mal à parler aux gens, ce qui est contraignant dans mon métier (vendeur). Pourtant, ça me plaît, mais je n’arrive pas à être à l’aise avec les clients. Même avec mon patron, j’ai du mal (pourtant c’est le mari de ma maman et je le connais depuis petit). Je n’arrive pas à poser de simples questions sur des choses que je ne comprends pas, par peur en fait d’être jugé directement. Et donc j’essaye de faire par moi-même, mais ça m’amène à faire des erreurs finalement. Avez-vous des conseils ? En tout cas, j’ai lu tous vos articles et c’est très intéressant ?
    Répondre

    • Bonjour,

      Et merci pour votre message !

      La peur d’être jugé, de se tromper ou de ne pas être à la hauteur, touche de nombreuses personnes.
      Est-ce que vous avez une idée de l’origine de votre timidité ? Souvent, elle prend racine dans l’enfance. Depuis quand avez-vous conscience d’être intimidé ?

      Et si vous aviez une baguette magique, comment aimeriez-vous être avec les gens, par exemple dans votre magasin ?

      Bien à vous,


      Jean-Marc Hardy
      Auteur du programme Fini la timidité!

      Répondre

  • Maximilien dit :

    J’ai énormément de mal à interagir. Ce récapitulatif est très bon et complet dans toutes les recherches que j’ai pu faire sur le sujet. Merci.
    Répondre

  • Olivier Pontet dit :

    Merci pour cet article efficace qui m’a permis de comprendre pas mal de choses.
    Je vais travailler tous les points car j’ai tous les défauts !
    Olivier
    Répondre

  • Dansym dit :

    Bonjour,
    J’ai lu votre article concernant la communication.
    En faite, j’ai un si grand souci de communiquer avec ma copine par téléphone ou par message.
    Elle aime beaucoup d’humour, de quelque chose de rigolade.

    Alors mon problème est que je n’arrive pas à parler avec elle avec de l’humour qui pourrait la plaire, la faire rigoler.
    Et être vraiment son meilleur amant.

    Pouvez-vous m’aider svp ?

    Amicalement
    Répondre

    • Bonjour,

      Merci pour votre message.

      J’ai une question : est-ce qu’il y a des situations dans lesquelles vous avez de l’humour (même avec d’autres personnes que votre copine) ?
      A quels moments vous trouvez-vous amusant ? Vous est-il déjà arrivé de la faire rire, elle ?
      Est-ce que c’est vous qui pensez ne pas être drôle ou est-ce que c’est elle qui vous l’a dit ?
      Vos réponses vont me permettre de mieux comprendre le contexte.

      Une belle journée à vous,

      Jean-Marc
      Auteur du programme « Fini la timidité ! »

      Répondre

  • Euqui dit :

    Il est vrai que j’ai déjà eu une thérapie par rapport à ma phobie sociale il y a un peu plus d’un an. Ainsi j’ai déjà fait un travail sur moi-même. J’ai, je pense, simplement besoin de revoir les bases avec les questions simples que vous m’avez posées précédemment. Avec le confinement, je n’ai pas pu travailler mon animosité et, du coup, j’ai un peu perdu les différents conseils donnés par ma thérapeute. Si je ne vois absolument aucune amélioration d’ici quelques semaines, je reprendrai sans doute quelques séances.

    Bonne journée à vous aussi, et merci pour tout cet éclairage.
    Répondre

    • @Euqui: je souhaite que tout aille bien pour vous… bonne chance ! Et n’hésitez pas à repasser par ici, si vous avez des questions ou si vous vivez des émotions que vous désirez partager.
      Répondre

  • Amandine Lemercier dit :

    Merci de votre retour,

    Je pense que nous sommes pas obligés d’être drôles pour être aimés par les autres.
    Sauf que cela me bloque. En effet, si j’essaie de dire un truc drôle à quelqu’un à qui ça ne fait pas forcément rire ou ne comprend pas, ça me rend triste. Dans le cas inverse, si je vois quelqu’un faire rire une autre personne, je vais être en quelque sorte « jalouse » et me sentir différente, car moi je suis pas drôle.
    Répondre

    • @Amandine : Vos émotions de jalousie ou de frustration vous indiquent quelque chose de positif : vous avez un grand potentiel de communicante et l’envie de faire rire les autres. Mais en même temps, il y a cette petite voix intérieure qui est si dure avec vous ! Elle vous dit des choses du genre : « Les autres sont marrants, mais pas toi ! », « Comment cela se fait-il que les autres aient si facile à être amusants, et toi pas ! », « Tu nous plombes ! », « Ta blague est nulle ! », etc. Je me trompe ? Sinon, corrigez-moi.

      Si tel est le cas, le premier travail que vous pouvez faire, c’est de CESSER de mal vous parler. Vous savez, c’est juste impossible de vous sentir bien (ou de faire rire les autres) si, intérieurement, vous vous parlez durement.

      Je peux vous faire une prédiction ? Le jour où vous pourrez rire de n’être pas parvenue à faire rire, vous serez vraiment drôle. Et ce sera léger et bon pour vous 🙂

      Maintenant, je ne sous-estime pas le travail que cela peut demander. Il existe des méthodes et des exercices pour arrêter ce que nous appelons en coaching : « La machine à reproches » ou « Le grand critique intérieur ».

      Je vous souhaite une belle journée,

      Jean-Marc
      Auteur du programme « Fini la timidité ! »

      Répondre

  • Euqui dit :

    Je crois bien que j’ai encore peur qu’on se moque de moi malgré le fait que, en théorie, je parle avec des personnes plus matures. Je crois que j’ai peur d’être trahi alors que je donne une confiance frêle à ces nouvelles connaissances et je n’ai pas envie d’être blessé.
    De plus, malgré une prise de recul, j’ai du mal à dépasser le blocage de « poser une question = être un imbécile ».
    Ce dont j’ai peur en posant une question à quelqu’un est soit de le blesser/rendre mal à l’aise, soit d’être moqué.
    Répondre

    • @Euqui: Ce qui est formidable, c’est la précision avec laquelle vous avez mis le doigt sur vos peurs (peur d’être trahi, peur de blesser, peur d’être moqué, peur de vous sentir blessé) ainsi que sur vos croyances (poser une question = être un imbécile).

