D’un côté, il y a ces croyances qui incitent à baisser les armes : « Je suis comme ça », « C’est dans mon caractère », « On n’en meurt pas », « Il y a des choses plus importantes »…
De l’autre côté, il y a ces conseils farfelus, ces arguments réducteurs et ces remèdes de charlatans : accumulateurs turboluminescents, bromure d’acide phosphorique, régime sans épices, disques d’autosuggestion, pierres précieuses de protection, pilules miracles,… L’imagination des marchands est à la hauteur de ce que les timides sont prêts à dépenser pour se débarrasser de leurs frustrations (1).
« Il n’y a pas, il ne saurait y avoir de timidités incurables »Jagot
Entre les deux, un chemin existe, pas forcément une autoroute, plutôt un sentier de randonnée, qui permet de regagner du terrain sur les croyances et habitudes acquises. La récompense est au bout de ce chemin. Les personnes qui parviennent à apprivoiser leur timidité en retrouvent leur joie de vivre. Et l’assurance qu’elles acquièrent est de loin préférable à l’aplomb spontané de ceux qui ignorent tout des écueils dans lesquels ils peuvent sombrer.
Sur la route de la guérison, le timide devra vaincre plusieurs obstacles. Le premier d’entre eux, et non des moindres, est de dépasser la honte de s’avouer timide, et d’accepter de réaliser un travail sur soi. Viennent ensuite la crainte de perdre son identité et la difficulté à changer un style de vie pratiqué de longue date. L’entourage pouvant également constituer un frein au changement.
Toujours est-il que OUI, vous pouvez vous sortir de la timidité… d’autant mieux que vous en êtes à la source ! Les thérapies cognitives et comportementales, en particulier, ainsi que le coaching spécialisé dans les peurs sociales, ont démontré leur efficacité face à la timidité et même face à la phobie sociale. Comme en témoigne un rapport émanant de l’Organisation Mondiale de la Santé.(2)
Toutefois, ces thérapies ne constituent pas, à nos yeux, la seule et unique voie pour s’en sortir. Un travail sur soi-même, bien inspiré et bien documenté, peut suffire à grandement progresser. C’est avec cette conviction que nous éditons ce dossier.
Vaincre sa timidité ne signifie pas que l’on devienne imperméable à toute forme d’émotion liée à la vie sociale. On peut guérir de la timidité, pas de l’intimidation : la nuance est importante. L’émotion d’intimidation provoquée par la présence des autres ne disparaît jamais véritablement. Pas plus que la sensation de chaleur lorsque vous approchez vos mains d’une flamme. C’est la manière de gérer cette émotion que l’on peut parvenir à modifier. De manière à ce qu’un même signal n’entraîne plus une avalanche de panique ou une inhibition, mais des pensées confiantes et positives.
Pour tordre le cou à sa timidité, il convient d’agir à plusieurs niveaux :
Sans cette triple action, le travail risque d’être vain. C’est pourquoi certaines solutions, comme le théâtre ou la relaxation, ne sont pas mauvaises, mais simplement incomplètes.
(1) B. Jolibert, L’éducation d’une émotion — Trac, timidité, intimidation dans la littérature, L’Harmattan, Education et Philosophie, 1997, pp. 176-177
(2) World Health Organisation, Treatment of Mental Disorders : a review of effectiveness, Washington DC, American Psychiatric Press, 1993
Bonjour
Je suis très renfermé sur moi même, ne sors quasiment pas, et n’ai pas eu de relation amoureuse, car je n’ai jamais pu avouer mes sentiments pour les autres, par peur de la réponse, peur de « perdre » cette personne qui me plait tant. Actuellement au lycée, je ne vais pas voir les autres, je reste dans mon groupe et me sens parfois, voir souvent exclu. On me dit souvent que je devrais m’inscrire au théâtre pour prendre confiance en moi, mais je ne peux pas, car j’ai peur du regard des autres ; et je ne sais pas par quoi commencer pour changer ça. J’ai été voir un psychologue, sans succès. Si on pouvait me donner quelques renseignements.
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Bonjour,
Ce que vous nous partagez est très touchant et constitue le cœur du paradoxe de la timidité : plutôt que d’essuyer un refus, nous préférons parfois « perdre » immédiatement la personne en ne tentant même pas de l’approcher. En disant cela, je sais que vous en voyez la contradiction. L’idéal serait que nous ayons davantage peur de ce renoncement immédiat que du fait d’oser essayer. C’est quelque chose qui se travaille, de manière progressive.
Selon vous, qu’est-ce qui explique que le fait de consulter un psychologue n’ait rien réglé ? Votre manque d’affinité avec la personne ? Votre difficulté à parler en authenticité ? Le découragement dû à l’absence de résultats ? Autre chose ?
Je vous souhaite une belle journée,
Jean-Marc
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Bonjour. Je suis timide car cela joue sur mes relations amoureuses qui ne durent jamais, le fait de voir la solitude comme une délivrance, la frousse de m’exprimer en public , de m’ouvrir aux autres. Besoin d’une thérapie pour cela .. merci
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Bonjour Alexis,
Je vous invite à consulter un psychothérapeute si vous en ressentez le besoin et si vous en avez les moyens.
