D’où vient la timidité ?


Est-on timide de naissance ? Est-ce notre éducation qui nous rend timoré ou bien quelque événement traumatisant ? Et si la timidité rentrait en nous plus insidieusement, à dose homéopathique pendant notre enfance ?

Sommes-nous timides de naissance ?

Les recherches scientifiques dans le domaine de la timidité sont de plus en plus nombreuses, et nous les suivons de très près.

Bien qu’aucun gène de la timidité n’ait pu être identifié, certaines recherches indiquent l’existence de prédispositions à la timidité. Selon Jérome Kagan, de l’université de Harvard, 15 à 20% des enfants naîtraient avec une telle prédisposition. Ces enfants présenteraient un profil neurochimique particulier ; leur amygdale cérébrale serait particulièrement sensible aux situations stressantes.

Ainsi certaines personnes naissent probablement plus impressionnables que d’autres. Mais la timidité ne peut s’expliquer uniquement par un héritage génétique. En réalité, la dimension physiologique de la timidité est plus un amplificateur que la cause proprement dite.

Certaines personnes lient leur timidité à un défaut physique, comme le bégaiement, la petitesse ou la laideur. Cette explication nous paraît tout aussi insuffisante.

« Ce n’est pas à cause de son nez que Cyrano de Bergerac est parfois timide, sinon il faudrait bien que tous ceux qui possèdent un nez majestueux souffrent de timidité, ce qui est loin d’être le cas. […] C’est en réalité l’inquiétude qui est première. Les raisons, bonnes ou mauvaises, ne viennent qu’ensuite. »B. Jolibert

La preuve en est qu’on peut provoquer une crise d’intimidation en soulignant non les défauts mais les qualités d’une personne. On peut être timide de sa beauté ou de sa réussite autant que de sa laideur ou de son échec. Le véritable noeud de la timidité est la vulnérabilité au regard de l’autre.

L’environnement familial est-il responsable ?

L’environnement familial dans lequel un enfant évolue exerce une influence incontestable sur le développement de sa timidité.

Si vos parents sont eux-mêmes timides, il y a de fortes chances qu’ils vous transmettent leurs angoisses et leurs schémas comportementaux.

Des parents trop sévères et rigides peuvent provoquer la timidité de leur enfant. Mais l’inverse est tout aussi vrai : des parents qui complimentent ou idéalisent excessivement leur enfant. Dans les deux cas, on assiste à une répression du désir de l’enfant, lequel s’incline devant le désir castrateur ou flatteur du parent qui projette sur lui un idéal élevé.

Des parents instables ou distants peuvent être encore plus déstabilisants que des parents castrateurs. Les enfants dont les efforts de communication rencontrent des réponses irrégulières, incohérentes ou imprévisibles éprouveront des difficultés à gérer une relation et à s’affirmer.

Freud interprète la timidité comme une peur d’abandon. Cette peur s’exprime de manière normale à certains stades du développement, au cours de la petite enfance et durant l’adolescence. Si la timidité subsiste de manière vivace à l’âge adulte, c’est probablement qu’il y a quelque chose à dénouer.

Nous conseillons aux parents de laisser leurs enfants dès que possible voler de leurs propres ailes, d’accueillir leurs élans, de ne pas parler à leur place en présence d’autres personnes, de les mettre en relation, de vivre en grands groupes à certains moments sans jamais forcer l’enfant au contact.

La culture joue-t-elle un rôle ?

Des études comparatives tendent à démontrer la dimension culturelle de la timidité. Ainsi, au Japon, on rencontre beaucoup plus de timides que partout ailleurs. 90% des gens y estiment être ou avoir été timides. A Tokyo, la modestie, la retenue, la discrétion, le tact et la gentillesse sont des valeurs sacrées (encore bien plus importantes que chez nous). Ces valeurs entrent en contradiction avec les impératifs modernes de la compétitivité économique, qui exige, au contraire, une certaine agressivité et un esprit de démarcation. Culturellement, les Japonais se trouvent donc coincés par une double contrainte, connue pour générer des situations de timidité. Sois le meilleur, mets-toi en valeur et, en même temps, soit discret, ne heurte pas ton interlocuteur.

L’acculturation ou le déracinement peuvent également engendrer la timidité. Les expatriés ayant grandi avec d’autres repères culturels seront démunis de normes comportementales ou de codes de politesse. Sans nécessairement verser dans le conformisme, ces balises nous rassurent et facilitent les relations entre les hommes.

Le déracinement peut être géographique ou social : cela concerne aussi bien les personnes expatriées que le phénomène de l’ascenseur social, à savoir les personnes qui, par leur parcours socio-professionnel, se retrouvent confrontées à un autre milieu que leur milieu de départ. Sans tomber dans la caricature, prenez l’exemple d’un jeune homme issu d’un milieu ouvrier très modeste, qui par la force de son talent et de son travail, accède à un poste de management. Ce jeune homme pourra connaître le malaise de devoir interagir avec des personnes de « haut rang », dont les codes sociaux et comportementaux sont différents de lui (la manière de parler, de s’habiller, de blaguer, etc.).