      L’étape suivante est de faire un réel travail sur vos peurs et sur vos croyances, pour vous libérer. Cela marche très bien. Vous pouvez faire ce travail avec un(e) psychologue ou avec un(e) coach. J’accompagne personnellement les personnes en coaching, avec de très bons résultats.

      Si vous n’avez pas les moyens ou l’envie d’investir dans un accompagnement professionnel, vous pouvez déjà vous poser les questions suivantes :

      1. Prenez chacune de vos peurs (peur d’être trahi, peur de blesser, peur d’être moqué, peur de vous sentir blessé) et posez-vous chaque fois la question suivante : que va-t-il se passer dans le pire des cas ? Qu’est-ce qui peut vous arriver de plus grave dans ces situations ?

      2. Prenez votre croyance (poser une question = être un imbécile) et reconsidérez-la sous un jour nouveau. Est-ce que cette croyance est vraie, selon vous ? Est-ce qu’une personne qui pose une question est un(e) imbécile ? Que sous-entend cette croyance sur ce que nous devons être ? Est-ce que ce type de croyance va vous aider à vous sentir à l’aise ?

      N’hésitez pas à revenir vers moi après y avoir réfléchi. Je vous souhaite une belle journée.

      Jean-Marc
      Auteur du programme « Fini la timidité! »

      Répondre

  • Euqui dit :

    5 sujets… Cela me paraît énorme. Je pense pouvoir être plus à l’aise dans une conversation où je connais et maîtrise un minimum le sujet, donc parler de centres d’intérêt me semble accessible. Mis à part le sujet, je pense que connaitre les principes qui motivent une personne semble intéressant. Les expériences marquantes peuvent aussi amener à des conversations, je suppose. Peut-être parler d’envie ou de voyage effectué. Enfin, les objectifs d’une personne dans la vie.
    Cependant, même si ces sujets sont bien, je pense pas réussir à poser une question dessus de peur d’être jugé.
    Répondre

    • @euqui: Magnifique, vous venez déjà d’envisager plusieurs pistes. Mais vous mettez surtout le doigt sur un point important : quel que soit le niveau d’intérêt du sujet que vous abordez, vous ressentez la peur d’être jugé.

      De quoi avez-vous peur exactement ?
      Être jugé de quelle manière ? Être perçu comment ?
      En quoi est-ce un problème pour vous ?
      Que risquez-vous dans le pire des cas ?

      Ce sont des questions que vous pouvez vous poser, maintenant que vous avez mis le doigt sur votre peur.

      Une belle journée,

      Jean-Marc
      Coaching timidité

      Répondre

  • Euqui dit :

    Bonjour,

    J’ai toujours eu du mal à communiquer avec les autres par peur d’être déçu ou trahi. Malheureusement, à force de rester enfermé dans ma bulle, je ne sais plus communiquer avec les gens.

    Je commence depuis quelques temps à essayer de sociabiliser et on me reproche souvent de ne pas parler de moi, ni de mes sentiments et que je ne pose que très peu de questions aux gens, donc que je ne m’intéresse pas à eux. Sauf que c’est pas comme ça que je le considère… Pour moi les gens peuvent me parler s’ils ont envie et je n’ai pas à les forcer.

    Malgré vos conseils, je n’arrive pas à savoir quelles questions je pourrais poser aux gens et quels sont les sujets « personnels » qui peuvent être abordés avec des amis.
    Répondre

    • Bonjour Euqui,

      Merci pour votre témoignage.

      Vous soulignez très bien le cercle vicieux de la timidité : je pense avoir du mal à communiquer ==> je reste dans ma bulle ==> j’ai encore plus de mal à communiquer.

      Le but est de transformer ce cercle vicieux en un cercle vertueux. Comment faire ? Par exemple, vous pouvez commencer à corriger vos croyances. Actuellement, vous semblez avoir peur de déranger les gens (sans doute parce que vous avez vécu ce genre de situations ou impressions dans votre enfance). Mais si vous les écoutez, vous vous rendez bien compte qu’ils attendent au contraire de vous que vous vous manifestiez et leur posiez des questions. C’est la belle prise de conscience que vous avez ici.

      Vous pouvez donc abandonner votre croyance « je dérange les autres si je leur parle alors qu’ils ne m’ont rien demandé »… et la remplacer par une nouvelle croyance, plus juste et plus efficace : « lorsque je parle aux gens ou lorsque je pose des questions, ils ont l’impression que je m’intéresse à eux et cela construit la relation ».

      Maintenant, concernant votre question : « comment trouver quoi dire et quels sujets aborder », cela va dépendre de votre personnalité. J’aurais tendance à vous demander ce petit exercice : trouvez-moi 5 idées qui vont vous permettre de nourrir une conversation… on en reparle après 🙂

      Jean-Marc
      Coaching timidité

      Répondre

  • Amandine Lemercier dit :

    Bonjour,
    Merci pour tous ces conseils. J’ai actuellement 25 ans et je n’ai pas beaucoup d’amis du fait de ne pas avoir de conversation, même si je fais un gros travail sur moi-même pour être moins timide.
    Ce qui me gêne le plus, c’est le fait que je trouve que je n’arrive pas à faire rire les gens. En effet, j’observe que quand les gens parlent entre eux, ils rigolent, alors j’essaie aussi de faire rire mais les gens ne réagissent pas. Je me demande si nous devons absolument être drôles pour être aimés. Après, je rigole beaucoup des blagues des autres !
    Répondre

    • Bonjour Amandine,

      Très bonne question : « Faut-il faire rire les gens pour être aimé(e) par eux ? ».

      Et qu’en pensez-vous ? Quelle est votre réponse ?