Sachez aussi que la peur de parler en public est la peur n°1 des êtres humains… encore plus grande que la peur de l’avion ou la peur des serpents! Donc cela n’a rien d’anormal et cela peut beaucoup se travailler.
Avez-vous une idée de l’origine de votre timidité ? J’ai récemment posté une vidéo à ce propos: https://www.youtube.com/watch?v=yFiKYN6JYyU.
Je vous souhaite bonne chance,
Jean-Marc
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Bonsoir,
Si je laisse un commentaire ici aujourd’hui c’est d’abord parce que je suis un timide et aussi parce que ce matin je me suis senti une fois de plus ridicule devant mes collègues en réunion de coordination. J’ai perdu mon latin, ma capacité à réfléchir sereinement pour une question toute simple (maintenant) et pour laquelle j’avais des éléments réponse appropriés!!!! De fait, la peur de parler m’a inhibé le cerveau et le stress m’a envahi. Il faut dire que je suis en permanence stressé, même parfois par des évènements vraiment des plus banales. Ca m’agace!!
@Suki, je m’identifie à 95% à la description que tu as faites de la situation qui est la tienne. J’ai 29 ans aujourd’hui et je me sens comme un enfant devant les autres. J’ai la fâcheuse tendance à me dévaloriser en permanence, à me considérer comme inférieur aux autres. Et pourtant je dois avouer que j’ai beaucoup évolué dans les relations interpersonnelles par rapport à il y’a 5 ans, toutefois je continue de maintenir à distance mon entourage, la solitude étant pour moi le seul moyen d’avoir un peu de paix et de quiétude dans mon esprit. Ce que les autres pensent ou disent de moi, ce que je crois que les autres pensent et disent de moi a le pouvoir de me destabiliser considérablement. Les situations conflictuelles sont très difficiles à gérer pour moi et je préfère en général les éviter.
Je ne me connais pas et devant les autres je suis presque toujours entrain de jouer un rôle, mais je me fais presque toujours démasquer, Comme ci cela ne suffisait pas, je souffre d’hyperhydrose palmo plantaire, c’est à dire que j’ai les pommes de mains et plantes de pieds en sueur les 3/4 du temps et je n’en suis pas fier. Toute émotion forte agit en moi comme un catalyseur de transpiration et pour essayer de résoudre ce problème je me suis construit une personnalité de « faux calme », ce que je sens au fond de moi que je ne suis pas. Je ris de tout et je suis en permanence entrain de blaguer, certainement pour cacher mon mal être. Bavarder et m’amuser sont deux choses qui je sens au fond de moi font partie de ma personnalité (imaginaire), mais je le fais très peu, trop timoré pour m’affirmer et m’assumer.
Je ne me sens pas bien du tout, j’ai comme un nœud dans la poitrine en permanence et le ventre mou. J’ai peur de rater complètement ma vie à cause de ma timidité. Malgré ma volonté de m’améliorer (elle est forte), les situations comme celles de ce matin me rappellent que je suis toujours en captivité à l’intérieur de moi même. J’ai vraiment besoin d’aide.
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@ Raoul : En tout cas, vous avez une capacité et une clarté d’expression phénoménales. Ce qui me fait penser qu’une fois vos angoisses résolues, vous serez quelqu’un de très expressif. La volonté (forte) que vous évoquez devrait être un moteur vers la confiance. Lisez les conseils sur ce site, et faites-vous aider, en effet, si c’est nécessaire, par une personne externe (psychologue).
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Bonjour,
Je me permets de poster sur ce site car j’estime que vous faites un excellent travail notamment au niveau de la qualité de vos dossiers. Bravo !
Par ailleurs, je suis dans la même démarche que vous j’accompagne depuis maintenant quelques années des personnes handicapées par leur timidité maladive à s’épanouir et s’en débarrasser définitivement. C’est là où je suis en désaccord avec la position de Christophe André qui pense que la timidité pathologique ne peut se guérir définitivement. Car en plus de mon propre exemple d’ancien grand ( très grand) timide maladif, nombreux sont mes patients qui s’en sont débarrassés définitivement, car je pratique une approche naturelle différente de la TCC.
Merci de vos efforts d’informations concernant ce trouble qui en effet peut gâcher complètement une vie
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Bonsoir ! Tout d’abord bravo pour votre site et merci pour votre travail, ça fait chaud au coeur.
Je suis timide, moi aussi. Depuis jeune, on m’a caractérisée comme une fille « dans la lune » (professeurs), timide (parents), etc. Du coup, c’est devenu quelque chose de normal chez moi, mon caractère. En fait, à côté, je suis extrêmement je-m-en-foutiste et quand on est jeune, on se prend moins la tête, sur le comportement avec les gens, les relations, etc. J’ai quand même des amis et ai toujours effectué des sorties, été pas mal dehors, etc. J’étais juste moi, acceptée, bref pas de problème vraiment. Socialement, j’étais juste la fille qui ne parle pas trop quoi haha, je gardais une distance avec les gens.