« C’est la politesse qui fixe les limites en excès ou en défaut de cette réserve au-delà de laquelle on est craintif ou impudent. Seule une vision superficielle de la politesse en fait une barrière hypocrite entre les hommes. »B. Jolibert

Un événement traumatisant peut-il vous inhiber ?

Une humiliation subie en présence d’autres personnes. Une moquerie publique. Un échec douloureux. Une remarque blessante. Une rupture inexpliquée. Certains événements peuvent laisser des traces et engendrer une timidité durable.

Essayez de vous souvenir : depuis quand êtes-vous timide ? Peut-être êtes-vous victime de l’étiquette désobligeante que vous a donnée un professeur du lycée ? Un échec amoureux a peut-être anéanti votre confiance en vous ? Au collège, vous avez fait l’objet de moqueries ?

En ce qui me concerne, la timidité m’a ramené au suicide de mon père. Mon père s’est donné la mort lorsque j’avais 11 ans. J’ai longtemps cru pouvoir faire abstraction de sa disparition. Mon adolescence ne s’est pas construite avec la même confiance dont j’étais animé étant enfant. Certaines crises de timidité tardives m’ont clairement ramené au malaise engendré par le suicide de mon père. Au fond de moi, je ne pouvais comprendre cette rupture totale et sans préavis, tellement empreinte d’indifférence, de la part d’un être que, par nature, j’aimais et admirais. Sans que je ne veuille l’admettre, cet événement a détruit une partie de la confiance que j’avais en moi. Mes crises d’intimidation ont été comme un signal. En cela, je les trouve utiles a posteriori.

Si vous avez vécu un épisode de timidité aiguë, il est probable que vous vous sentiez fragilisé dans des situations similaires. L’empreinte du traumatisme aura marqué votre psychisme, qui se crispera au moindre élément rappelant la situation redoutée.

J’accompagne les personnes timides en coaching pour identifier les événements de vie marquants, puis effectuer un travail pour se reconstruire et se redéfinir, quel que soit son passé.

La timidité tisse parfois sa toile à dose homéopathique…

Dans bien des cas, la timidité n’est pas uniquement le fruit d’un traumatisme ni la faute d’un parent, mais le résultat d’un mécanisme psychique qui se construit à petite dose et insidieusement.

Dans cette vidéo, l’expert en neurosciences David Lefrançois explique de manière éloquente comment 2 ou 3 remarques en apparence anodines, faites à un enfant, vont le conditionner à ressentir de l’hésitation, voire de la honte, avant de prendre la parole.

David Lefrançois a vécu dans une famille avec quatre frères et une ambiance permanente de compétition. Il a dû entendre un paquet de « Toi, tu es trop petit, reste à l’écart! ». Pour ma part, j’ai vécu dans un univers où les adultes étaient bienveillants, mais avec de lourds secrets de famille et, donc, un climat empreint de tabou. Étant enfant, j’ai dû souvent ressentir que dès que je tentais de poser des questions (surtout des questions essentielles touchant à l’histoire de famille, les morts et les vivants), on me faisait comprendre que je n’étais pas bienvenu. Petit à petit, même si mes parents, mes oncles et mes tantes me donnaient beaucoup d’affection, la honte s’est glissée en moi.

A force d’être mal accueilli dans un élan de parole, un enfant va ainsi développer, la plupart du temps inconsciemment, une stratégie de timidité dont il devra se défaire par la suite.

Pour en savoir plus

ANDRÉ Christophe, La timidité, Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, Paris, 1997, pp. 57-71.

ANDRÉ Christophe et LÉGERON Patrick, La peur des autres — Trac, timidité et phobie sociale, Editions Odile Jacob, Paris, (1995) 2003, pp. 179-197.

CRAWFORD Lynne & TAYLOR Linda, La timidité, 1997, Traduction française, J’ai Lu, 2000, pp. 14-21.

JOLIBERT Bernard, L’éducation d’une émotion — Trac, timidité, intimidation dans la littérature, L’Harmattan, Education et Philosophie, 1997, pp. 81-115.

MACQUERON Gérard et ROY Stéphane, La timidité — Comment la surmonter, Odile Jacob, Paris, 2004, pp. 51-61.

Lisez nos autres articles :

 

Abonnez-vous à la newsletter !

Commentaires des lecteurs

  • Margot dit :

    Bonjour,
    Je m’appelle Margot j’ai 20 ans et j’ai toujours été timide depuis le collège. Je ne sais pas d’où vient cette timidité j’ai toujours eu des parents aimants, aucun événement traumatisant. Je suis mal à l’aise à chaque fois que je parle à quelqu’un et je n’ose pas parler aux autres alors je reste dans mon coin à la fac
    Je ne sais pas si ma timidité est liée au collège comme j’étais timide les gens ne m’aimaient pas vraiment pensant que j’étais snob alors que non, je me sentais inférieure aux autres. Cette timidité me colle à la peau depuis des années et j’aimerais tant changer et savoir d’où vient cette peur du jugement des autres.
    Répondre

  • Ashley dit :