      Je pourrai ensuite vous dire la mienne, mais c’est important de prendre conscience de ce que vous décidez de croire, car c’est cela qui va influencer votre timidité ou votre confiance au final 🙂

      Une belle journée à vous,

      Jean-Marc
      Coaching timidité

      Répondre

  • henry dit :

    Mes défauts à corriger au plus vite: très très bavarde, j’accapare toute la conversation, y a que moi qui m’intéresse !!
    Répondre

    • Bonjour,
      C’est un point important que vous relevez : l’équilibre dans « l’espace de parole ».
      Certaines personnes ne disent pas un mot. Elles ont du mal à prendre leur place dans la conversation.
      D’autres personnes envahissent la conversation et « saoulent » les autres.
      Si c’est votre cas, déjà c’est une très bonne chose d’en prendre conscience… félicitations!
      Cette tendance à parler, parler, parler est parfois le signe d’un excès de confiance, d’une position autocentrée et d’un manque d’égard pour l’autre.
      Mais pas forcément! Parfois, c’est au contraire notre manque de confiance qui nous fait parler sans interruption, comme si nous devions « fuir » quelque chose. Parce que nous avons peur des « blancs » ou de n’avoir rien à dire.
      Vous pouvez donc vous poser la question : est-ce que je parle trop par excès de confiance ou, au contraire, par manque de confiance ?
      Une belle journée,
      Jean-Marc
      Répondre

  • Max dit :

    Elle est à la fois un problème et mon salut. Et bien que je sois assez de ton avis sur la beauté de chaque individualité, selon l’objectif de vie être différent devient une malédiction.

    J’aimerais fonder une famille, avoir des enfants, faire que tout ce petit monde s’épanouisse et s’ouvre au monde en façonnant leur propre mode de pensée. Je ressens ce besoin et, en même temps, il est tellement hors de portée.

    Dans ce cas particulier, ça ne me rend pas heureux. Je n’ai jamais vraiment eu de manque social dans ma vie, car j’ai grandi ainsi et même en ayant conscience que j’idéalise bien trop mes idées, ce que je recherche est vraiment proche de la définition de l’idéal. Peu importe que j’y applique des filtres de retenue et de réalité.

    Je ne suis pas comme ça avec mes proches, je ne veux que leur bien-être sans les oppresser, sans les juger, cherchant le bon partout où il se trouve. Je m’étonne parfois de l’affection qu’ils me portent, donc c’est un peu pour ça que j’ai osé poster ici. J’ai des doutes sur ma timidité, inexistante ou presque dans mon cercle intime.

    C’est le jour et la nuit par contre pour ceux qui n’en font pas partie. Dans ce cas particulier, je suis timide dans le sens ou je n’ai pas les outils pour aller vers, tous mes proches ont toujours fait le premier pas.

    Donc suis-je heureux ? En prenant en compte le mécanisme du bonheur, selon les pensées qui passent dans ma tête quotidiennement et leur teneur, je dirais qu’en moyenne, non, je ne le suis pas. Il y a pourtant des mécanismes mentaux permettant de changer tout ça en bonheur, mais je n’ai pas encore compilé toutes les données. Pour le moment, je les trouve dénaturants pour le moment.

    Merci d’avoir prêté attention à mon message !
    Répondre

    • Bonjour Max,

      Voici quelques pensées qui me viennent en vous lisant… à nouveau, en toute franchise… et c’est vous qui savez de toute façon le mieux ce qui est bon pour vous 🙂

      A partir du moment où vous identifiez une envie ou un besoin (comme le fait de fonder une famille), mais que vous estimez cette envie ou ce besoin « hors de portée », la plupart du temps, c’est qu’au milieu, il y a… des peurs. Vous pouvez, par exemple, vous poser cette question : quelles sont mes peurs sous-jacentes à l’idée de fonder une famille ? La réponse devrait rapidement venir à votre esprit.

      Vous me semblez précis et clairvoyant concernant votre posture différente en fonction du fait que les gens vous sont intimes ou non. Faire le premier pas vous manque-t-il ? Les gens qui viennent à vous sont-ils des personnes qui vous plaisent et vous font du bien ?

      Vous soulignez aussi le fait que vous semblez plus indulgent et bienveillant envers les autres qu’envers vous-même. Nous sommes nombreux à être dans ce cas de figure. Parfois, nous nous parlons à nous-mêmes comme nous ne parlerions même pas à notre pire ennemi 🙂 On entre ici sur le terrain de l’amour de soi. Un vaste pays à explorer. L’amour de soi permet de s’autoriser à vivre toutes les belles choses qu’on souhaite aux autres. L’amour de soi permet de se demander : de quoi as-tu besoin ? Qu’est-ce qui te ferait du bien ? Et de tout faire pour se l’offrir. L’amour de soi, c’est vous traiter en première classe… car vous êtes la seule personne avec qui vous êtes sûr de vivre jusqu’à la fin de vos jours 🙂

      Enfin, la chose peut-être la plus importante qui me vient à l’esprit en vous lisant, c’est que beaucoup de choses se passent dans votre tête, dans votre mental. Or, le mental peut nous faire incroyablement souffrir ou tourner en rond. Certaines hypnoses sont spécialisées dans le fait de parvenir à cesser de trop penser 🙂 La confiance en soi et la timidité sont souvent liées au fait de trop rester enfermés dans ce qui se passe dans notre tête, et insuffisamment passer à l’action. C’est une véritable clé. A vous de voir si elle vous parle.

      Je vous souhaite une belle journée,

      Jean-Marc
      Répondre

  • Max dit :

    Salut,

    Une petite précision si vous connaissez le protocole MBTI, j’y suis classé en INFP-A.

    Mon souci, c’est que j’aime l’idée de l’échange humain. Je le convoite, car il est source de tellement de réflexions intéressantes mais de l’autre côté je n’aime pas l’idée du contact social.

    C’est un paradoxe que je gère très mal, l’envie de connaitre chaque recoin de l’être d’une personne est vraiment forte, voire maladive, mais je n’ai aucune notion sociale, du moins pas celles permettant de passer outre ce problème.