Avec les années, pourtant je suis très jeune, 20 ans, les « remarques », qui n’en sont pas vraiment, car les gens ne pensent pas forcément à mal quand ils le disent, comme j’ai vu plus haut, « n’ai pas peur » , « non mais elle est timide » , ou par un proche en particulier, « prends confiance en toi »… Et puis en grandissant on prend plus en compte comment on est perçus en tous cas enfin pour moi cest devenu de pire en pire. Je sais pas si cest devenu de pire en pire mais je me rends de plus en plus que je suis très timide en fait. C’est drôle je pourrais presque dire que je m’en rendais pas compte, j’étais juste comme ça, introvertie, et puis, y’a les gens qui veulent soi disant t’aider… Qui se croient malins et la famille… Qui font des réflexions donnent des conseils à des problemes qu’en fait on se pose pas forcément à la base. Qui en fait se melent trop de la vie des autres alors qu’en me laissant tranquille je me serais surement ouverte avec l’age, comme on l’aurait tous fait… Ma famille, bien que très gentils avec moi, enfin surtout ma mère, que j’adore, qui elle nest pas du tout timide, mais voilà elle me rappelle trop souvent que je suis timide sans pour autant vraiment me pousser à ne plus l’être. Je sais qu’elle ne le fait pas exprès je ne le lui en veux pas du tout.
Votre site m’a tout d’abord amenée à votre article « Quelle eest l’origine de la timidité ? ». Il a vraiment répondu à plusieurs de mes questionnements. Mes parents m’ont je pense idéalisée, car ils ne m’ont jamais humiliée ou quoi, mais m’ont plutôt couvée, même si j’ai toujours eu une certaine liberté bref. Ils sont chacun d’origine différente, du coup au niveau de la culture.. Et sont expatriés, du coup j’ai vécu du déracinement je me suis beaucoup retrouvée dans cet article. Je dis souvent « ne pas savoir me comporter en société », et en ce moment un de mes problèmes, c’est cela. Je suis rentrée en France définitivement et souvent je ne sais pas vraiment procéder avec l’entourage et dans les rues, métro, commerces surtout, il m’arrive souvent d’angoisser.
Le remède à tout cela est bien sûr mon « je-m-en-foutisme » qui fait que j’arrive à juste en avoir rien à f….. de tout, et puis il y a la bière haha, c’est mon remède j’avoue. Je trouve que je me débrouille plutôt bien mdr, en apparence je peux avoir l’air d’une fille « normale » juste calme, qui parle pas trop. Mais dès qu’on apprend à me connaitre, ça se voit je suis juste trop timide mdr. Et ça me fait ch… et justement, à l’opposé de tous les témoignages que j’ai pu lire, je suis moins timide avec les gens que je ne connais pas bien qu’avec des amis. Enfin, disons que ça va et puis dès qu’une personne me connait trop bien, ça dépasse un « pic de timidité » haha et c’est vraiment ch….. Car du coup comme la personne me connait trop bien, je m’interdis de faire ou dire des choses, d’être folle, bref.. Je me demande souvent si c’est pas juste justement mon entourage très proche, amis proche, famille avec qui je suis en fait le moins même. Et puis, je ne sais plus vraiment qui est le vrai moi-même du coup mdr, bref…
Le vrai problème vient maintenant. Le travail. Haha. C’est tout à fait différent du lycée et de l’université etc. Ayant fini le lycée il y a 1 an et demi maintenant, j’ai commencé l’univ puis ai abandonné, et du coup, j’ai connu le monde du travail. Qui est vraiment différent du lycée, parfois justement, comme j’ai lu dans un témoignage plus haut, je me demande si je pourrais vraiment travailler un jour… Pour l’instant je suis jeune, du coup je fais juste très gamine et disons que je m’en fous, c’est le boulot, j’suis pas là pour me faire des amis, mais ça peut agacer un patron, plus tard, car je me bloque vraiment dans ce nouveau monde qu’est le monde du travail, où il faut être adulte, etc, déjeuner, café, blague avec les collègues, clients, patrons… ce qui au niveau de ma timidité est très difficile, car les caractéristiques qu’on nous demande dans le monde du travail sont « coopération », « travail d’équipe », contact avec le client, spontanéité, ASSURANCE, CONFIANCE EN SOI, montrer le meilleur de soi-même…. Bref, c’est dur! Moi je peux rigoler et m’en foutre, pour oublier ma timidité et tous mes questionnements et parano, mais être sérieux, au taff et tout, je me bloque…
Mais je suis consciente de tout cela et j’essaie de faire des efforts, vraiment, d’ailleurs sinon je serais pas tombée sur ce site! Je pense souvent à me barrer loin et tout changer, nouveau tout… Mais bon, c’est un peu fuir, on ne peut pas effacer sa vie, mais c’est vraiment ce que je souhaite parfois … En ce moment surtout, j’essaie vraiment de changer, du coup je n’arrive plus à voir ma meilleure amie, qui depuis cette année m’angoisse enfin bref. Je pense aussi que justement j’ai besoin de m’isoler plus, car en tant qu’introvertie, j’en ai besoin, et la présence de monde autour de moi me rassure, me distrait, mais je suis toujours dans mon coin, et je commence à me rendre compte que cela ne sert à rien de sortir autant pour rien, d’économiser mon énergie, je me repose beaucoup ( au niveau « social » disons, je m’isole un peu, mais pas par dépression), même si je travaille et que j’ai justement en face ce nouveau problème « social », je ne sais pas du tout me comporter dans cette situation. Cela me fait beaucoup de bien de m’isoler de mes amis, de garder de la distance. Je me rends compte que je me dois juste de garder une certaine distance avec les gens car je suis très ou trop pudique. Je pense pouvoir vivre avec. Jusqu’au lycée, j’étais assez solitaire et j’étais bien comme ça, mais depuis le lycée je pense que je me suis trop prise pour une fille « sociale » mdr et que ça m’a énormément fatiguée. Je me suis beaucoup rapprochée de mes amis, j’ai eu une meilleure amie, alors qu’avant pas vraiment. Je dois prendre plus de temps pour moi et rester tranquille. Je me sens beaucoup mieux.