    C’est encore moi. Je crois que j’en ai bcp en moi et un message ne m’a pas suffit lol.
    J’ai comme le sentiment de ne pas être évaluée à ma juste valeur.
    Dans la vie pro comme perso, on me juge trop vite, on me taquine en toute impunité, on me coupe la parole, en bref on se permet bcp de chose.
    En parallèle, j’ai peur du conflit, de l’affrontement. Peur de me retrouver désarmée face à quelqu’un.
    Alors je préfère fuir et faire comme si je ne voyais rien ou tourner ça a l’ironie plutôt que rentrer dans le tas.
    Mais l’envers de la médaille est que je suis instable émotionnellement, que j’ai beaucoup de frustration en moi, que je noue du lien difficilement. A force de tout emmagasiner j’ai parfois des nausées et douleurs à l’estomac.
    J’aimerais tellement changer le cours des choses et devenir la meilleure version de moi-même, mais quand on n’a pas les bonnes clés, c’est dur d’arriver à ses fins.
    Je souhaite de tout mon cœur rencontrer la personne ou la solution qui effacera définitivement ce mal être.
    Merci de m’avoir lue, encore.
    Répondre

    • A nouveau, vous avez une grande clarté de constat et de communication, mais je vous sens désespérée.
      Ma conviction est que vous allez trouver la solution non pas de l’extérieur (comme une relation), mais de l’intérieur (la relation à vous-même).
      Jacques Salomé utilise une jolie formule : « La porte du changement ne s’ouvre que de l’intérieur ».
      Quel changement souhaitez-vous, au juste ?
      Si vous aviez une baguette magique, que changeriez-vous très précisément dans votre vie ?


      Jean-Marc Hardy
      Auteur du programme de coaching « Fini la timidité! »
      Répondre

  • Jeanne dit :

    Hello, je m’appelle Jeanne et depuis mes 14 ans j’ai un mal être qui ne bouge pas.
    Pour essayer de contrer ça, j’essaye sans cesse de sortir de ma zone de confort, de tout plaquer pour repartir de 0 et de me challenger professionnellement. Mais malgré tous mes efforts, il y a comme un obstacle qui m’empêche d’être épanouis.
    Comment je le sais ? Car je n’arrive pas à avoir des discussions très profondes, j’ai du mal à rigoler, je suis mal à l’aise quand je rencontre quelqu’un, je parle de moi très difficilement, je perds tous mes moyens quand on me prend au dépourvu et surtout, je suis quelqu’un qui se fait taquiner très facilement voir même pas assez respecté.
    Et qu’est ce que ça cause chez moi? Une estime de moi entachée, une vie de plus en plus solitaire, une frustration continue de ne pas arriver à être celle que je veux être et de ne pas imposer de respect ..
    C’est dur au quotidien, il faut être fort mentalement.
    La source vient de ma relation avec ma mère. Énormément de maladresse, de désaccord et d’incompréhension de sa part. Quand on est pas comprise par sa propre mère, qui peut nous comprendre?
    Quand on ne se comprend pas soi même, qui peut nous comprendre?
    Mon but 1er est de sortir de cette spirale non vertueuse. Mais j’ai besoin d’aide et je n’arrive pas à le trouver.
    Merci de m’avoir lu.
    Répondre

    • Bonjour Jeanne,
      Votre constat est très clair. Et cette clarté est le premier pas vers un possible changement.
      Être compris par sa propre mère, malheureusement, ne nous est pas toujours donné.
      En revanche, si vous souhaitez mieux vous comprendre vous-même, un chemin s’ouvre à vous. La connaissance de soi est une clé de la confiance en soi.
      Bien à vous,
      Jean-Marc Hardy
      Auteur du programme de coaching « Fini la timidité! »
      Répondre

  • Kenny dit :

    Je lis tous ces articles très intéressants avec divers témoignages et situations. Pour ma part, j’ai commencé a être timide vers l’âge de 10 ans, principalement par un père qui m’a humilié lors d’une fête familiale, disant qu’il avait honte que je sois son fils parce que je ne savais pas traduire le mot mouchoir en anglais à 10 ans. Toutes les personnes présentes se sont moquées de moi. C’est comme cela que ma descente en enfer a commencé. J’ai commencé à me renfermer sur moi-même, à partir de ce jour précis. Ajoutez à cela un grand frère et une grande sœur qui passent leur temps à m’humilier en permanence… « l’idiot de la famille » était un de leur ressenti à mon égard, et bien sûr, ils se prenaient un malin plaisir à me le répéter. Ainsi que d’autres vacheries. Du coup, j’ai fini par y croire et cela jusqu’à tout récemment. J’ai commencé à prendre conscience de ma timidité et mon manque de confiance en moi vers l’age de 14 ans et malheureusement ça s’est aggravé tellement qu’à 17 ans, j’ai arrêté deux activités dans lesquelles j’étais très bon, école de musique et boxe, du jour au lendemain. A l’âge de 20 ans où je ne sortais plus de chez moi parce que je ne supportais plus le regard des autres, aller faire mes courses était mission impossible, je ne pouvais plus vivre comme cela, du coup, j’ai pris conscience que je devais faire un travail sur moi-même. Cela m’a pris énormément de temps et d’énergie, mais cela m’a aussi usé. Aujourd’hui, j’ai 30 ans et je n’ai rien foutu de ma vie à part être une personne normale. J’ai repris la musique, mais je ne serai jamais aussi bon que ce que j’aurais pu être. Je suis en quelque sorte l’ombre de moi-même. On peut lutter pour être moins timide et avoir plus confiance en soi, mais on ne peut pas rattraper 15 ans de retard. Si je ne croyais pas en dieu, cela fait longtemps que j’aurais mis fin à mes jours. Aujourd’hui, malgré que je fasse du chant au conservatoire, de la contrebasse, de la guitare, de la batterie, la vie ne vaut plus la peine d’être vécue.
    Répondre

