On n’apprend pas à nager sur un fauteuil, dit le proverbe, il faut se jeter à l’eau ! Cette maxime est totalement valable en matière de timidité. Pour vaincre la timidité et parvenir à se sentir à l’aise en société, il faut se frotter aux autres.
La fréquence d’une situation équivaut à sa banalisation. Traduisez : l’habitude diminue la peur ! Ce n’est qu’en vous exposant aux autres que vous parviendrez à muscler votre aisance relationnelle. Cessez donc de vivre les choses dans votre tête… agissez ! Je vous encourage à diminuer la rumination mentale et à augmenter l’action, en favorisant les contacts réguliers. Comme l’exprime joliment Bernard Jolibert : « loin de se nier, en se réfléchissant, la timidité se conforte et s’installe ».
La timidité est souvent le résultat d’une stratégie d’évitement. Par peur de faire mauvaise figure ou d’être rejetée, la personne contourne les situations, s’efface ou se retient. Ce faisant, elle ne s’exerce pas à affronter ces situations. Ce qui amplifie le doute sur ses capacités. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, pour guérir de la timidité, il faut faire face à des situations intimidantes.
Dans la vidéo ci-dessus, j’explore avec vous les 3 ingrédients à combiner dans un programme efficace contre la timidité
Votre entraînement peut commencer par des choses très simples. Par exemple : dire bonjour à une personne en essayant de sourire et de la regarder dans les yeux. Chaque jour, vous mettrez ainsi dans votre « valise » comportementale des compétences nouvelles.
Ne placez pas trop vite la barre trop haut. Il ne s’agit pas de se jeter dans le gouffre. Si votre crainte est de parler en public, vous n’allez pas d’emblée vous inscrire à un débat télévisé en direct. Une petite présentation informelle auprès de vos collègues pourra faire l’affaire.
Certains timides ont tendance à passer du tout au tout. Par exemple, passer brutalement de la réserve à l’effronterie. Au seuil de l’adolescence, il m’arrivait de masquer ma timidité par une forme de pitrerie. Ce n’est pas ce que je vous conseille ici. Notre objectif est de développer une calme assertivité.
Au début, n’hésitez pas à prévoir un filet de sécurité. Lors de mes premières conférences, par exemple, j’avais absolument besoin d’écrire tout mon texte, mot à mot, pour me rassurer. L’idée de pouvoir à tout moment me raccrocher à mon support imprimé diminuait l’appréhension d’un bloquage ou d’un manque d’inspiration. Avec le temps, j’ai acquis plus de spontanéité et je n’ai plus besoin de mes notes aujourd’hui.
Dans la vidéo ci-dessus, je vous explique la technique du « PPPP » : très efficace pour vaincre la timidité en douceur !
Afin de vous mettre dans les meilleures conditions possibles pour vos exercices d’exposition, il est bon d’apprendre à vous sentir bien dans votre corps et à maîtriser l’art de la communication.
Voici comment mettre en place votre programme :.
Quelques exemples de situations classiques, traitées par les professionnels de l’affirmation de soi :
Pour être pleinement efficaces, les exercices doivent être :
Longs : 20 à 40 minutes, pour atteindre la phase de diminution de l’angoisse. Ou bien sous la forme de plusieurs exercices courts répétés.
Réguliers : Traduisez : quotidiens. Et oui, corriger sa timidité exige une certaine détermination et un certain investissement.
Entiers. Vous devez être pleinement présent. Sans évitement subtil tel que la fuite du regard, l’alcool ou autres subterfuges.
Au cours des exercices, nous vous encourageons à pratiquer ce que les spécialistes appellent la « décentration ». A savoir le fait de porter votre attention sur l’environnement extérieur, sur l’écoute, sur l’observation, plutôt que de focaliser sur votre angoisse.
Félicitations d’entamer ce travail et soyez doux envers vous-même lorsqu’il s’agit d’évaluer votre progression. Vous ne vous débarasserez de la timidité qu’en vous respectant.
Dans la vidéo ci-dessus, je me base sur mon expérience de plusieurs dizaines d’accompagnements pour répondre à la question « Combien de temps faut-il pour se débarrasser de sa timidité ? »
Si vous avez déjà tenté des choses, mais que votre timidité vous colle à la peau, un accompagnement sous forme de coaching peut grandement vous aider.
Notre programme « Fini la timidité! » a fait ses preuves. Nous avons une méthode pour vous diriger vers la porte de sortie de la timidité 😉
Nous travaillons sur 3 registres :
Découvrez ici notre offre de coaching spécialisé dans la timidité !
J’accompagne les timides vers la confiance en soi… découvrez mon offre « Fini la timidité ! ».
ANDRÉ Christophe et LÉGERON Patrick, La peur des autres — Trac, timidité et phobie sociale, Editions Odile Jacob, Paris, (1995) 2003, pp. 221-234.
ANDRÉ Christophe, La timidité, Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, Paris, 1997, pp. 94-108.
JAGOT Paul-Clément, La timidité vaincue. Devenez assuré, ferme, audacieux et confiant en vos possibilités, Collection « Savoir pour réussir », Editions Dangles, Saint-Jean-De-Braye, 1993, pp. 62-63.
JOLIBERT Bernard, L’éducation d’une émotion — Trac, timidité, intimidation dans la littérature, L’Harmattan, Education et Philosophie, 1997, pp. 201-209 ; 214-222.
MACQUERON Gérard et ROY Stéphane, La timidité — Comment la surmonter, Odile Jacob, Paris, 2004, pp. 147-157.
Je n’ai aucune idée de ce qui me fait bloquer comme ça. Je ne devrais pas avoir peur de parler avec ma copine. Je ne trouve aucune discussion. Je ne sais pas sur quoi parler. Pour que je puisse m’ouvrir et parler plus et faire rire.
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Et si, quand vous êtes avec votre copine, vous faisiez « comme si » vous étiez avec les autres personnes avec qui vous discutez facilement ?
Et si vous vous comportiez avec votre copine exactement comme vous vous comportez avec les autres ?