    Du coup, quand j’ai une personne intéressante je fais tout pour la ménager, la prévenir que je ne suis pas vraiment câblé comme il faut, j’essaye de lui faire comprendre mes notions ça peut être très laborieux même si mon but n’est que vertueux j’ai parfois l’impression que je ne devrais pas le faire.

    D’une manière générale, je suis heureux car je n’attends rien des autres, hormis la bonté. Ecouter beaucoup, parler peu.

    Du coup, je me demande vraiment si c’est de la timidité…je n’arrive pas à m’enlever de l’esprit l’idée que c’est ce que je suis et qu’en essayant de composer différemment, je me dénature.

    Qu’en pensez-vous ? Suis-je timide ou c’est autre chose ? Selon le classement, seul 4% de la population est de mon genre, nous sommes à la fois les plus fragiles et ceux qui lisent le plus facilement les gens … j’ai passé beaucoup de temps à penser à ça, je cherche à me connaître autant que de connaître les autres…. mais je n’ai pas encore de conclusion.

    Parfois les défenses en moi s’estompent face à une personne donnée et c’est un déluge de questions, toutes ayant pour sujet celle que j’ai en face de moi, je veux tout savoir, les banalités ne m’intéressent pas, ce que je veux connaitre ce sont les composantes de son raisonnement, les épreuves de la vie qui l’ont forgée ainsi, ses rêves, ses convictions et même ici pendant que j’écris un flot continu de questions se bousculent.

    Je doute que ça soit très bon de bombarder de questions même si leur signification veulent dire : je te trouve intéressant(e), parle-moi de toi ..

    Bref, c’est délicat, j’ai un certaine âge mais parfois je me demande si je n’ai pas une certaine immaturité à moins que ma façon de penser préserve l’esprit de la vieillesse …

    En bref, qu’en pensez-vous, timide ou plutôt associable-curieux ? Cas psychiatrique ? Bref, n’y allez pas avec le dos de cuillère si vous voulez répondre, j’aime les gens francs.

    Max.
    Répondre

    • Bonjour Max.

      Puisque vous m’invitez à la franchise… Est-ce nécessaire de vous mettre une étiquette ? MBTA, timide, schizophrène, hypersensible,… toutes ces étiquettes n’ont aucune importance à mes yeux. D’autant moins que notre personnalité évolue au fil de la vie. Les profilages psychologiques sont utiles pour faire prendre conscience de certaines facettes à certaines personnes… mais vous êtes déjà « sur-conscient », à vous lire.

      C’est magnifique de ne pas être comme les autres et de ne pas vouloir trahir ce que l’on pense être notre nature.

      La seule chose qui compte, c’est que vous soyez HEUREUX dans le respect de votre environnement. Le reste n’a strictement aucune importance à mes yeux ! Vive la différence, vive la sensibilité, vive la contradiction, vive la folie !

      En résumé, ma seule préoccupation est… êtes-vous heureux ou désirez-vous changer quelque chose ? Votre personnalité est-elle un problème pour vous (les autres, on s’en f…) ?

      Bonne journée !

      Jean-Marc
      Répondre

  • Jdjdjd dit :

    Bonjour je suis timide depuis que je suis petite, je parle rarement aux gens . Quand je suis au travail les gens disent que je ne parle pas mais ce n’est pas de ma faute !!!
    Répondre

    • Bien entendu que ce n’est pas de votre « faute ». La question qui m’intéresse n’est pas ce que pensent les autres, mais plutôt comment vous vous sentez vous ! Il y a des personnes introverties qui se sentent très bien dans leur peau. Alors je vous pose cette question : Est-ce que vous trouvez que vous parlez trop peu ? Est-ce qu’il y a des moments où vous aimeriez prendre la parole, mais quelque chose vous en empêche ?

      Vous dites être timide depuis que vous êtes petite… avez-vous une idée depuis quand ? Quels sont vos premiers souvenirs de timidité ? Car vous n’êtes probablement pas née timide. Personne ne naît timide. Ce sont nos interactions avec l’extérieur qui nous font glisser vers la timidité. Vous avez regardé notre vidéo « D’où vient la timidité » ?
      Répondre

  • Milou dit :

    Bonjour,
    Je suis trop trop timide. Je ne peux pas m’exprimer et tenir une discussion avec quelqu’un. Si quelqu’un me demande quelque chose, je ne sais répondre que par oui ou non merci et je cherche la fuite. Également avec mes proches, je ne peux pas construire des phrases. Je suis incapable dans tous les domaines. Ce qui me dérange le plus, c’est que ça se voit sur mon visage, je deviens toute rouge ou mon visage change de couleur, je sens mon cœur qui bat très fort… je me sens incapable de dire ce que je veux. Des fois, j’ai des réponses à donner aux gens qui me parlent, mais par peur, je préfère dire oui ou non et je cherche un moyen pour me déplacer.
    Je connais peut-être la raison de ma timidité, car je n’étais pas comme ça avant.
    Aujourd’hui, j’ai 27 ans. Je suis d’origine algérienne et je suis en France depuis 5 ans en situation irrégulière. Mon fiancé est en Algérie et il n’arrive pas a avoir un visa pour venir me rejoindre. Beaucoup d’événements m’ont rendue timide et incompétente à tenir une discussion et à enrichir un sujet…. je sens que je ne me sortirai jamais de cet état.
    Merci de m’aider à m’en sortir.
    Répondre

    • @ Milou :

      Votre histoire est touchante parce que je sens que vous avez vécu des traumatismes, qui vous ont fait perdre beaucoup de confiance en vous. Votre situation n’est pas facile. Dans cette détresse que vous ressentez, oserais-je vous inviter à faire l’exercice suivant, pour commencer: chaque jour, avant de vous endormir, vous pensez à trois choses positives de votre journée. Trois petites choses, trois petits moments… une personne qui vous a parlé, un oiseau que vous avez trouvé joli, une musique que vous avez entendue. C’est très important de garder une attention sur ce qui est positif dans votre vie, surtout dans les moments difficiles. C’est la meilleure manière de faire tourner le vent. Vous allez vous en sortir, ayez la foi !
      Répondre