Mon copain m’a aidé et m’aide, même si parfois il m’enfonce un peu, mais ça m’aide en même temps. Au début, j’étais très craintive. Maintenant, j’arrive à avoir plus confiance en moi et je suis moins susceptible. J’aimerais beaucoup justement pour lui réussir à être vraiment moi-même, car en même temps qu’il admire ma timidité pour les qualités qu’elle représente, il sait également les défauts qu’elle représente. Et justement lui est aussi un peu timide mais est plus détendu, surtout avec moi du coup, je me rends compte que j’aimerais être plus détendue avec lui, moi aussi. Il sait que je ne m’aime pas, etc et me comprend, lui non plus ne s’aime pas vraiment, mais il le faut dans la vie.
Je valide le commentaire de Dubwise, le « son » comme il dit 😉 m’a beaucoup aidée, et ce mouvement etc, où tout le monde est mélangé, où on est pas de telle ou telle origine ni de tel ou tel milieu social etc, mais juste des copains, des gens, des humains quoi, où on ne te reproche pas ta façon d’être, où tu peux être bizarre, tranquille ^^!
Bref, merci de m’avoir lue, merci à tous pour vos témoignages tous très touchant et merci pour le site ! On s’en sortira ouais! ^^
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Mais quel beau partage ! Les gens comme vous font du bien à ce site web, car vous prenez le temps de rentrer dans la finesse de vos émotions. Vous vous retrouvez à travers certains témoignages, et pas à travers d’autres. Chaque timidité est singulière.
A vous lire, j’ai l’impression que vous vous écoutez finalement assez bien, que vous avez tout de même une certaine joie de vivre, et que vous tissez ou avez tissé des relations. Vous avez d’ailleurs, ici même, le sens de la communication et même de la gratitude.
Peut-être que pour vous, les autres sont « OK » (vous n’avez pas tant que cela peur d’eux, dirait-on), mais vous ne vous sentez pas « OK ». Vous ne vous aimez pas suffisamment vous-même. D’où pourrait venir ce sentiment ? Et surtout, connaissez-vous ce vous-même profond ? Que désire-t-il ? Je n’ai pas de conseils à donner, juste des questions, auxquelles vous n’êtes d’ailleurs nullement obligée de répondre. Elles demandent parfois du temps.
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Bonjour, j’ai 21 ans et depuis longtemps je n’ai jamais reussi à avoir des relations d’amitié profonde. Je n’arrive pas à interchanger et les autres ne me trouvent pas attrayantes, ils viennent peu me parler de tout et de rien même ceux avec qui je suis tous les jours à l’université. J’ai eu deux meilleurs amis avec qui je pouvais tout dire, mais je ne me rappelle plus comment cela c’est passé. Mes parents sont tristes de voir que je ne sors pas, mais je n’ai pas bcp d’amis, juste des gens avec qui je discute bien sur le coup mais sans plus après. J’ai l’impression d’être différente j’aurais tellement aimé savoir blaguer, échanger avec les autres facilement, mais plus j’essaye, plus j’ai l’impression d’imiter. J’en arrive même à penser que je vais finir ma vie seule. Si d’autres gens sont dans le même cas, on pourra s’entraider sur un groupe dans Facebook, par exemple. Je vais en créer un sous le nom de «timide», ça nous stigmatise un peu, mais d’autres gens pourront trouver le groupe. Je suis un peu comme John.
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Bonjour Marie. Nous venons justement de créer un groupe Facebook : https://www.facebook.com/groups/350155562002013/. Vous y êtes bienvenue.
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J’ai toujours été très timide et réservée dès mon plus jeune âge et cela empire avec le temps. Demander mon chemin à quelqu’un, répondre au téléphone, demander des informations administratives, etc. sont devenus un vrai calvaire et difficilement faisable et je redoute qu’avec le temps, ce soit carrément impossible. J’essaye de changer, mais dès que je suis face à une situation typique de devoir parler avec quelqu’un je me braque, le regard fuyant, la vision trouble et la tête qui tourne et je n’ai qu’une envie, m’enfuir en courant pour éviter un malaise. Je ne sais plus quoi faire.