Par ailleurs, je vous encourage à laisser travailler cette question en arrière-fond : Pourquoi je bloque avec elle et pas les autres ? De quoi ai-je peur ? La réponse à cette question pourra vous donner des pistes de solution.
Bon courage,
Jean-Marc
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Bonjour
L’origine, c’est en moi, je reste bloqué. Et pourtant, quand je parle avec d’autres personnes, je discute facilement et quand je suis avec ma copine, je reste bloqué en moi. Ma copine fait tout pour me faire rigoler et j’arrive pas à rigoler. Et je n’arrive pas à lui parler.
Cela l’énerve beaucoup trop.
Merci
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Et vous avez une idée de ce qui vous bloque ?
Qu’est-ce qui vous fait peur à l’idée de lui parler ? De quoi avez-vous peur ?
Et, selon vous, comment expliquer cette différence d’aisance selon que vous parlez à votre copine ou à d’autres personnes ?
Répondre
Bonjour,
Je reste toujours renfermé sur moi-même quand je suis avec ma copine pour discuter en direct, SMS ou en appel vidéo. Ma copine est très ouverte en discussions vers moi et pas moi envers ma copine. Quand ma copine me pose des questions je mets du temps à lui répondre et ça l’énerve.
Car à cause du fait d’être renfermé sur moi-même, ma relation avec ma copine n’avancera pas. Je ne vois aucune sortie et je ne trouve aucune discussion pour parler avec ma copine sur diverses choses pour discuter plus longtemps et que ma relation avec ma copine avance mieux.
C’est le seul problème pour pouvoir avancer dans ma relation avec ma copine. Le seul problème je reste toujours renfermé sur moi-même.
Ma copine croit que je resterai toujours renfermé sur moi-même.
J’aimerais pouvoir être ouvert de nouveau et discuter avec ma copine dans toutes sortes de discussions de la vie ou autre et que ma relation avec ma copine avance.
Merci
Répondre
Bonjour Nicolas,
Oui, je comprends bien que vous craignez que cette difficulté à nourrir l’échange avec votre copine empêche la relation d’avancer.
Et quelle est l’origine du problème selon vous ?
Qu’est-ce qui explique, selon vous, cette difficulté à parler à votre copine ?
Je vous souhaite bon courage.
Jean-Marc (timidite.info)
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Je suis timide même pour aller au resto ou une invitation, c’est un problème de l’accomplir… ça me rend la vie difficile.
Répondre
Bonjour Olivier,
Oui, je comprends. C’est une peur assez fréquente et qui peut être assez intense chez les personnes timides.
Et vous identifiez ce qui vous fais peur précisément dans ces situations ?
Bien à vous,
Jean-Marc (timidite.info)
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Bonsoir, moi c’est Jonathan. Suis trop hyper timide.
Tout a commencé quand j’avais 5 ans. Je n’aimais pas trop sortir de la maison avec la famille parce que j’avais honte et peur de parler aux gens qui m’entouraient, qu’ils soient de mon âge ou bien plus âgés que moi. J’avais toujours eu peur de mon père et je parlais un peu soit avec ma mère ou soit à mes frères et sœurs.
Aujourd’hui, j’ai 21 ans et à chaque fois que je suis devant un ancien camarade ou des gens que je connais, j’ai honte et peur de leur parler, mais j’en ai envie et à chaque fois qu’il y a des cousins ou des neveux, je me cache d’eux et je les fuis. Je suis incapable de parler à une personne même au téléphone.
Je suis très trop refermé sur moi-même et je n’arrive plus à étudier à la faculté correctement, car je ne fais que remettre à demain ce que je peux faire aujourd’hui. Je suis bloqué et je me vois comme une charge pour les autres. Je perds même le goût de vivre. Aidez-moi avec vos conseils s’il vous plaît.
Répondre
Bonjour Jonathan. Et merci pour votre partage. Toutes vos sensations doivent être bien difficiles à vivre. Mais vous avez une belle lucidité à travers vos propos. Par exemple, vous venez de mettre sur la table un constat très intéressant: « Je ne fais que remettre à demain ce que je peux faire aujourd’hui ». Seriez-vous prêt à changer cela ?
—
Jean-Marc – Auteur du site timidite.info
Découvrez mon programme de coaching « Fini la timidité ! »
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Bonjour,
Ma timidité (mélangée avec une certaine confiance en moi) m’empêche d’entretenir des relations sociales sur le long terme…
Que ce soit amical ou sentimental, je n’arrive pas à entretenir une conversation au bout d’un certain moment, je deviens alors silencieux et ça me frustre énormément car je ne sais plus quoi dire et je me sens totalement paralysé, plus rien ne sort et je cogite dans ma tête, je perds mes moyens, je n’arrive plus a être moi-même.
J’ai eu pas mal d’échecs sentimentaux à cause de cela. La dernière me tenait vraiment à coeur… J’ai bientôt 40 ans et ca me rend malade de gâcher tout ceci car je passe à côté de ma vie. J’essaye de m’en sortir avec une thérapeute mais c’est difficile…
Voilà ma petite histoire.
Répondre
Bonjour,
Et merci pour le partage de votre histoire. C’est frustrant, comme vous le dites très bien. Mais cette frustration est aussi nécessaire pour amener le désir de changer. Il est possible que, dans votre enfance ou dans votre adolescence, vous ayez installé un « programme » dans votre tête, qui vous dit un truc du genre : « Je ne suis pas capable de mener une conversation », « Je ne suis pas intéressant », « Avec le temps, la personne va voir que je ne suis pas intéressant », etc. Quelles que soient les nuances, je peux vous dire qu’il est tout à fait possible de déconstruire ce schéma de pensée (au départ inconscient) et de le remplacer par un schéma confiant. En coaching, j’utilise des techniques adaptées à cette situation.
C’est donc au niveau de l’estime de soi qu’il y a un travail à réaliser, à mon avis. Et il en vaut la peine. Car croyez-moi, lorsque vous aurez plus de confiance en vous, vos relations vont radicalement changer. Aimez-vous, octroyez-vous de la valeur à vous-même et les autres vous aimeront.