    • Bonjour,
      Et merci pour ce riche partage, très touchant, et clairement exprimé.
      Il y aurait beaucoup de choses à dire. Je rebondis sur quelques éléments qui me paraissent essentiels.
      Concernant le traumatisme que vous avez vécu à vos 10 ans, c’est glaçant, effectivement. Vous dites avec clairvoyance : « J’ai fini par y croire ». Tout est là. Certaines personnes (parfois dans notre propre famille) peuvent nous mettre des étiquettes. Le problème, c’est qu’un moment donné, nous endossons cette étiquette qu’ils nous collent. C’est d’autant plus difficile lorsque vous êtes pris dans toute une « systémique », telle que vous l’avez vécue également avec votre frère et votre sœur qui ont pris le relais.
      Vous reprenez le dessus à partir du moment où vous adoptez vos propres croyances sur la valeur que vous avez. C’est à vous de vous définir, et non aux autres. C’est votre vie ! Et vous avez eu le courage d’entamer un travail sur vous après avoir traversé ces épisodes douloureux pendant plusieurs années.
      Vous connaissez le conte du « vilain petit canard », j’imagine ? Rappelez-vous, le soi-disant vilain canard était un cygne majestueux !
      C’est probablement ce cygne qui joue aujourd’hui, à nouveau, plusieurs instruments.
      Mais j’entends que vous éprouvez des difficultés à vous sentir heureux et que vous avez le sentiment que votre vie est gâchée.
      Ce sentiment mérite la peine d’être exploré et questionné. Vous êtes sorti d’une première salve de ténèbres. Il va vous falloir, à présent, vous autoriser à déployer votre lumière, en acceptant de regarder la partie « pleine » et non plus la partie « vide » de votre vie, qui est loin d’être terminée ; en adoptant une posture d’espoir, et non plus une posture de désaffection, qui vous donnerait l’excuse de vous saboter et ferait le « jeu » de ceux qui vous ont rabaissé. Le travail porte sur les auto-croyances, l’estime de soi et l’amour de soi. Je vois que vous avez récupéré de la confiance en soi, ne serait-ce qu’en posant une série d’actions. Cela montre votre force intérieure. A présent, c’est peut-être l’amour de soi que vous aurez à visiter. Celui qui vous permet de considérer intimement que vous méritez une belle vie.
      La question est trop profonde pour faire l’objet d’une réponse en deux lignes. Je suis disponible si vous désirez échanger.
      Bien à vous,
      Jean-Marc
      Répondre

  • Hayden dit :

    Bonjour à tous,
    J’ai 23 ans et pour ma part je suis quelqu’un de réservé dans certaines situations sociales. J’ai toujours de l’appréhension avant d’aller parler à une personne, que ce soit un inconnu ou même un ami. J’y arrive mais je dois avant d’agir me motiver mentalement de manière intense. Si je peux, j’évite de communiquer avec les autres. Quand on discute, j’ai toujours peur d’en faire trop, de paraître inintéressant et parfois de n’avoir rien à dire. Alors je préfère donner la parole à l’autre en posant plusieurs questions plutôt que de m’exprimer moi. Mais quand c’est à mon tour de parler, je ressens une dose de stress et je pars dans des explications à rallonge où souvent j’ai l’impression de devoir me justifier, comme si on me grondait alors que le plus souvent, on ne fait que discuter calmement. J’ai aussi du mal à aller aborder les filles, j’ai l’impression de leur faire perdre leur temps, de ne pas être assez confiant et capable de mener la conversation. Moi qui suis un jeune homme, c’est très frustrant de douter de son énergie masculine. En situation sociale, je suis souvent silencieux. J’interviens pour lancer 2-3 vannes de temps en temps mais ça se limite à 5 mots. J’ai toujours peur de dire quelque chose de ridicule et que l’on se moque de moi. J’ai donc l’impression que l’on me juge constamment, aussi bien pour ce que je dis que pour ce que je ne dis pas. Je sais que c’est très égocentrique de ma part et que souvent les gens ont mieux à faire que de comploter contre vous. Surtout que plus vous pensez de la sorte, plus les gens le remarquent et vont devenir réellement méchant avec vous, parce qu’ils sentent que vous vous méfiez d’eux. Quelques amis m’ont déjà fait la réflexion que je ne parlais pas beaucoup et que je devais être timide. J’aimerais être dans le flow, sur la même longueur d’onde que les gens mais j’ai ces blocages qui me poussent à croire que je suis en permanence jugé et que je dois faire attention à ce que je dis mais surtout à tout ce que je ne dis pas. Il m’arrive dès lors de dire des choses que je ne pense pas sans même m’en rendre compte.
    Pour moi cela me vient de mon père que l’on pourrait qualifier de castrateur. Quand j’étais petit ça lui arrivait souvent de piquer des crises de colère et de me battre d’une manière très humiliante pour moi. Il ne s’est jamais vraiment occupé de moi à proprement parlé. Je n’ai jamais eu de discussions avec lui sur la vie, sur les femmes, sur ce à quoi j’aspire etc. Il a toujours été très distant comme si je ne méritais pas son intérêt. Quand il a quelque chose à me communiquer, il passe par ma mère et c’est elle qui doit me le dire. Il juge toutes les actions que je fais (et que je ne fais pas aussi d’ailleurs) et il a toujours quelque chose à redire, mais le pire c’est qu’il ne vient pas me les dire en personne mais choisit de le déléguer à ma mère, ce qui est de mon point de vue encore plus humiliant. Je ne l’ai jamais entendu me féliciter ou m’encourager sur quoique soit. Pourtant j’ai accompli beaucoup de choses (permis de conduire, classe prépa scientifique, école d’ingénieur). Il me fait éprouver beaucoup de honte, aujourd’hui encore. Grandir à ses côtés n’a pas été simple. Heureusement que ma mère était là pour me soutenir.
    Avec l’âge et les conseils de sites de ce genre j’arrive à mieux comprendre pourquoi je suis si mal à l’aise avec les autres. Je sais que j’ai encore beaucoup de travail avant d’arriver au stade où je pourrai me faire des amis librement, avoir une copine etc. Mais je garde espoir et choisi de me concentrer sur le positif et les personnes bienveillantes.
    Répondre