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@ Aurore : Merci pour votre partage très clair. Il est manifeste que vous êtes dans une phase de grande angoisse. Dans un tel cas, honnêtement, nous vous conseillons de vous faire accompagner, ne serait-ce qu’un bref moment, par un psychologue en qui vous auriez confiance. Il existe d’innombrables solutions pour reprendre confiance en vous. Mais en l’absence de contexte (votre histoire familiale, votre vécu, votre contexte de vie,…), il m’est difficile de vous aiguiller vers une solution précise. Surtout ne restez pas enfermée dans votre peur qui, comme vous l’expliquez très bien, grandit. Il faut enrayer ce cycle angoissant en agissant. Par exemple en contactant une tierce personne habilitée à vous accompagner. Ou alors, si vous en sentez la force, vous obliger vous-même à réaliser de petites actions qui vous font peur, pour vous obliger à continuer à vous exposer. C’est la clé, que nous essayons d’expliquer ici.
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Et pour tout les pessimistes et misanthropes comme moi, ne perdez pas espoir ! La guérison peut se faire de manière magique. Si, si, la famille, moi je le dis.
J’ai toujours été timide depuis le début de ma chienne de vie (juste le fait qu’on vous colle l’étiquette « timide » sur le front par vos parents, car il s’agit de la réalité puis qu’on vous assimile uniquement à ça au sein de la famille aggrave d’autant plus je trouve).
J’ai toujours ressenti de l’angoisse face au changement et l’exposition de moi-même (particulièrement lors du passage à une classe différente lors de l’enseignement secondaire : collège, lycée).
Mais malgré mon surpoids, ma peur des autres (uniquements les non-potes), ma haine profonde de moi-même, mon caractère détestable (je vis avec moi-même 24h/24, 7j/7 je sais ce que je dis :D), mes grosses lacunes en terme d’expression de mes émotions, ma prédominance à faire la gueule, et encore un petit peu de dégoût de moi-même … ça va plûtot bien. Pourquoi ? Y’a eu du chemin oui. Mais c’etait pas si long que ça en fin de compte vu que le voyage était franchement cool et assez marquant pour me faire changer d’état d’esprit.
Si on revient sur mon adolescence, j’ai beaucoup broyé du noir tout en ayant eu une vie pas si mal : j’avais mes moyens d’évasion à la réalité (cinématographie, jeux-vidéo), j’avais les potes du quartier, j’avais les potes de cours, j’étais un élève moyen, j’étais dans une école privée mais c’était assez drôle au final, je fais partie des riches dans l’histoire de l’humanité (avoir un toit au dessus de la tête + à manger sans « restriction » suffit amplement pour être riche selon moi). Bref, je sais pas si j’étais en « pseudo-dépression » mais objectivement j’ai pas dû être un gosse malheureux. Subjectivement j’ai l’impression que oui (l’autosabotage n’est-ce pas).
Et à un moment dans l’histoire, à un point donné de l’espace temps, l’effet papillon suite à une rencontre.
Je rencontre deux très (très) vieux potes de l’école primaire en ville. Ils vont en soirée dans un bar où il y avait de la musique. On discute dans la rue de tout et de rien et l’un d’eux me parle d’un jeu vidéo qu’il a acquis récemment. Quelques jours plus tard, je décide de l’acheter (en plus il avait l’air un peu teubé, je sais pas ce qui m’a pris). A partir de là, mon très vieux pote et moi nous nous sommes vus de manière régulière. J’ai réappris à savoir qui il était et il m’a fait découvrir pas mal de choses. Notamment UN truc qui m’a fait sortir de cette putain de timidité : le son.
J’ai jamais été attiré par aucun style musical quelque que ce soit. J’aimais les musiques que j’écoutaient mais ça s’arrête là (OST de jeux / films / séries / un peu de rock, punk, …). Et le jour ou j’ai été en soirée avec lui … La claque … Le point de non retour … Le choc. Comme un gosse qui rentre dans le monde de Narnia. La comparaison est super bien choisie, car il s’agit vraiment d’un autre « monde » en soirée (ceux qui font des freeparty savent de quoi je parle) ; et je kiff à un point de ouf.
(je ne dirais pas le style de musique, je garde du mystère :D).
En m’exposant de plus en plus régulièrement à ce genre de soirée, ma timidité à disparu progressivement sans que je m’en rende compte et sans fournir le moindre effort (de même que mon poids).
Pourquoi ? COMMENT ?
Car ce genre d’évènement rassemble un groupe d’individu ayant tous le même but commun : le son.
Car ce genre d’évènement rassemble des personnes LIBRES.
Libres de venir avec un plot sur la tête, libres d’aller faire un calin à un arbre (big up mère nature !), libres d’aller pisser sur un petit bout de terre en extérieur, libres de crier où et quand il le veulent, libres de divaguer, libres de faire ce que la société leurs interdit. Libre.