A 40 ans, ce n’est pas trop tard. Ce n’est jamais trop tard. A chaque instant, vous pouvez retourner la situation.
N’hésitez pas à me contacter si vous le souhaitez. Autrement, avant de revenir à la question des relations avec d’autres personnes, posez-vous la question de la relation à vous-même. Comment vous voyez-vous vous-même ?
Je vous souhaite le meilleur.
—
Jean-Marc
Auteur du programme de coaching « Fini la timidité! »
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Bonjour, j’ai toujours été Timide depuis que je suis petite et j’aimerais le vaincre. Je ne parle pas à des personnes facilement. Même hier, j’ai été dans un live talent, je chante, mais j’avais tellement honte et peur que je n’étais pas concentrée et j’ai bégayé. Et je n’ai pas continué, j’ai eu tellement honte, alors que quand je chante seule, c’est pas la même chose. Je ne sais pas comment vaincre ma timidité et j’aimerais avoir des conseils, s’il vous plaît. Comme ça, je les applique également pour ma fille. Car elle est timide comme moi. Dans le live où je suis passée, j’avais mon cœur qui battait une fois que j’ai été acceptée et je n’étais pas dans les temps. Je stressais. Merci de votre compréhension.
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Bonjour Amandine. Vous êtes courageuse de vous être exposée malgré votre peur. Mais vous faites bien, aussi, de réagir directement après cet épisode un peu traumatisant. C’est peut-être d’ailleurs le « cadeau caché » derrière ce désagrément que vous venez de vivre : un déclic pour vous convaincre d’en finir avec cette timidité. Vous avez raison également de penser à votre fille, car le travail que nous faisons, en tant que parents, sur notre propre confiance en nous, se répercute positivement sur nos enfants. Je vais vous adresser un message e-mail pour vous donner quelques pistes.
Jean-Marc Hardy
Auteur du programme « Fini la timidité »
Répondre
Bonjour,
J’ai 48 ans et je suis élu depuis mars dernier. Lors d’un conseil municipal, j’ai lu un texte et j’ai perdu mon souffle en cour de lecture (je n’avais pas ressenti cela depuis le collège c’est dire…).
J’avais préparé mon intervention, mais je n’arrivais pas à respirer en lisant. Vous imaginez mon inquiétude à l’idée de me retrouver dans la même situation lors de mes prochaines interventions. Pouvez vous me conseiller?
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Bonjour Eric, oui, j’imagine votre trouble. Les histoires de collège peuvent nous poursuivre à retardement. Mais il y existe des solutions très efficaces pour vous sentir plus stable dans vos prises de parole. Je vais prendre contact avec vous en message privé et vous en parler. Bien à vous.
Jean-Marc Hardy
Répondre
Bonjour, pour votre première question, c’est que j’aimerais commencer d’abord par faire l’effort de discuter avec mon père, être son amie une chose que j’ai toujours désiré, mais impossible car étant un chef de famille nombreuse, il a beaucoup de responsabilités pour subvenir aux besoins de tout le monde. Mais selon moi, je crois que cette timidité a commencé quand j’étais enfant : on a failli me violer deux fois à l’âge de cinq ans et de six et, en grandissant, j’ai commencé à m’isoler parce que ma mère me mettait toujours la pression en racontant mon passé par mes tantes et me critique toujours quand je veux faire quelque chose que j’aime. Ou bien quand je prends des photos de moi que je montre pour voir si elles sont belles, elle critique toujours tous ce que je fais en disant par exemple que je suis moche. Cela n’est pas fait pour moi, donc j’abandonne toujours de faire ce que je veux et puis, chez nous, on ne parle pas avec les hommes et on ne sort pas beaucoup. Bref, je pense que c’est ça qui a déclenché ma timidité.
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Bonjour Djodo et merci pour la confiance que vous nous faites de partager tout ce vécu en famille.
Il me semble que vous avez déjà très bien pris conscience des éléments à l’origine de votre timidité. Je pense que vous vivez au Sénégal, n’est-ce pas ? Je dis cela parce que, bien sûr, les solutions concrètes à votre timidité vont dépendre de votre culture et de votre contexte de vie. Je n’ai en aucun cas la prétention de dicter des solutions universelles. Par contre, une chose est sûre (et valable pour tous les êtres humains) : si vous voulez prendre confiance en vous, il faut vous entourer de personnes qui vous valorisent et vous tirent vers le haut. Une belle plante peut-elle s’épanouir sur un terreau qui ne l’encourage pas à fleurir ? Dans ce sens, je vous invite à vous poser cette question : « Que puis-je faire concrètement pour m’entourer de personnes qui vont me permettre de faire grandir la confiance en moi, et non me diminuer, me dévaloriser ou me mettre des étiquettes qui m’empêchent d’exprimer qui je suis vraiment ? ».
Je vous souhaite, de tout cœur, de vous épanouir.
Jean-Marc Hardy
Auteur du programme de coaching Fini la timidité!
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Bonjour. Je suis très timide. Je veux vaincre mes peurs. Depuis petite, je suis ainsi, j’ai peur de parler avec les gens. Alors que l’envie me vient toujours, je n’ose pas regarder tout le monde avec les yeux. Même à l’école, j’étais tjrs dans mon coin. Je ne parle pas beaucoup. J’angoisse à l’idée qu’on m’interroge et je tremble tjrs quand je suis au tableau. Même ma mère, je ne lui parle pas bcq de même que mon père. Je suis tjrs dans mon coin. Je ne parle avec personne et je n’ai pas beaucoup d’amis. Même pour manger avec ma famille je suis timide.
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Bonjour et merci pour votre message. Je constate que vous vous sentez timide dans beaucoup de situations, y compris aves vos parents. Je lis aussi que vous avez l’intention de vaincre vos peurs (c’est très important, car cette volonté va être votre moteur). Si vous deviez commencer par quelque chose, qu’est-ce que vous aimeriez changer en priorité ? Et quelle est l’origine de votre timidité, selon vous ?