    • Votre message est très riche. Et il démontre, à lui seul, d’énormes qualités que vous possédez : intelligence, discernement, lucidité, finesse, courage, clairvoyance et désir d’évoluer. Franchement, j’ai confiance dans votre avenir à vous lire. D’ailleurs, vous finissez par la touche d’espoir, même si ce que vous avez vécu est inconfortable.

      Mon encouragement : cherchez VOTRE flow… pas celui que les autres attendent, pas celui « convenu »… le VÔTRE ! Car on sent que vous avez des ressources et une personnalité. Vous avez dû en baver pour obtenir, en vain visiblement, l’attention et l’admiration de votre père. C’est typiquement le genre de relation qui génère de la timidité (voir cette vidéo)… mais vous avez toutes les ressources pour vous construire sans plus dépendre du regard de votre parent. Construisez-vous de manière à être fier… dans vos propres yeux !
      Répondre

  • @123soleil : Merci pour cette réponse généreuse que vous apportez ici, en partageant votre propre vécu.
    Répondre

  • Samantha dit :

    Bonjour Jean-Marc. Je m’appelle Samantha et j’ai 18 ans. J’ai eu une enfance et adolescence très difficile. À peine mes 4 ans, mon père frappait ma mère devant mes yeux. Ils se sont séparés pendant 2 ans et sont retournés ensemble par la suite. Mon père avait alors changé de proie. C’était moi maintenant. Il me frappait, me mordait, me traitait de tous les noms. Ma mère ne faisait rien pour me protéger puisqu’elle aussi, y participait. Je ne me sentais proche de personne. A mes 8 ans, me voyant grandir, mon père commence à me toucher. Je me sens sale, dégoutante. À 11 ans, il me viole pour la première fois et ce cauchemar continue jusqu’a mes 16 ans où je fais une tentative de suicide. Aujourd’hui je ne vis plus avec eux. Ça va faire 2 ans que je suis suivie par une psychiatre, mais honnêtement, je n’arrive pas à m’ouvrir avec elle. J’ai peur. Peur d’être rejetée, peur de ce qu’elle pensera. J’ai peur du monde qui m’entoure. J’ai l’impression de ne pas y avoir ma place. J’ai sombré dans une grave dépression avec auto-mutilations, autres tentatives de suicide. Je ne sais plus quoi faire. J’ai peur de ne jamais pouvoir faire confiance aux autres. Vais-je pouvoir un jour m’en sortir?
    Répondre

  • charlène dit :

    Salut, je m’appelle Charlène, j ai eu 14 ans en 2018 et j’ai bien aimé vos commentaires. Je me retrouve souvent, car comme moi (je l’ai vu dans un des coms) à la PETITE section jusqu’au CP, j’ai eu sans le savoir des problèmes d’audition sûrement dû à la naissance. Je ne parlais donc pas beaucoup et je restais souvent seule à la récréation contre un arbre et je contemplais le ciel. (à ce moment-là je me sentais différente des autres personnes je me sentais plus grande.) Et un jour la prof de CP a convoqué mes parents et avait remarqué que j’avais des problèmes d’auditions. Après cela je me suis fait opérée 2x. Les gens de ma classe, certains ne me croyaient pas et donc ne m’approchaient pas. En ce2 j’ai essayé de m’intégrer et donc je parlais un peu plus. En cm2 je fus toujours dans la réserve, mais plus décontractée et plus d’amis. Mais curieusement c’est au collège que je me suis retrouvée en 6ème. J’ai appris à avoir de l’autonomie et c’est peut être ça qui a fait que je suis devenue un peu sociable. La 5ème fut la meilleure année du début de cette vie, une bonne classe de bons amis et prof, ce qui m’a vraiment changée. Et en ce moment, en 3ème je suis ce qu’on appelle une réserve forcée . Je me force a être sociable, mais c’est pas la bonne technique, il faut être à l’aise mais vu que je ne connais et n’apprécie pas ma classe, je sais que le reste de l’année se déroulera comme ça pour moi.
    Je pense donc que pour les gens comme nous il faut être entouré de bonnes personnes au quotidien. Le bon côté des choses c’est que je sais qui je suis à présent et que je m intègre un peu plus dans la société.
    Répondre