    • Autre chose… vous avez un français parfait et vous vous exprimez très très bien… bien sûr que vous avez les capacités d’avoir une conversation de qualité (vous en avez fait la preuve ici)… c’est simplement que, pour l’instant, vous êtes en manque de confiance. Cela va changer ! Je vous le souhaite.
      Répondre

  • Abi dit :

    Bonjour,
    Je suis une adulte de 25 ans et j’ai des difficultés à m’exprimer, je cherche beaucoup mes mots, je bégaye et je tremble. Au boulot, quand je dois expliquer quelque chose à un collègue, on ne me comprend que rarement.
    Quand je me mets à parler, je panique, mes lèvres se mettent à trembler, je n’ai envie que d’une chose, c’est de prendre la fuite par peur que l’on voit mes lèvres trembler.
    Merci pour votre aide
    Répondre

    • @ Abi : Derrière ce que vous exprimez, il y a la peur d’avoir peur. Vos symptômes physiques de timidité vous ont quelque peu traumatisée, et du coup, la peur d’avoir peur amplifie vos craintes et vos réactions. Quelle est l’origine, selon vous, de votre timidité ? Y avez-vous réfléchi ?
      Répondre

  • Sanya dit :

    Bonsoir… Pour ma part, si je suis avec des gens, je les écoute, mais j’ai aucun argument à dire, c’est trop difficile. Je réponds toujours par oui ou non. Pour moi, ce sont de nouvelles personnes, donc je ne trouve pas de sujet de conversation, ce qui fait que je préfère m’isoler et c’est dur de me faire des amis.. envers ma famille, je suis moyen, c’est seulement avec mon mari que je parle trop et par message… mon mari est différent de moi, en une journée il peut se faire des tas d’amis et pourtant je n’arrive pas à être comme lui.
    Répondre

  • Sarah Ben ameur dit :

    Je découvre que je suis timide parce que j’évite de converser, que ce soit en face ou par téléphone.
    Répondre

  • Akinro fowochiré dit :

    Je suis vraiment timide et je me rends compte que parfois mes interlocuteurs ne me comprennent pas facilement. Est-ce que je m’exprime mal ou bien je n’arrive pas à accrocher mes interlocuteurs par rapport à mes pensées? Vous m’auriez rendu un grand service dans ma vie si par ce canal, j’arrivais à corriger ce défaut.
    Répondre

    • Bonjour Akinro,

      Vous dites : « Est-ce que je m’exprime mal ou bien je n’arrive pas à accrocher mes interlocuteurs par rapport à mes pensées? »

      Et ma question est : Qu’en est-il, selon vous ? Qu’est-ce que vous en pensez vous ?

      Et aussi : Quels sont les signaux objectifs qui vous font penser que vos interlocuteurs ne vous comprennent pas facilement ?

      Merci pour cet échange, je vous souhaite une belle journée.


      Jean-Marc Hardy
      https://timidite.info
      https://lesoleilenhiver.com
      Répondre

  • Charisme Developpement dit :

    Bonjour,
    J’ai lu votre article avec beaucoup d’intérêt et je le trouve vraiment génial, merci beaucoup pour tous ces conseils !
    Répondre

  • spectria dit :

    Tous ces conseils sont excellents, sauf que les appliquer est plus compliqué. Trouver des sujets de conversation est très compliqué pour moi et, surtout, j’ai souvent l’impression de ne pas être intéressant. Faut à chaque fois, que nous les timides nous préparions des sujets de discussion à avance. Merci pour votre réponse !
    Répondre

    • Bonjour… vous avez raison : il y a une grande différence entre le fait de simplement énoncer de bons conseils et la capacité à les appliquer. Et en matière de timidité, c’est la pratique qui compte. Le vrai obstacle, vous venez de l’identifier lorsque vous dites « J’ai l’impression de ne pas être intéressant ». Cela s’appelle une auto-croyance. Et ce type de croyance que vous avez sur vous-même (comme le fait d’être intéressant ou non) peut être radicalement modifié. C’est super important, car tant que vous êtes convaincu que vous n’êtes pas intéressant, vous pouvez vous attendre à manquer cruellement de confiance dans toute situation de communication interpersonnelle. Prochainement, je tournerai une ou deux vidéos, à ce propos, sur ce site, pour vous en dire un peu plus sur les solutions qui existent. Vous pouvez également nous contacter sur contact@timidite.info si vous désirez plus d’information sur les auto-croyances et la manière de les déconstruire.
      Répondre

  • Brandy ping's dit :

    De très bons conseils de votre part… mais, moi,j’ai un problème d’aborder un sujet quelconque devant les gens à cause de ma timidité excessive… Aidez-moi svp !!!
    Répondre

  • Fanya dit :

    Si je suis dans une réunion, je n’arrive pas à prendre la parole par peur et timidité. Aidez-moi à vaincre ce problème. Merci.
    Répondre

  • mahmoud dit :

    Bonjour et merci pour les conseils. Tout d’abord, j’ai un problème depuis mon enfance et c’est très difficile et angoissant pour moi. J’ai essayé et ressayé, mais ça ne marche pas. A chaque fois que je parle avec les personnes (ami, voisin, collègue, etc.), je me sens incapable d’introduire des arguments et je ressens un manque de confiance en moi. Aidez-moi svp.
    Répondre

    • @ Mahmoud : Pourriez-vous, par exemple, faire l’exercice suivant : pensez à quelqu’un (dans votre entourage ou bien parmi les célébrités) qui représente pour vous la confiance en soi et la prise de parole efficace en public. Une fois que vous avez une personne en tête, revenez me voir. Vous pouvez aussi me contacter par e-mail : contact@timidite.info (sans démarche commerciale).
      Répondre

  • Ersatz dit :