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Le théâtre peut être un excellent outil Cela a bien aidé ma belle-sœur qui en a fait cette année, et qui me faisait un compte rendu régulier de tout ce que cela lui apportait au niveau de sa réserve naturelle, contre laquelle elle se faisait violence. Elle a extrêmement progressé, (c’est elle qui le dit, et j’avoue que j’ai vu la transformation aussi) notamment dans la prise de parole en public, dans son rapport aux autres.
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Bonjour, +jeune ma mère me présentait comme suit: bonjour c ma fille Ginette et elle est timide. Quand je sors de chez moi seule et qu’il y a plusieurs personnes en face de chez moi, je veux « mourir ma vie ». Tous ces regards avant d’arriver à l’auto me paralysent. Ensuite je respire mieux. C vrai que je suis pas très souriante, je suis crispée, mais pas tout les jours. Mes traits ont durci avec les années et les pas beaux attirent l’attention. Ouf je m’arrête.?
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@ Ginette :
Dur, dur, votre témoignage. Vous avez vu cette vidéo : « Ne dites plus jamais que votre enfant est timide!« ?
Ceci dit, les parents veulent souvent bien faire. Le plus grave n’est pas qu’ils nous aient dit cela… le vrai problème est que nous l’ayons cru 🙂 Car à chaque instant, nous pouvons décider de changer. Vous avez le droit d’être qui vous voulez, c’est vous qui choisissez qui vous désirez devenir, timide ou confiante. Je vous en prie, ne vous laissez plus définir par cette étiquette injuste que d’autres ont posé sur vous ! Vous pouvez, à tout moment, commencer à développer votre confiance en vous et la personnalité que VOUS désirez avoir. C’est ce que je vous souhaite.
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Bonjour, je suis quelqu’un d’assez timide à la base. J’ai eu différents degrés de timidité. Avec le temps j’ai appris à m’ouvrir aux autres pendant une période où j’ai pu faire de belles rencontres amicales qui m’ont appris a avoir un peu plus confiance en moi… mais l’effet c’est un peu inversé suite à des rencontres « amoureuses » qui m’ont blessé (j’ai enchaîné 2 relations où j’ai fait office de pansements) Arrivé à 37 ans, je dois bien avouer que je suis en phase où je me suis beaucoup replié sur moi-même, je sors très peu, j’ai très peu d’amis (les seuls qui me restent sont casés pour la plupart et pas toujours disponibles) perte de l’envie de faire des choses, préférant rester cloîtré chez moi, par habitude, par sécurité… J’espère que la situation s’inversera sachant que j’ai bien conscience que c’est à moi et uniquement à moi de me prendre en main pour que les choses changent…
Voilà c’était un petit témoignage.
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@ Manatane : Bonjour et merci beaucoup pour le partage de ce que vous vivez. Vous exprimez des choses qui ont beaucoup de sens. Tout d’abord le fait que la timidité peut varier avec le temps… souvent, globalement, elle diminue… mais pas toujours, comme vous l’expliquez bien, car des événements douloureux ou perçus comme des échecs peuvent vous faire perdre confiance.
Concernant vos relations amoureuses, vous avez la lucidité de constater que certaines relations, ayant suivi des blessures amoureuses, n’ont été que des pansements. Ce qui veut dire que vos blessures sont encore présentes en vous, j’imagine. Je vous invite, si vous le souhaitez, à vous poser la question suivante : « Qu’avez-vous appris de ces expériences amoureuses blessantes ou douloureuses ? Qu’avez-vous appris non pas sur les autres, mais sur vous-même ? Selon vous, avec la plus grande honnêteté intérieure, comment devez-vous vous comporter pour que ce type de problème ou de relation ne se produise plus ? ». Vous poser ces questions pourrait vous faire du bien et vous amener à regarder le passé non plus comme un échec ou une douleur, mais comme une expérience qui va vous servir à présent.
Concernant le fait de ne pas rester cloîtré, ici encore, vous êtes lucide, en vous rappelant que vous êtes finalement le seul responsable de bouger ou non. Ce qui ne veut pas dire pour autant que c’est chose facile. Si vous ne bougez pas de chez vous alors qu’en réalité vous le souhaitez, c’est très probablement qu’il y a une peur en arrière-fond. Peut-être pourriez-vous vous poser alors cette question : « De quoi ai-je peur exactement ? ».
Je vous souhaite un bon cheminement.
Jean-Marc
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Excusez-moi, mais ça fait du bien de ne pas se sentir seule dans cette situation …. Moi j’ai toujours été timide … Mais après le décès de mon père par suicide je n’ai plus pu rien contrôler … et comme si ça ne suffisait pas ma nièce avec qui j’avais tissé des liens très forts surtout parce qu’elle était né le même jour et le même mois que moi a aussi rejoint mon père…je suis même arrivée à un point que j’ai peur du bonheur et à l’école je tremblais beaucoup quand il s’agissait de faire certaines choses en public et mes amies se moquaient de moi. Vraiment l’être humain ne peut imaginer à quel point ils peuvent détruire quelqu’un… d’ou je me sous-estime énormément …. le fait est que j’ai peur que les gens se rendent comptent que je suis faible …. moi je n’ai même pas besoin de parler ça se lit sur mon visage …. et en ce qui concerne le fait de prendre la parole en public, je me suis faite violence ça va déjà un peu … vraiment j’apprécie ce forum
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@ Ghislaine : Je vous comprends fort bien. Mon père s’est lui-même suicidé, ainsi que mon grand-père. Cela vous fragilise. Car lorsqu’un parent se suicide, nous pouvons nous dire que nous n’avons pas de valeur puisque la personne décide de se détourner de nous. Mais en réalité, cette personne est tellement en souffrance qu’elle n’a plus la capacité de tenir compte de son entourage. Toutefois, je sens entre vos lignes que vous avez des ressources et que vous êtes capable de comprendre que leur vie n’est pas la vôtre. Que souhaitez-vous pour votre propre vie ?