    • Merci Charlène. C’est un généreux témoignage. Un point excellent : le fait que vous avez appris à mieux vous connaître. Vous soulignez aussi l’importance de bien s’entourer lorsqu’on est une personne sensible. Je vous souhaite bonne chance pour le reste de l’année.
      Répondre

  • Oiseau-de-Pluie dit :

    Bonjour,

    Cet article est intéressant. Quand j’étais petite, je souffrais de « mutisme sélectif », un trouble rare que l’on peut confondre avec l’autisme, mais ce n’est pas la même chose. Cela consiste à être incapable de parler en dehors de son cercle familial. J’étais très bavarde à la maison, mais muette à l’école. Pourquoi ? Aucune idée. Toute mon enfance, j’ai eu le droit à cette question : « Pourquoi tu parles pas ? »
    Je détestais cette question. Elle m’angoissait. Je n’ai jamais trouvé la réponse. Aujourd’hui, j’ai 24 ans, mais quand je repense à mon enfance, certains souvenirs me reviennent.
    Déjà, en première section de maternelle, j’avais affaire à une maîtresse sadique qui donnait des fessées aux enfants…
    Et en dernière section, des mômes de 5 ans commençaient déjà à me harceler. Ma maîtresse était d’ailleurs également très sadique, me hurlait dessus, me critiquait et était allée jusqu’à prétendre que mon père me violait…

    J’ai très longtemps été victime de harcèlement scolaire à cause de cette timidité excessive. On me frappait, on m’insultait de tous les noms etc. J’ai sombré dans une grave dépression, l’automutilation, l’anorexie, la dépendance affective et des envies suicidaires. J’ai été hospitalisée 4 fois. J’ai vécu des drames, j’ai perdu 2 êtres chers en un an d’intervalle et je suis atteinte depuis un an d’une maladie chronique.

    Pourtant, malgré toutes ces souffrances, ma timidité ne s’est pas aggravée. Non, au contraire, elle s’est atténuée. Il y a même une fois où j’étais tellement mal que je racontais ma vie à n’importe quel passant me demandant ce que j’avais dans la rue dans l’espoir qu’il puisse me sauver…
    Certes, je n’aurais jamais dû le faire, mais je dis ça pour dire qu’il ne faut pas écouter les préjugés. Beaucoup de choses sont possibles. Non, on n’est pas forcément timide à vie, ou en tout cas pas à ce point. Car je suis toujours timide, mais ça n’a rien à voir avec ma timidité de l’époque.

    Et puis, une chose très importante et qui semble logique : plus on se sent accepté(e), moins on est timide. J’ai longtemps été dépendante d’une personne qui me reprochait de ne pas lui parler. Mais son attitude me paralysait : elle était gentille, puis me rejetait etc. Quand elle ne voulait pas de moi, elle n’hésitait pas à me le dire en employant des mots extrêmement violents et blessants. C’est très destructeur. On ne peut pas être à l’aise et parler aisément avec ce genre de personnes.

    Inversement, avec des personnes qui m’acceptent pour ce que je suis et ne me rejettent jamais, je peux être très bavarde.
    Répondre

    • @ Oiseau de pluie (c’est joli) : Merci pour votre commentaire, qui apporte beaucoup d’éléments. Je trouve que vous avez une approche intelligente, courageuse et finalement optimiste, malgré l’adversité que vous avez traversée.
      Répondre

  • Lucas dit :