    Bonjour,
    Merci des infos. J’ai personnellement progressivement viré suite à d’intenses angoisses vers une inhibition profonde (émotionnelle et sexuelle) s’articulant autour d’un mutisme douloureux et d’une évidente passivité dans les interactions sociales. Actuellement, j’intellectualise beaucoup et m’auto-observe énormément (trop?) dans un état d’hypervigilance mentale. Je suis suivi mais ne trouve pas encore de dénouement après quelques années.
    J’aimerais bien votre point de vue, et la question est simple: doit-on se forcer ou se dépasser? Est-ce par la répétition de l’effort que l’on parvient à OUBLIER son trouble et à s’oublier soi-même?
    J’ai le sentiment que plus je vois que je suis dans un mal-aise social, plus j’ai l’idée de me forcer et me confronter pour en venir à bout, plus c’est conflictuel et prise de tête, moins c’est naturel et facile d’en « sortir ».
    D’avance merci
    Répondre

    • @ Ersatz : Merci pour votre question, que je trouve extrêmement intelligente. Car, en effet, l’hyper-vigilance n’aide pas forcément le timide. Au contraire, une trop grande attention portée à votre trouble peut, au contraire, accentuer votre émotion, comme vous le décrivez si bien. Je vous conseille vraiment de télécharger notre kit de survie du timide, car il contient plusieurs conseils qui vont dans le sens de focaliser votre attention sur autre chose que vous-même. Ce sont des conseils assez simples, peut-être un peu basiques, mais de bon sens.

      Pour aller plus loin dans la réponse à votre question, je vous conseillerais un truc très simple : au lieu de réfléchir à comment « faire disparaître votre timidité », réfléchissez à comment « augmenter votre confiance ». Les mots sont créateurs de réalité. Mieux vaut, dès à présent, réfléchir « confiance », et non plus « timidité ». Je peux vous assurer que la confiance est quelque chose qui se construit, qui se travaille, qui s’alimente. Est-ce que cela vous parle ?
      Répondre

  • old dit :

    Bonsoir, avez-vous des DVD qui immergent dans de véritables conversations dans le but d’apprendre à les vivre ?
    Répondre

    • @ Olivia : Non, mais c’est en projet… une super idée, en effet. Dans notre section « Parents« , nous avons commencé à le faire. Et nous allons enchaîner avec la communication inter-adultes ou entre jeunes.
      Répondre

  • Salama dit :

    Je suis timide. Je n’arrive jamais à converser et ça m’isole du monde. Svp aidez-moi à vaincre ce problème. Merci infiniment.
    Répondre

  • Gisele WEDIANU dit :

    J’ai un problème. Aidez-moi! Ces derniers temps, s’il me faut prendre la parole ou converser avec les autres, subitement je me retrouve bouleversée, frustrée et je perds totalement du courage. Je demande votre conseil et orientation.
    Répondre

  • Cassidy dit :

    Bonjour et merci pour cet article qui je l’espère va grandement m’aider ainsi que vos réponses aux commentaires. Voilà jusqu’à présent j’avais conscience d’être timide et de ne pas assez parler en groupe, mais je me suis engueulé avec un ami qui m’a dit clairement dit que je ne « servais à rien », car je ne parlais jamais. A partir de ce moment-là, je me suis remise en question et j’ai réalisé qu’il avait raison. J’ai un vrai problème d’élocution et lorsque les conversations s’éternisent, je ne sais plus quoi dire enfin après avoir passé les « coucou ça va ? » et autres choses comme ça. S’il-vous plaît, avez vous quelques conseils à me donner ?
    Répondre

    • @ Cassidy : Merci pour votre partage. Avec tout le respect pour votre ami, je trouve que cette phrase qu’il vous a adressée est extrêmement violente, et peu amicale. Sans hésitation, je peux vous affirmer que vous avez de la valeur, même lorsque vous ne parlez pas. Est-ce que vous diriez d’un bébé qu’il n’a pas de valeur parce qu’il ne parle pas encore ? La parole est de plomb, dit le proverbe, mais le silence est d’or. Cependant, je me permets de vous poser cette question : Avez-vous une explication des raisons pour lesquelles vous éprouvez des difficultés à poursuivre une conversation ?
      Répondre

  • Bng dit :

    Bonjour, j’ai un problème similaire à presque tout les commentaires, c’est à dire je n’arrive pas à m’exprimer (même devant ma famille je ne me sens pas à l’aise). Pour une première rencontre je parle très bien et je suis social voire drôle et, ensuite, une relation a long terme je n’y arrive pas. Je ne me sens pas à la hauteur. J’ai des problèmes d’élocution et je n’ai pas vraiment confiance en moi, je ne trouve que des défauts. Votre post m’a été très utile merci, car je pensais être une des rares personnes.
    Répondre

  • Elodie dit :

    Bonjour
    Merci pour votre article et pour les réponses que vous accordez aux commentaires. Je suis aussi une grande timide, qui se soigne et qui pensais être guérie mais elle est revenue au grand galop récemment lors d’une réunion pro (qui plus est en anglais) lors de laquelle j’ai été incapable d’être source d’idées et même incapable de communiquer avec mes collegues. J’ai peur que ceux ci soient surpris ou interprètent mal mon absence totale de conversation ce jour là. Qu’en pensez vous? J’aimerais les rassurer mais est il utile de revenir dessus ou dois je passer à autre chose? Votre article me pousse à continuer à travailler ce qui est devenu pour moi un handicap. Merci!
    Répondre

    • @ Elodie : Bonjour et merci pour votre message et vos commentaires encourageants. Plusieurs choses ressortent de votre message. Tout d’abord le fait que l’intimidation n’est pas quelque chose que l’on surmonte de manière immuable. C’est un phénomène humain normal, qui peut surprendre encore des personnes plus âgées ou routinières du spectacle, par exemple. Le fait d’être intimidé ponctuellement ne signifie pas forcément une rechute totale et définitive. Je pense que c’est l’attention que vous y accordez vous-même qui imprime le degré de gravité de ce que vous avez vécu ici. Peut-être que vos collègues ne l’ont même pas remarqué, ou déjà oublié, ou interprêté d’une toute autre manière qu’un accès de timidité. Et même si c’est le cas, ils peuvent comprendre un sentiment qui les a probablement déjà pris eux-mêmes, tant la timidité est universelle. Vous avez totalement le droit à un jour plus en retrait ou silencieux. La performance sociale n’est pas une obligation de chaque seconde. Le pensez-vous ? Ceci dit, je ne veux pas zapper votre question ni minimiser ce que vous ressentez. A ce propos, avez-vous vous-même une idée de ce qui vous a bloquée ce jour-là ?
      Répondre