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J’étais un timide y’a de cela 22 ans! Mais cette année que j’ai réalisé que la timidité dépasse Boko Haram dans ma vie! J’ai failli me suicider juste parce que je me sentais différent des autres! J’ai peur de tout, d’aller d’un point A vers un point B! Je bégaye grave, je tremble, mes mains tremblent, je perds mes mots! Je me vois inférieur aux autres du coup j’en veux à certains et j’envie d’autres ! Je n’ai pas de point de vue que je donne concrètement ! Pire, je me vois manipulé sans agir, sans contester ! Je voulais plaire à tout le monde dans le désir d’être aimé, d’être approuvé, apprécié, accepté ! Je me dénigrais, je voulais être parfait ! J’évite tout le monde! Coincé dans ma chambre pendant des jours sans sortir ! Que vont-ils en penser?? Autant de préoccupations sans réponse ! Pire, j’avais continuellement des migraines à force de dépenser une folle d’énergie à imaginer ce que les autres vont penser de moi! Alors pour affronter mes peurs surtout de l’inconnu, j’ai changé d’emploi ! J’ai trouvé un ami, un vendeur ambulant ! Avec lui, je me suis associé pour aller vendre des produits un peu partout! Et en moins d’un mois, les résultats étaient étonnants ! Mais il faut avoir que le courage, la persévérance, la planification, la volonté y étaient à haute dose! Je n’avais qu’un objectif : regarder les gens dans les yeux et essayer de les convaincre jusqu’à ce qu’ils détournent leur regard! Le chemin est long mais je vise loin avec le désir de m’affranchir! Chaque jour, je m’affirme un peu plus! Pas facile mais pas impossible.
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@ Johnson: Merci pour votre beau message. Et bravo pour votre parcours!
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Bonjour, mon problème c’est que je ne sais pas parler, tout ce que j’ai dis parait comme non sens, je ne sais pas ce que dois je faire pour le vaincre.
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@ Jerry : Puis-je vous poser cette question… à qui ce que vous dites paraît un non sens ? Et à quoi le voyez-vous ? Pouvez-vous donner un exemple ?
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Bonjour,
Merci pour votre réponse Jean-Marc. Je ne vous réponds qu’un an plus tard, hélas, mais je voulais vous informer de l’avancement de ma situation. Suite à ce que je vous ai dit dans mon précédent commentaire, sachez que le deuxième rendez-vous a finalement eu lieu entre temps et cette personne et moi nous sommes mis ensemble à l’issue de cette deuxième rencontre. Cette relation n’a malheureusement duré que 1 mois seulement, mais elle a eu le mérite d’avoir lieu et j’en garderai un bon souvenir.
Une année est passée, et aujourd’hui je souffre encore de ma timidité, de mon manque de confiance. J’ai plus l’impression qu’il me faille un psychologue qui me suive pour remédier à mes problèmes. C’est comme si j’avais du mal à faire le point sur ce qui ne va pas chez moi, chaque jour je réalise que quelque chose ne va pas dans ma vie, que quelque chose m’oppresse, si bien qu’au fil des années j’en ai fini par m’en accommoder. Chaque jour qui passe je ne sais pas si je suis stressé, déprimé ou juste normal. J’ai réussi à faire une liste non-exhaustive de différents facteurs responsables de mon manque de confiance et je réalise finalement qu’ils convergent principalement vers quelque chose de très ancré en moi. D’un passé qui me ronge, que je semble regretter et dont je n’arrive pas à me détacher. Seulement je ne sais pas comment me détacher de ce passé sans le fuir. La seule solution selon moi serait de prendre rendez-vous avec un psychologue, mais je n’ose pas franchir le pas (pour des raisons d’argents certes…mais surtout de volonté).
En tout cas merci pour votre message d’encouragement, et sachez que cela me donne la volonté pour avancer.
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@ Melvin : Merci beaucoup pour votre retour même tardif (le temps est un facteur tellement important dans notre évolution psychologique). Je trouve excellent que vous regardiez votre expérience relationnelle comme positive, même si elle n’a pas duré. Vous vous posez de bonnes questions… ce qui est super important maintenant pour vous, c’est l’action. Je ne peux qu’énormément vous encourager à faire le pas d’aller voir un(e) psychologue. Ne serait-ce que pour une première impulsion. Pour lancer votre propre mouvement. Le bénéfice est juste inestimable. Traitez-vous en première classe, dégagez les moyens de faire de votre confiance une priorité. C’est ce à quoi je vous encourage. Vous avez tout mon soutien. Jean-Marc
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J’aime vraiment cette page 🙂
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J’ai toujours eu peur du regard des autres. Enfant, je me mettais toujours à l’écart de la foule, la foule m’a toujours intimidée mais lorsque qu’on me pousse à y aller ou que j’y vais avec des amis, cette peur disparait progressivement. J’ai toujours été quelqu’un de calme, j’ai pas beaucoup d’ami(e)s. Pour moi la qualité prime sur la quantité. Avec mes ami(e)s je fais la fofolle, je suis drôle, épanouie et très bavarde, je suis MOI, mais avec des inconnus ou des personnes que je connais peu ou avec qui j’ai peu de contact (même sur une longue periode comme au boulot ou à l’ecole) je suis très calme (voir froide, distante), et très peu bavarde. Je suis vraiment pas sociale, cela me peine énormément, j’ai envie d’aller vers les autres, échanger, rigoler mais je sais pas pourquoi, j’y arrive pas. Les choses se sont empirées ces dernières années car j’ai demenagé dans un pays étranger ou j’ai presque pas d’amis. La barrière de la langue et ma timidité me pourrissent la vie, la plupart des gens me trouvent bizarre (je vis dans un pays où les gens sont très sociaux. Tout cela complique mon apprentissage de la langue, donc je tourne en rond, je n’arrive pas à progresser, à m’epanouir.
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Bonjour,
Article très complet et documenté.
Dans la première phase de « travail » sur sa timidité, peut être la personne en souffrant peut se contenter, dans un groupe, d’approuver ou désapprouver ce qu’elle entend, afin de participer à la dynamique du groupe sans pour autant trop s’exposer. Parce que, si elle reste silencieuse, elle n’y participera pas et se sentira en trop, voire rejetée. Peut-être de simples oui ou non, ou « en effet » « je ne crois pas » peut être un moyen d’entamer un entraînement et de créer de nouveaux réflexes.