    J’ai 17 ans et je suis timide même si dernièrement j’ai l’impression de l’être un peu moins qu’avant. Je dirais que je suis devenu timide très progressivement. En effet, quand j’étais petit, je ne l’étais pas du tout et j’étais plutôt du genre à m’exprimer très explicitement, mais à 8 ans j’ai dû déménager pour rejoindre mes parents qui étaient déjà installés ici en France, car jusque là, je vivais avec ma grande-mère dans mon pays natal (Mongolie). Mais arrivé en France, j’ai été confronté à de nombreux problèmes qui se sont étalés sur plusieurs années. Premièrement, après mon arrivée, j’ai été directement envoyé dans une école dite normale. Or, à ce moment là, mon français était très mauvais et je me rappelle que le premier jour, pendant la pause, quasiment tous les élèves s’étaient réunis autour de moi comme si j’étais un extraterrestre, me posant toutes sortes de questions auxquelles je ne pouvais ni comprendre ni répondre. Par la suite, j’ai été envoyé dans une autre école qui, en l’occurrence, avait une classe qui donnait des cours de français pour les élèves étrangers comme moi. Ainsi, mon français s’améliorait peu à peu et je pouvais très souvent comprendre ce qu’on me disait, puis m’exprimer éventuellement, mais les autres enfants me faisaient souvent des remarques tel que « sale chinois » ou bien « ching chong », du fait que j’étais asiatique. Ou alors certains venaient me poser des questions auxquelles je ne savais pas quoi répondre, du genre « Est-ce que vous mangiez du chien dans votre pays ? »( ils m’associaient à un chinois). Apparemment, on mangeait effectivement du chien en Chine dans certaines régions, chose que je ne pouvais savoir puisque je n’étais pas chinois. Alors, je trouvais ces remarques et ces questions stupides voire déplacées, ce qui pouvait me rendre triste ou en colère. D’ailleurs, il m’est arrivé plusieurs fois de me battre pour ces humiliations qu’on me faisait (bagarre que je perdais le plus souvent). De plus, pour ne rien arranger, j’entretenais une mauvaise relation avec ma soeur que je n’avais pas vue depuis mes 2 ans. Elle voulait se faire autoritaire envers moi et était assez « méchante », on arrivait à se disputer très fréquemment et avec cela, je découvrais une mère qui se plaignait toujours pour tout et rien, quand elle commençait à se plaindre pour quelque chose elle ne savait pas s’arrêter. Ainsi la relation avec les autres m’a peu à peu dégoûté aboutissant à un renfermement sur moi-même, ce qui m’a sans m’en rendre compte rendu peu à peu timide.
    Répondre

    • @Lucas : En lisant très attentivement votre histoire, une réaction très vive me vient : Avez-vous vu comment vous écrivez, à 17 ans, pour quelqu’un qui n’est pas né ici ? Vous maîtrisez la langue bien mieux que des centaines d’adolescents de votre âge, peut-être bien mieux que ceux qui se sont moqués de vous. Vous êtes impressionnant d’intelligence. A 17 ans, vous avez déjà bien plus que rattrapé votre « retard » (qui est aussi une richesse, car vous avez deux cultures). Et j’ai totalement confiance dans vos capacités. J’en suis même admiratif (également la finesse de votre analyse des gens qui vous entourent). L’expatriation (le saviez-vous) est un facteur de timidité. Ce n’est pas facile de changer de pays pour de multiples raisons. Et la cruauté des gens ne vous a pas aidé. Je pense, cependant, que dès à présent, vous n’avez aucun complexe à vous faire. Votre vie vous appartient. Vous n’êtes pas obligé de ressembler à vos proches (comme le côté plaignant de votre mère ou autoritaire de votre soeur). Ce qui ne doit pas vous empêcher de les aimer. Voilà ce qui me vient à l’esprit en vous lisant. Bonne chance !
      Répondre

  • popaul dit :

    Ah ceux qui disent qu’ils s’en sortent avec temps ben je leur souhaiterais de tout coeur … si c’était vrai ! Eh non mais petits amis cet état de timidité, de culpabilité (d’exister) vous collera jusqu’à la fin de vos jours parce que ce mal être vous oblige à vous créer des façades qui semblent corrects car c’est une question de survie puis arrivent certains événements heureux qui vont vous redonner espoir et de temps en temps vous faire croire que la vie peut être belle mais après cela plus dure sera la chute ! Enfant non-désiré mais plus ou moins accepté, mère castratrice hyper dépressive (pas totalement de sa faute) un père assez effacé mais mes parents étaient courageux, travailleurs et non-buveurs ouf ! Mais il y a eu le comportement castrateur à subir de la part de certaines de mes soeurs (je suis le 10ème d’une famille de 11) pas de tendresse, pas d’amour, enfance solitaire replié dans l’indifférence générale, pas de copine à l’adolescence, relations affectives nulles et non avenues chez moi sous peine d’être jeté dehors puis vexations et humiliations style : t’as 20 ans et t’as jamais rien fait avec une fille ? Heureusement que j’ai eu 2 flirts avec 2 formidables copines allemandes à l’âge de 17 ans et il m’a fallu attendre l’âge de 21 ans pour aller au bordel (ce que faisaient beaucoup de jeunes hommes afin d’acquérir un minimum d’expérience) bref j’ai payé les pots cassés pour les conneries des aînés. Pour un membre perdu il y a les prothèses mais pour une âme brisée qu’il y a-t-il ?
    Répondre

    • @Popaul: Très puissant message, tant il est vrai que certaines blessures nous suivent longtemps. Ceci dit, par un chemin ou un autre, je vous souhaite un jour de vous tourner vers le présent et le futur, et d’envoyer votre passé dans le fossé. Vous avez ce pouvoir. Et notre timidité, bien que parfois expliquable par un vécu, peut totalement s’en dissocier. C’est ma conviction. Et c’est pour cela aussi que je vous souhaite d’être contredit dans vos propos désillusionnés 🙂 J’espère que vous enverrez un jour votre culpabilité aux oubliettes, car elle est injuste, cette culpabilité, vous n’avez pas à vous reprochez des éléments extérieurs à vous… par contre, vous pouvez vous reprocher cette cruauté supplémentaire qui fait que vous vous en attribuez la faute ou l’impossibilité de changer. Facile à dire, bien sûr, je sais. Je vous souhaite bonne chance.
      Répondre