  • Dalianne dit :

    Bonjour et merci pour ces conseils qui vont sûrement m’aider.
    En fait, moi j’ai presque le même problème que Denise, sur le plan sentimental je suis complètement fermée et j’arrive pas à répondre aux questions simples (genre j’arrive pas à lui dire clairement comment il est, comment il se comporte dans la vie de chaque jour), j’arrive pas non plus à lui dire ce que je veux vraiment. Par contre, dans la société, je m’exprime mieux, mais seulement la première fois avec un Inconnu mais plus les prochaines fois. Comment faire ? Merci
    Répondre

    • @ Dalianne: Merci pour votre partage. Oui, il semble que vous n’ayez aucun problème de communication lorsque l’échange ne vous engage pas. Lorsque le niveau d’intimidité ou de dévoilement augmente, vous vous sentez davantage bloquée. Il est peut-être intéressant de réfléchir à ce qui vous fait peur… Vous dévoiler et ne pas être accueillie? Décevoir l’autre? Être déçu par l’autre? Ne pas être à la hauteur? Ne pas être vous-même? La magnifique opportunité que vous offre la timidité est de vous amener à réfléchir à qui vous êtes, comment vous vous percevez vous-même, comment vous percevez l’autre, qui vous voulez être, et avec qui vous vous sentez bien.
      Répondre

  • DENISE dit :

    Bonjour, j’aimerais que l’on puisse m’aider, car je ne suis pas timide, mais j’ai du mal à avoir une véritable discussion. Je ne sais pas quoi dire. Les mots ne sortent pas et ça joue sur ma vie sentimentale.
    Répondre

    • @Denise: Bonjour, et merci pour votre partage. Si ce n’est pas indiscret, est-ce uniquement dans votre vie sentimentale que vous avez le sentiment d’être paralysée dans votre expression, ou bien vous vivez cela dans d’autres contextes aussi?
      Répondre

  • Barbara dit :

    Je manque de simplicité. Je veux être plus explicite dans ce que je dis, surtout quand je donne une explication.
    Répondre

    • @ Barbara : Merci pour votre commentaire. Il y a plusieurs pistes pour gagner en clarté. Tout d’abord il y a le proverbe « Qui se conçoit bien, s’énonce clairement », qui nous renvoie au fait qu’avant d’exprimer une idée, il faut qu’elle soit claire en nous. Vous pouvez y penser à l’avance, ou mettre vos idées sur papier… ça aide. Un autre aspect concerne les émotions que vous ressentez lorsqu’on vous demande une explication… plus vous identifiez clairement vos propres émotions, plus vous pourrez vous positionner clairement. Maintenant, c’est vrai, la timidité peut, par l’émotion qu’elle provoque, vous embrouiller ou vous paralyser le cerveau. Avec le temps, en général, on gagne en clarté. Notre société dévalorise beaucoup les « seniors », mais en vieillissant, on acquière aussi du recul, du calme et de la clarté. Voilà quelques points de vue sur une question très large.
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  • Sandra dit :

    Article très interessant, merci.

    Je suis et j’ai toujours été timide, mais j’avais plus peur de parler au grand public (réel et imaginaire) que de m’adresser à un petit groupe d’individus/ ou à une personne – Contente de dire que j’ai connu une amélioration (pas sûre si l’âge a un rôle? 40 ans!) Ces dernières +- 5 années, j’ai moins peur des gens, car je peux m’adresser à une petite foule de gens (impossible dans le passé!). Qu’en est-il du manque d’assurance en soi? C’est au moins un aspect découvert qui m’a certainement aidée à surmonter mes peurs consciemment – étant devenue + spirituelle, j ai regagné ma confiance petit à petit, en devenant beaucoup moins timide. La psychologie a un rôle important à jouer, toutefois il faut également adresser le problème à un niveau souvent plus profond. Merci pour votre gentillesse. Sandra
    Répondre

    • @ Sandra : Vous n’imaginez pas à quel point votre commentaire nous parle. Nous sommes actuellement en train de beaucoup réfléchir au lien entre spiritualité, ancrage profond (et pas seulement psychologique comme vous dites fort bien) et confiance en soi. Vous vous adressez à des convaincus, à tel point que nous pensons faire évoluer ce site web en ce sens… ajouter la dimension spirituelle, bien plus forte que la dimension psychologique ou relationnelle 🙂
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  • rachid dit :

    Bonjour à tous. Je vous remercie pour ces conseils et je vous informe que vraiment j’ai un problème de communication, surtout pour les réunions de travail professionnelles. Est-ce que vous pouvez m’aider par des conseils afin de discuter plus aisément avec mes collègues et faire des rapports ?
    Répondre

    • @Rachid: Bonjour et merci pour votre partage. Nous allons écrire un article sur ce sujet précis : surmonter sa timidité dans les situations professionnelles. Une chose est sûre : la préparation peut vous aider. Si vous n’êtes pas à l’aise face à vos collègues, il est encore davantage nécessaire de vous préparer, d’avoir les idées claires, la structure de ce que vous allez dire, un support visuel qui permet de décentrer l’attention, etc.
      Répondre

  • yaya dit :

    Bonjour, c’est vraiment intéressant! Moi je ne parle pas, car j’ai des complexes, je prononce pas bien le « ch » et « j ». Pouvez-vous me donner quelques conseils surtout pour faire des réunions professionnelles, je trouve toujours du mal à discuter avec les gens et ça me gâche la vie . Merci.
    Répondre