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Et moi qui je me croyais la plus timide du monde!!! Sérieusement, j’ai la vive envie de vaincre ma timidité… A l’âge de 23 ans, je me sens toujours timide face à autrui, le pis, on me croit souvent distante et pas très sociable alors que c’est cette ogresse de timidité qui m’empêche d’être moi-même!
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@ Khemar: Super bien dit, la timidité est une ogresse qui peut vous faire paraître distant(e) alors que vous désirez tout l’inverse!
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J’ai 37 ans et je suis toujours quelqu’un de timide. Sûrement moins que pendant mon adolescence, mais toujours très timide. Je veux absolument la vaincre, car cela est un grand handicap pour moi. Au boulot, au magasin, en voyage, en famille, sortie avec les amis, au téléphone, etc…. Je n’arrive toujours pas malheureusement à vraiment m’expliquer. J’ai toujours envie de dire beaucoup de choses, mais je me freine à chaque fois, peut-être pour ne pas me ridiculiser. J’aimerais énormément sortir de ces complexes. J’ai l’impression d’être nul ….
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@ Rame: Oui, en général, la timidité est exarcerbée à l’adolescence, et ensuite elle s’atténue, mais ne disparaît pas totalement pour autant. Vous décrivez bien les situations variées où elle peut vous assaillir. Même si c’est facile à dire de l’extérieur, je dirais, ne vous freinez pas par peur d’être ridicule. Paradoxalement, c’est en vous jetant à l’eau que vous allez progresser. Autrement, à force de vous abstenir, votre impression d’être « nul » risque de s’accentuer… en vous abstenant, vous ne pouvez qu’être frustré et vous dévaloriser… jetez-vous donc à l’eau, mais sans exiger de vous-même une « prestation » parfaite… félicitez-vous déjà rien que d’avoir oser vous jeter à l’eau, même si au début vous barbotez péniblement… le crawl viendra plus tard, petit à petit. Courage!
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Moi je suis hyper timide et ca m’a fait regretter plein de choses. Mais depuis peu il y a une fille à qui j’ai envie de parler pour la connaitre un peu plus (je la connais un peu) pour essayer de devenir amis. Par messages, j’arrive à engager un peu une conversation, mais en face plus rien !! Un « salut ca va » pour l’instant, et puis c’est tout. Elle m’a dit que je pouvais aller la voir mais je n’ose pas !!
C’est vraiment handicapant.
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@ Enzo: Faites-le, même rempli d’émotion (ce n’est pas forcément un handicap, cela peut même avoir du charme)… allez la voir!
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Quand je parle de ma timidité aux gens, personne n’y croit. Or, je souffre en silence. Je perds mes mots devant les gens, j’ai du mal à dire non.
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@ Kaloudia: Oui, c’est vrai, la timidité est une sensation à l’intérieur de nous, pas toujours visible de l’extérieur. Certains timides sont détectables, d’autres beaucoup plus impassibles. Ce qui n’est pas plus facile à vivre pour autant, au contraire, car les autres peuvent vous considérer comme froid, distant,… alors qu’à l’intérieur, vous êtes en fait sensible.
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Je suis tellement hypersensible que la seule technique que j’ai trouvée pour communiquer avec les autres, c’est de faire comme si je coupais mes sentiments. J’enlève toute empathie et intéressement de mon cerveau, ainsi je ne m’affecte de rien. Je parle en me fichant totalement de l’avis de la personne, alors au lieu de passer pour un timide, on me voit comme un roi arrogant. Autrement, en laissant mon cœur circuler, je me détruis de leurs regards, mots ou gestes. Malgré des mois dans un centre de remédiation cognitive, qui m’on aidé tout de même, je suis toujours très timide, je ne peux à peine parler au guichet, etc. J’écris les phrases que je dois dire, je révise ça comme une poésie, cela me prend des soirées entières pour me préparer à chaque situation possible et clairement, c’est usant.
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Moi c’est pire. J’ai déjà 27 ans et je suis toujours timide. Quand j’étais plus jeune, je croyais et j’avais espoir qu’à cet âge, je serais différente. Non! Je suis toujours la même ado timide, solitaire. J’ai pas un seul ami et toujours pas de copains. Au boulot, c’est catastrophique. Bref… ma vie est un échec du point de vue social.
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J’ai beaucoup de difficultés à rencontrer des inconnus ou faire les premiers pas avec quelqu’un parce que j’ai peur que celle-ci se moque de moi. C’est quelque chose de vraiment difficile parce que lorsqu’un inconnu me parle, je ne sais jamais quoi répondre et je ne suis pas moi-même. J’aimerais ne plus être timide et vivre ma vie à fond comme font la plupart des jeunes de mon âge.
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@ Juliette: Merci pour votre témoignage. Nous allons prochainement proposer quelques outils sur le site, pour vous aider à prendre confiance progressivement.
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Pour moi, c’est catastrophique!! Je suis âgé de 23 ans, mais je suis encore timide.. ma timidité grandit souvent quand je suis avec des personnes nouvelles. Mais à la maison, avec mes parents, frères et soeurs, je me sens très à l’aise.. si je suis avec de nouveaux visages, mon coeur bat très fort et je commence à transpirer.. si je suis devant le public, tous mes mots se coupent..
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@ Jean: Merci pour votre partage. Il est vrai que certaines personnes (comme vous) peuvent se sentir à l’aise chez elles, et mal à l’aise face au monde extérieur. L’inverse existe aussi, des personnes inconfortables en famille et plus à l’aise dans le monde extérieur. Tout dépend de votre histoire, de votre famille et des racines de votre timidité.