Ce monde extravagant a bouleversé ma notion de « normalité » et m’a débridé envers l’inconnu (et continue encore).
L’environnement dans lequel tu vis et souhaites vivre te définira, je trouve. De même que l’expression « Dis-moi qui sont tes amis et je te dirai qui tu es » peut en dire long.
N’ayez crainte, je suis encore un petit peu timide selon les situations (monde du travail, prise de parole en public,…) mais cela ne m’apporte plus aucunes barrières oppressantes. Je me définis encore comme un timide, mais cela ne me dérange pas le moins du monde puisque je ne suis plus « handicapé » sur ma prise de parole et ma manière d’agir avec des personnes autour. Je dis ce que je veux, quand je veux, sur le ton que je veux (tout est relatif, je suis encore assujetti à la soumission à l’autorité comme nous tous).
Sur le point social je vais bien mieux. En revanche sur le plan sentimental, l’adjectif adéquat serait : « catastrophique » et « chaotique ». Je reste encore et toujours avec un gros handicap pour aller aborder les inconnues (uniquement les inconnues du sexe F, les M aucun blocage). J’espère arriver à résoudre ça un jour pour ne pas crever seul comme un rat que l’on retrouverait 1 semaine après sa mort dans un coin de l’appartement.
Mon mal-être et la stagnation dans le stade « malheureux » ne tient maintenant plus qu’à ce fil. Mais il est si dur à couper…
Mais bon, la vie est si belle, n’est-ce pas ? Pas sûr pour autant…
Bref, je fais un check à tous les timides. Big up, vous avez une vie bien plus dure que les autres, ce qui fait de vous des personnes bien plus fortes (en plus avec les apparences de nos jours, jte jure). Tenez bon. En même temps est-ce qu’on a vraiment le choix ?
We keep going, walking on shits that we just dispose in front of us every fu***** 3 miles. Where and when can i buy magic shitproof boots?
Prenez soin de vous.
PS : Merci aux rédacteurs et aux concepteurs du site pour votre boulot sur ce superbe site !
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@ Dubwise : Merci pour ce super témoignage de vie. Hyper encourageant, qui « sonne » juste et fort, et pourtant avec des nuances. Un des plus beaux témoignages que nous avons été amenés à lire en dix ans. On vous souhaite de couper ce dernier fil dont vous parler, car vous êtes quelqu’un de très sociable et de très vivant.
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@ Jean-Marc Hardy : J’avais oublié le @.
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Merci pour vos encouragements, encore. Je vois ce que vous voulez dire. Pour moi réussir, c’est devenir fier de soi en ayant réalisé de belles choses, aller toujours plus loin. Les qualités à avoir pour moi sont la confiance et l’estime de soi, l’envie de créer des liens, avoir la force d’affronter les problèmes et les erreurs.
Pour l’instant en effet, je ne fais pas grand chose, je me décourage vite (et encore, il me faut la force de commencer quelque chose), je suis terrorisé pour un rien, au niveau social et amoureux, c’est le vide, je trouve tout ça vraiment compliqué, j’ai l’impression qu’il faut un diplôme math supp pour comprendre. Je vois que le monde est d’une injustice et d’une complexité énervante.
Tout ça pour dire que aujourd’hui, j’ai le contraire des bonnes qualités, donc je ne donne pas cher de ma peau pour l’avenir.
Merci pour votre soutien.
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@ John : Ce qui est positif, dans votre dernier message, c’est que vous avez dit « pour l’instant » ou « aujourd’hui »… car, en effet, tout ceci, c’est votre sentiment pour l’instant, mais cela peut changer. Envoyez au diable le « Je ne donne pas cher de ma peau »… là, vous êtes de nouveau hyper sévère avec vous-même. Il est bien rare, dans le monde actuel, de voir des jeunes de 17 ans se poser autant de questions avec autant de consistance. C’est pourquoi, moi, au contraire, je vous prédis un bel avenir.
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Merci beaucoup pour vos encouragements. J’apprécie vos idées, j’en utilise déjà pas mal depuis longtemps : réfléchir à ce que je veux, essayer de me rappeler de mon enfance, faire du sport (tir à l’arc) et j’écris beaucoup. Pour le psy, j’en ai essayé quelques-uns, mais je n’ai pas non plus de machine à sous malheureusement (trajet, pas de remboursement, etc…). Pourtant je me suis précipité pour de l’aide mais avec le temps et les constatations :/
Au niveau du périmètre d’échecs, je sais parfaitement ce que je fais; je suis soit dans l’extrême, soit dans le « rien » c’est à dire que si je me rate dans un contrôle en français par exemple, je vais me dire que je suis pas intelligent, nul et que ce manque de compréhension ou de mémoire va m’être fatal dans plusieurs domaine (social et amoureux). A cause de ce système je me « pourris » instantanément dans tous les domaine en partant d’un seul. Ce n’est pas très marrant pour avancer.
Je considère que dans la vie, si on veut réussir il faut avoir certaines qualités, mais je ne les ai pas, je les cherche plutôt.
Merci pour le temps que vous m’accordez.