    • @Yaya : Bonjour! Même si vous prononcez certains sons de manière moins « académique », ce que vous dites peut avoir autant d’intérêt que n’importe qui d’autre. J’avais un ami avec ce type de défaut de prononciation, dont la tactique était de se jeter au feu directement avec humour… du genre, vous inventer une phrase avec que des « ch » et que des « j » pour briser la glace : « Je joue à chuchoter pour cesser qu’on me juge »… cela fera sourire sans méchanceté, et vous aurez rompu la honte en l’assumant. C’est juste une piste, un peu audacieuse bien sûr, mais mon ami l’utilisait à merveille.
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  • Jamal dit :

    Bonjour c’est avec un grand intérêt que j’ai lu cet article. Mais quand je suis dans une situation gênante telle que une réunion ou autre, je me perds et je redeviens comme j’étais et j’arrive pas à mettre en application. Merci de m’aider si vous avez encore d’autres solutions.
    Répondre

  • Sabrina dit :

    Tous ces conseils sont vraiment très utiles, mais il est difficile de les appliquer. J’ai toujours tendance à vouloir faire des efforts pour ne plus être timide car ça me gâche vraiment la vie, mais quand le moment vient je bloque complètement. 🙁
    Répondre

    • @Sabrina : Merci pour votre message. Vous résumez fort bien la difficulté pour le timide qu’il y a entre la théorie et la pratique. Vous pouvez accepter l’idée qu’un conseil est bon, mais avoir du mal à l’appliquer. Il faut un certain temps, et une certaine détermination, pour parvenir à intégrer le changement en soi. Mais la graine est plantée, et la plupart du temps, la confiance finit par arriver 😉
      Répondre

  • bassirou ndiaye dit :

    Aidez-moi.
    Répondre

  • khaled dit :

    Je trouve que les conseils ci-dessus sont très constructifs pour quelqu’un de timide comme moi.
    Bien que j »ai réussi a faire certains progrès, il me reste beaucoup de chemin a faire.
    Répondre

  • marius dit :

    Merci pour cet article. Je crois que je vais mettre maintenant en pratique ce que je viens d’apprendre sur la timidité. S’il y a aussi des personnes qui ont encore d’autres moyens ou suggestions pour vaincre la timidité je suis toujours disponible.
    Répondre

  • Mal adroit dit :

    Article très intéressant pour un timide comme moi qui essaye de s’en sortir…
    J’ai fait des progrès, mais j’ai toujours du mal avec les conversations… En réalité, j’ai l’impression de ne pas savoir discuter, on me lance des sujets, et je ne sais jamais quoi répondre, ça me saoule, car j’aimerais échanger, mais je n’y parviens pas. C’est plus fort que moi et ça me joue des tours dans ma vie professionnelle et personnelle.
    Je me prends trop la tête, savez vous ou se trouve le bouton « off » sur le cerveau ?
    Répondre

    • @ J’adore le coup du bouton « off »… très illustratif de notre tendance, parfois, à trop penser… le jour où vous placerez cet humour dans la discussion, vous serez de la plus agréable compagnie 😉
      Répondre

  • youssouf dit :

    Je vous remercie, vraiment vous avez cité les points essentiels pour mieux communiquer. J’aimerais avoir aussi un texte ou des points essentiels concernant quelqu’un qui parle devant les autres sans maîtriser la langue.
    Répondre

    • @ Youssouf : Merci, c’est une très bonne idée. Je suis convaincu, en effet, que la fragilité linguistique ou culturelle, par exemple due à un changement de pays, peut provoquer un manque de confiance ou une timidité. Je vais y réfléchir.
      Répondre

  • cleybin dit :

    Bonjour, j’ai appris beaucoup de choses en lisant ce que vous aviez écrit. J’ai eu l’impression que vous parliez de moi car je déteste être critiqué, j’ai du mal à exposer mon point de vue et commencer une conversation c’est une chose très difficile pour moi. Merci pour ces bons conseils.
    Répondre

  • @ Andalouz : Nous vous conseillons d’explorer notre sélection d’ouvrages : https://timidite.info/livres/livres/ . Bonne lecture !
    Répondre

  • Andalouz dit :

    Bonjour,
    J’ai lu votre article avec beaucoup d’intérêt et sur certains points, je m’y reconnais. Ma difficulté à moi, c’est qu’avec des inconnu(e)s, je ne sais pas comment entrer en discussion et j’ai l’impression que je n’ai aucun sujet de conversation à amener. Je recherche donc un livre qui pourrait m’apporter de l’aide et où je pourrais puiser des sujets de discussion, une sorte de recueil. Une suggestion ?
    Merci d’avance pour votre réponse, cordiales salutations.
    Répondre

  • Bonjour Mademoiselle Dupin.
    Merci pour votre commentaire.
    Nous sommes convaincus, en effet, que la timidité peut prendre d’autres visages, comme l’agressivité.
    Nous en parlons ici : https://timidite.info/comprendre/les-differents-visages-de-la-timidite/.
    Il existe de bons livres qui vous aident à vous affirmer sans agressivité. Regardez, par exemple, ce qui existe dans le domaine de la « communication non violente ».
    Bien à vous,
    Isabelle et Jean-Marc.
    Répondre

  • Bonjour Frédéric et merci pour votre réflexion originale concernant l’espérance de vie.

    Isabelle et Jean-Marc.
    Répondre

  • DUPIN dit :

    Bonjour je pense être une grande timide alors, sauf que je deviens agressive. J’ai du mal à parler avec mon conjoint, l’impression d’être mal comprise ! Je n’ai que pour but qu’il se sente bien mais je n’y arrive pas. Si vous pouviez m’aider ce serait gentil de votre part parce que même avec un psychologue j’ai du mal à exprimer mes craintes, mes souffrances, mes douleurs intérieures… Merci d’avance et votre texte ma beaucoup aidé
    Répondre

  • Vraiment ces informations sont tellement importantes, surtout pour les étudiants et les élèves sans oublier les enseignants de tous les niveaux car la peur tue tout sans le savoir. Et donc, la timidité est la source de la diminution de l’espérance de vie.
    Répondre

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