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Bonjour,
Je suis trés timide également, je n’ose pas regarder les personnes dans les yeux, je ne sais même pas la couleur des yeux de mes amis. Du coup, je parle énormément avec mes mains et gesticule dans tous les sens. Le pire, c’est quand des personnes me le font remarquer, je ne sais pas si pour vous c’est pareil, mais plus on me répète souvent que je suis timide. D’ailleurs, je suis beaucoup trop souvent mal à l’aise. Pire si c’est un homme, je n’ai jamais osé faire le premier pas vers quelqu’un (sauf en étant saoule, et même maintenant cela ne fonctionne plus), je n’ai jamais osé ajouter quelqu’un sur Facebook.
Si malgré tout cela un mec vient me parler par sms par exemple, je dois demander à une copine pour pouvoir répondre. Alors imaginez en vrai. Panique totale.
Aussi, en cours lors de présentations à l’oral, je stressais tellement! Ca me gâche pas mal la vie.
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@ Sofia: merci pour votre témoignage. Votre timidité semble assez prononcée, et vous en souffrez. Nous partagerons bientôt quelques outils sur ce site, qui vous aideront à prendre confiance. D’ici là, n’hésitez pas à parler de votre souffrance à un médecin ou à un psychologue, ils sont là aussi pour cela.
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Bonjour, je suis également un grand timide, je m’identifie beaucoup à ce qui a été dit sur ce poste. J’ai récemment été invité par une connaissance que je n’ai connu que récemment (et que je n’avais jamais rencontré irl), nous avons passer un après-midi à discuter de notre petite vie, mais nos échanges ont souvent été ponctués de petits blancs un peu gênants. C’est bien l’une de mes préoccupations lorsqu’il est question de parler de tout et de rien, je ne sais jamais quoi dire. Je meuble les blancs en cherchant à tout prix l’humour, mais le stress de passer pour un idiot me rattrape, je fini par bégayer ou ne plus savoir comment finir mes phrases, puis je panique et ma phrase n’a alors plus aucun sens, ce qui a tendance à accentuer le malaise.
J’admire tout de même la patience de cette personne, car elle m’a fait comprendre qu’elle est consciente de ma timidité, et m’a clairement dit qu’elle avait été positivement surprise de notre rencontre et aimerait qu’on se voit de nouveau, seulement malgré notre premier rendez-vous, j’ai encore peur de passer au deuxième…
J’ai conscience de la raison de mes angoissent lorsque je parle: dans mon enfance je me suis souvent disputé avec ma sœur, elle avait l’habitude de me couper la parole lorsque j’avais mon mot à dit, elle le faisait délibérément pour avoir le dernier mot. Aujourd’hui j’ai l’impression d’en avoir subit de lourdes séquelles, pas au point de bégayer h24, mais quand il s’agit de parler avec quelqu’un qui m’intimide je perds très vite mes moyens, je n’ai plus de réel contrôle sur ce que je raconte.
Je ne sais pas comment vaincre ce blocage.
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Bonjour Melvin, et merci pour votre riche partage. On voit en tout cas que vous êtes en chemin : vous réfléchissez sur l’origine à laquelle vous attribuez votre timidité, et vous êtes conscients, de manière nuancée, de vos succès et de vos difficultés. Surtout continuez à vous jeter à l’eau, et prenez des deuxièmes rendez-vous. C’est en vous exposant que vous gagnerez confiance petit à petit. Vous avez l’air plein de ressources. Bonne chance ! Jean-Marc
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Je suis sous-estimée vis-à-vis de ma famille (cousine, tante,…) et c’est rare que je parle à quelqu’un. Je préfère me parler, car c’est beaucoup moins intimidant, alors qu’avec mes parents ou mes frères je suis très expressive, j’ai essayée de me mettre devant des gens et de m’exprimer (une plaidoirie devant toute l’école), sauf que je me suis finalement évanouie. Et le plus pire, c’est que je ne peux guère cacher ma timidité ou ma peur, si je suis timide je deviens rouge, et si j’ai peur je deviens pâle. La plupart du temps, mon cœur bat très fort sans aucune raison et je suis souvent déprimée.
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@ Amy : Vous exprimez très bien ce que vous vivez. Si votre timidité vous fait souffrir à ce point, nous vous conseillons, si vous en avez la possibilité, de vous faire aider. Même un bon médecin généraliste pourra vous aiguiller vers des services compétents (même si la timidité n’est pas une maladie). Bon courage à vous !
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Je suis tellement timide que je ne peux plus parler avec mes anciens camarades, même si j’ai une grande envie de leur reparler, à chaque fois je me mets derrière quelqu’un et essaye de lui toucher le dos pour attirer son attention, mais je laisse tomber.
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Très bon article, merci !
Je pense pouvoir apporter des pistes supplémentaires à travers cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=ubLTFXQSs4M
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Je suis hyper timide et j’aimerais briser ça en moi, car ça me gâche la vie!.. Cela me donne peur de faire face aux gens. J’ai vraiment du mal à parler devant mes amies et mes profs ou à des gens que je viens de rencontrer. Je n’ose jamais faire la conversation. Je reste dans mon coin et refermée. Je n’ose jamais lever la main en classe ..ou même quand le prof me pose des questions..je fais comme si je ne savais pas la réponse et je ne dis rien pas même un mot…c’est une catastrophe…imaginez-vous, je ne peux même pas répondre à une question même si je connais la réponse.. ça me rend la vie vraiment difficile..je ne sais plus quoi faire…je me sens très inférieure aux autres..Que faire??
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@ Joanna : C’est vrai que, dans des périodes de la vie où nous sommes timides, la frustration peut être énorme. Comme vous dites très bien : « Connaître la réponse, mais préférer paraître sot que visible ». Bizarrement, c’est en vous jetant à l’eau qu’avec la répétition, la peur s’atténue. Vous avez réfléchi à d’où vient ce sentiment d’être inférieure aux autres ?
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Bonjour!
Article fort intéressant. Moi aussi j’étais timide quand j’avais votre âge. Ce n’est pas une tare, au contraire, c’est une vertu. Être timide, c’est avant tout être BIEN éduqué, être équilibré et juste en ayant la tête sur les épaules. En bref, quelques citations modernes:
La timidité est une forme de politesse (Jacques Dutronc 2002).
La timidité est un des patrimoines de l’homme (Jacques Chirac 2010).