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@ John : Vous portez déjà consciemment une partie de la réponse, en disant « je vais me dire que… », vous êtes conscients que c’est votre propre regard qui est trop cruel ou trop catégorique (voir la page « comment modifier ses pensées », sur ce site). Vous êtes pour le moins sévère avec vous-même. Qu’est-ce que réussir veut dire ? Quelles sont ces qualités indispensables, selon vous ? En tout cas, vous voyez que, pour quelqu’un de timide, vous avez énormément de répartie. Un jour, un collègue bienveillant m’a dit, en me lisant à l’écrit : « Si tu t’exprimes bien par écrit, il n’y a pas de raison qu’un jour tu ne t’exprimes aussi bien à l’oral ». Il avait raison. A l’époque, je ne pouvais pas imaginer qu’un jour, je donnerais des conférences. Et je vous renvoie sa remarque, car vous vous exprimez avec beaucoup de consistance. Et en réalité avec bien plus de nuance que le jugement que vous portez sur vos compétences. Ce ne sont pas vos compétences, innées ou acquises, qui feront la différence, selon moi. C’est la douceur avec laquelle vous allez devenir capable d’envisager de cheminer dans la vie sans porter sur vous-même ce jugement si total, si définitif et si paralysant. Vous allez faire pousser cet « autre chose » encore un peu flou dont vous parliez. Et cela demande la patience d’une plante. Et vous allez y parvenir. Je vous partage uniquement mon sentiment. Pas nécessaire d’être d’accord avec moi 😉
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@ Jean-Marc Hardy : Que voulez-vous dire par « creuser » ? Comment faire ? Merci pour vos réponses.
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@ John : Je voulais dire de saisir chaque piste d’avancement. Par exemple, réfléchir à qui sont vos parents et à qui vous voulez être, au fond de vous, indépendamment de vos parents. Essayer d’agripper des bouts de rêve d’enfance (ce que, ne serait-ce qu’un moment, vous avez désiré être). Identifier le périmètre de ce que vous ressentez comme des échecs. Dans le domaine amoureux (particulièrement difficile à construire à l’adolescence), dans le domaine scolaire, dans le domaine social. Je suis convaincu qu’en avançant pas à pas vers vous-même, vers les questions qui se posent à vous, vous faites de l’ombre à votre timidité. Une tierce personne peut vous aider à avancer, même si j’entends que vous n’avez pas eu de bonne expérience avec les psychologues jusqu’ici. Parfois, il faut contacter quatre personnes avant de trouver celle qui vous apporte des clés. Mais les clés sont en vous, surtout. Autre piste : trouvez des moyens d’expression de votre découragement, autres que l’autosabotage que vous évoquez… écrire, dessiner, faire du sport, éclater votre désespoir noir sur une feuille blanche, avant de reprendre et choisir de nouvelles couleurs. Perdre votre peau, celle qui vous déprime, pour en faire pousser une autre, celle qui vit en vous. Je ne prétends pas avoir la science pour vous aider. Je vous donne des pistes, car vous me semblez avoir, derrière votre découragement, beaucoup de consistance.
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@Jean-Marc Hardy : Merci pour votre réponse si compréhensive, je sais que mon père s’est parfois montré trop brusque mais mes quelques souvenirs ne descendent pas assez jeune (6 ans mini) car je pense que ça vient de plus loin, car ma mère est trop protectrice avec moi et, de plus, mes parents souffrent ou ont souffert de timidité je le sais.
Quand à mes échecs et regrets, la seule touche positive est que j’essaie de me dire qu’il faut tenter une autre technique, autre chose, c’est assez flou. Sinon je m’autosabote encore plus, je désespère encore plus et j’arrive à des extrêmes comme l’envie de me suicider, en ayant envie de m’endormir à jamais, c’est ce que je veux tous les soirs. Croyez-moi, je suis à bout de force, tout mes efforts n’ont servi à rien.
Merci, bonne journée.
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@ John : Bon jour ! Bonjour en deux parties, cela redonne du sens aux mots 😉 C’est surprenant, nous avons des choses en commun. Moi-même, j’éprouvais, et j’éprouve toujours, beaucoup de difficultés à remonter plus loin que mes 6 ans. Or, selon de nombreux psys, il s’agit d’une période primordiale de construction de notre personnalité. J’entends votre découragement, qui va jusqu’à l’envie de disparaître. Parfois, bien que très jeunes et avec toute la vie devant nous et ses possibilités d’essais et erreurs, nous nous sentons presqu’au bout. Ce découragement est aussi un terreau pour que pousse cet « autre chose » dont vous parlez et qui est pour vous encore flou. Vos efforts ne vous ont pas amené où vous le souhaitez jusqu’ici. Votre découragement est bien réel. Mais il y a tant de pistes dans ce que vous exprimez. Creusez ce flou qui se construit, donnez-lui corps. Creusez vos lointains souvenirs (un moment donné, je suis devenu un vrai détective à la recherche des odeurs de mon père disparu 😉 Cela m’a aidé à me (re)séparer de lui et aller vers moi. Belle piste aussi que la conscience d’une mère trop protectrice. A 17 ans, si votre mère vous aime, vous risquez, en désirant lui plaire en retour, même inconsciemment, vous éloigner de vous-même. Peut-être êtes-vous un autre que ce qu’elle attend de vous. Ce ne sont que des pistes. Agrippez donc chaque piste qui se présente à vous, et avancez avec votre lampe de poche. Partez à la recherche de vous.