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@ Bouchra : Merci à vous, et bonne chance dans votre vie !
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Tu m’as aidé à changer mon point de vue vers moi-même. Encore une fois merci :*
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Merci bcp :'(
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Je suis adolescente et trop timide. En fait, je ne suis pas française mais je parle bien le français !! Alors si je parle avec ma famille ou mes amis je me sens à l’aise, mais si je parle avec des personnes que je connais pas, c’est la catastrophe ! Imaginez, je ne peux plus répondre au questions, même quand j’étais à la cafétéria à la gare de Paris, je voulais demander une bouteille de coca… Alors .. J’ai pas pu demandé au serveur 🙁 ! Et même si j’essaye de parler, on dirait que je suis bête, conne… :'(
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@ Bouchra : Merci pour votre courage de partager cela. Quand vous dites : « On dirait que je suis bête, conne… », en fait le « on », c’est qui ? A mon avis, c’est vous surtout. C’est le regard très sévère que vous portez sur vous-même. La timidité, c’est cela, cela se passe surtout en vous. En tout cas moi, à travers ce que vous écrivez, je ne vous trouve pas stupide du tout 😉
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Je suis très timide vis-à-vis des personnes que je ne connais pas. Mon copain m’a présentée à ses amis et ses familles, je les ai vus plusieurs fois, mais c’est toujours la même chose. Je n’ose pas parler ou faire la conversation. De ce fait, je me renferme et ne dis plus un seul mot. Restant dans mon coin et angoissant du fait qu’ils pourraient me parler. J’ai peur de ce que les personnes peuvent penser de moi et de ce que je dis. Cela est très handicapant au quotidien, car ça rend triste mon entourage, du fait que je m’intègre pas, et ça me rend malade moi aussi de ne pas pouvoir parler à d’autres personnes et au niveau professionnel c’est pareil, je n’arrive pas à rencontrer de potentiels employeurs sans angoisser, pleurer ou me renfermer. J’aimerais vaincre cette timidité pour vivre plus facilement et retrouver confiance en moi.
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@ Armelle : Merci pour votre message… et bon courage ! Bientôt, sur ce site, nous publierons une méthode, qui j’espère vous aidera. En tout cas, un conseil : continuez à voir votre famille et vos amis. Apparemment, vous avez quand même de l’entourage. Progressivement, vous allez réussir à prendre confiance. Fixes-vous de petits objectifs très concrets : par exemple, un objectif peut être d’adresser la parole à une personne ne serait-ce qu’une seule fois sur une soirée… c’est déjà une victoire !
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@ Pevelle : Beaucoup de jeunes gens ressentent de la timidité avant un entretien. Un petit conseil qui peut aider parfois : n’hésitez pas à parler de votre intimidation. Cela permettra à votre interlocuteur de mieux vous comprendre. Mais dites plutôt quelque chose du genre : « Je me sens intimidée, car j’ai tellement envie d’être acceptée pour ce poste… ». Ne dites pas, par contre : « je suis timide »… car cela vous enfermerait dans cette étiquette, et un jour, j’en suis certain, vous ne serez plus timide de la même façon.
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Je suis timide et j’aimerais briser ça en moi… j’ai du mal à parler devant des amis de mon copain ou devant les gens que je viens de rencontrer… alors que chez moi je parle avec ma famille. Mais devant certaines personnes, parfois, j’ai quelque chose à dire, mais j’ai peur….. et là, je vais passer mon premier entretien de stage et je flippe grave ..à cause de ma timidité, je risquerai de rater plusieurs opportunités… et il me manque la confiance en moi.
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Je suis timide, et je le sens quand je suis devant une personne plus expérimentée que moi, cela me donne la peur de faire face aux gens, d’aller contre leur dire et je me sens inférieur à eux.
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Hé bien c’est compliqué ^^’ je suis une ado en pleine croissance qui devant ses parents et ses amies ose et fait plein de choses ..
Mais dès que je me retrouve face a des inconnus ou par exemple en début d’année en classe , il fallait se présenter .. Les présentations sont mes potes cauchemars .. Je deviens alors toute rouge , puis je vois mes voisins rigoler, ce qui me rends encore plus rouge , je bégaie .. Et me voilà idiote 😀
J’ai décidé de me prendre en mais et ne plus subir ma timidité qui me bloque bien des choses .. Ce qui est étonnant, c’est que je ne suis pas timide envers des personnes plus jeunes que moi (il m’arrive d’encadrer des journées sportives ) je me sens tout de suite très extravertie et je me sens bien 🙂
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@ Anne-Sophie : Merci pour ce beau commentaire. C’est marrant, vous avez écrit mes « potes cauchemars »… vous vouliez dire vos « pires cauchemars » ? … Joli lapsus qui trahit la souffrance face aux regards des « potes » de classe 😉 Oui, vous avez raison, on peut se sentir très à l’aise dans certaines situations, et très inconfortable dans d’autres.
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Tout a commencé le jour où j’ai déménagé en Allemagne. Je dois apprendre l’allemand et m’adapter à cette nouvelle vie. Et voilà, ça fait un an maintenant, et je n’ai absolument rien fait !!!
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@ Daoud : Oui, un changement important dans votre contexte de vie peut exiger de vous une adaptation telle que votre aisance et confiance en vous peuvent en être affectées. De nombreux expatriés ont ressenti à un moment donné cette timidité. Vous n’avez rien fait parce que vous vous sentez paralysé ?
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Je suis timide même pour aller au resto ou une invitation, c’est un problème de l’accomplir… ça me rend la vie difficile.
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@ Mariane : Aller au resto, c’est vrai, peut déjà représenter une action très intimidante pour une personne timide. Vous êtes face à la personne, sous le regard des autres, dans une ambiance qui exige un « savoir-vivre ». Porter la fourchette à votre bouche peut déjà être un cauchemar.
Un conseil : vous pouvez peut-être accepter l’invitation, mais dans un premier temps, demander une situation qui vous fait moins peur… comme pique-niquer à l’extérieur, sous les arbres, ou tout autre chose qui vous convient.
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