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Bonjour, j’ai bientôt 17 ans, je suis quelqu’un de timide et en manque de motivation depuis mon enfance mais avec l’âge, j’ai perdu encore plus de confiance et d’estime en moi. Faut dire que les relations avec les autres se sont compliquées, l’avenir qui se profile, les échecs et regrets, rien n’a facilité les choses. Depuis quelques années maintenant, je pleure, je soupire, j’ai des envies suicidaires, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue pour moi, je ne sers à rien ou alors au stricte minimum.
J’ai lu quelques un de vos dossiers, ils sont très bien mais j’aimerais réagir. Je vois que la relaxation ou le théâtre ne suffit pas, je fais de la relaxation en ce moment, j’ai fais du théâtre pendant un an mais ça n’a rien fait ; l’intimidation reste pour toujours, des personnes ne se libèrent jamais de la timidité après des années d’efforts ; j’ai tenté des psychothérapies, un psychologue mais rien ne fonctionne tellement que maintenant je déteste ce milieu alors je ne peux m’empêcher de faire un constat : je me sens découragé, rien ne marche, je resterai au moins un peu timide pour toujours si jamais je ne suis pas la voie de ceux qui l’affronte et qui ne change pas mais je risque fortement de les suivre, je ne peux plus, je ne trouve pas de motivation à la vie, je ne vois pas à quoi elle sert, on me demande trop de chose, trop de temps.
Merci pour votre compréhension.
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@ John : Bonjour, et merci d’avoir pris le temps d’écrire ce message. Nous ressentons à quel point vous vous sentez pour le moment découragé. Sachez que nous ne sommes pas psychologues de métier scientifiquement habilités à accompagner les personnes. Cependant, si nous avons investi autant d’énergie dans ce site non commercial, c’est réellement pour faire partager notre conviction qu’il est tout à fait possible d’évincer cette timidité qui vous fait souffrir. A votre âge, j’étais liquéfié dans de nombreuses situations sociales. C’est le décodage de mon histoire de famille qui m’a fait beaucoup avancer. Une piste ? Quant aux échecs et aux regrets, que vous ont-ils appris ?
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Bonjour.
Je me demande si voir un psychologue peut vraiment arranger la situation pour une timidité aiguë. Ma timidité m’handicape dans ma vie de tous les jours. Je commence même à me demander si un jour, je vais pouvoir travailler. Car oui, j’ai énormément de mal à communiquer avec d’autres personnes
et je suis très renfermé sur moi même.
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@ Sariti : Oui, je pense que l’accompagnement d’un(e) psychologue en qui vous avez confiance peut vous aider. Il est nécessaire de faire « un travail » sur vos peurs et vos désirs, sans quoi elles risquent de ne pas vous lâcher. Ce travail, certaines personnes peuvent aussi le faire par un chemin personnel ou des voies alternatives, artistiques, expressives, spirituelles. Il n’y a pas de solution absolue, mais je vous garantis, en revanche, que toute personne a la capacité, en elle, de se dépasser.
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Je me suis jamais rendu compte de ma timidité jusqu’à qu’on me le fait remarquer en classe de 5eme et j’essayer de détecter les timide pour comprendre comment les gens m’appercevaient et j’ai décider de m’en débarrasser mais j’ai pas réussi et depuis des dizaine d’année j’essaie de m’en débarrasser sans succès et les gens ne cesse de me le faire remarquer avec des commentaires du genre n’est pas peur car des qu’une personne me voit il remarque tous de suite que je suis timide sans même que je parle parfois même je me dit que c’est pas de la timidité mais de la trouille.j’ai vraiment besoin d’aide.
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Bonjour et merci pour votre message… vu le niveau de souffrance que vous exprimez, nous vous invitons à parler de votre timidité à un pyschologue ou à un médecin. Ces professions peuvent vous accompagner. Votre timidité va passer, mais il peut être utile, au départ, de vous faire aider. Nous vous y encourageons.
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@ Maffione : Merci pour votre partage. Il est vrai qu’une dépression, une déception, parfois une simple fatigue, peuvent accentuer la timidité. Concernant les lectures, avez-vous vu notre selection ? C’est ici : https://timidite.info/livres/livres/.
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Je suis devenue très timide suite à une grosse dépression .Avant je m’arrangeais avec ma timidité et j’avais acquis une certaine assurance. Maintenant cette assurance est partie. Donc je ne sais pas comment faire pour reprendre confiance en moi. C’est un chemin long et difficile et je ne sais pas par quoi commencer, quelles sont les solutions qui pourraient m’aider, les livres. Merci de me donner des renseignements. Si vous avez lu un livre qui vous a aidé ou un témoignage<.
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