  • Samuel dit :

    Je vous remercie énormément de cet article qui met enfin des mots sur un mal dont je souffre depuis l’adolescence ou ne n’étais vraiment pas bien dans ma peau. Heureusement cela se soigne et je suis de plus en plus épanoui à force de sortir de ma zone de confort. Le prix à payer est lourd en stress et en tensions de toutes sortes mais au moins cela va de mieux en mieux avec le temps.
    Répondre

  • Hadaré dit :

    Votre publication est tout à fait révélatrice de ce phénomène. Pour ma part,je suis de nature calme et réservé. Il se trouve que récemment, pour des raisons professionnelles, j’ai changé de milieu social et géographique complétement différent de mes anciennes habitudes. Trouvant ce nouveau cercle très inconfortable, j’ai développé une timidité de manière excessive et cela se ressent notamment pendant mes interventions que j’ai du mal à assurer. Grace à votre article, j’ai au moins pu mettre des mots sur mon problème. Merci
    Répondre

  • Olivier dit :

    Je suis très embarrassé par ma situation. Depuis l’enfance, je n’arrive pas à me créer une vraie relation amoureuse, car toutes estiment que je suis timide et ça me cause un sérieux problème, merci pour tout.
    Répondre

    • Bonjour Olivier.
      Oui, les relations amoureuses sont assez cruelles pour les timides.
      Peut-être encore plus pour les garçons, de qui on attend le premier pas.
      Votre timidité peut toutefois être charmante… elle peut dégager une sensibilité qui plait beaucoup à certaines filles… le tout est de parvenir à dépasser le blocage total… il faut vous jeter à l’eau (je sais, c’est facile à dire).
      Autre conseil : vous pouvez entrer en relation avec une personne de l’autre sexe sans immédiatement vous situer sur le registre amoureux… peu de garçons ont de l’écoute et de l’attention, c’est une opportunité pour les timides de se tourner vers l’autre (poser des questions, écouter) plutôt que de se livrer immédiatement (chose qui fait peur).
      Si vous en souffrez trop ou depuis trop longtemps, je vous conseille toutefois de vous faire accompagner par un psychologue, qui pourra vous aider à prendre confiance en vous.
      Bonne chance !
      Jean-Marc
      Répondre

  • lepsygestalt dit :

    Même si il existe bien des personnalités plus ou moins évitantes pour reprendre le terme des théories de l’attachement, on peut faire beaucoup pour la timidité en observant finement ce qui se passe dans le contact avec l’autre. Chaque timidité est singulière, et devra être regardé de façon spécifique. En gestalt thérapie, on s’intéresse particulièrement à cela, aux modalités de contact de chacun avec l’environnement. Pour cela, on travaille en individuel, mais aussi en groupe, ce qui permet de se confronter au regard de l’autre en douceur.
    Répondre

  • Lob Dhubbard dit :

    Article intéressant ! Par contre je mettrai une réserve quant à la prédisposition étant donné que les données concernent les enfants qui par définition sont appelées à évoluer, grandir. Je veux dire par là que cette « part de prédisposition » si tant est qu’elle, doit être discréditée lorsque la timidité devient maladive. Sinon cela mettrait en danger sa thérapie: le timide maladif alors convaincu qu’il est « né mal » => impossibilité de s’affranchir.
    Pour en savoir sur les méthodes de guérison rendez-vous sur ce lien:
    https://guerir-timidite-maladive.kneo.me/page/timiditemaladive
    Répondre

    • @ Lob Dhubbard : Oui, bien entendu, même dans la thèse où il existerait des facteurs génétiques amplifiant la sensibilité, la timidité reste toujours un problème que l’on peut traiter. Aucune timidité n’est insurmontable.
      Répondre

  • RIZZI Baghdadi dit :

    Bonjour à tous!
    Tout d’abord merci pour l’article que je trouve fort intéressant. Moi aussi j’étais timide durant mon enfance à tel point que je ne pouvais avoir mes yeux en face de ceux de mon père au cours d’une discussion. C’est vrai que mes parents étaient sévères et rigides : éducation oblige. Sans oublier bien sûr les moqueries en présence des autres à l’école que nous connaissons tous d’ailleurs, ou encore certains comportements irresponsables des enseignants qui peuvent « handicaper » la personne timide. Bref, je m’adresse aux timides pour leur dire que ce « défaut » est temporaire pour la quasi majorité des gens mais ne constitue nullement une tare ou défaut de personnalité. Au contraire, ça prouve la personne est bien éduquée ; équilibrée, gentille et ayant la tête sur les épaules. Pour conclure voyez quelques citations modernes sur cette vertu Oh combien rare de nos jours :
    La timidité est une forme de politesse (Jacques Dutronc 2002)
    La timidité est un des patrimoines de l’homme (Jacques Chirac 2010)
    Répondre

  • Océane dit :

    Article utile à mon sens, d’un côté rassurant de voir que je ne suis pas la seule à qui la timidité mène la vie dure, mais d’un autre côté ça semble impossible de s’en défaire. Pour ma part je pense que le décès de mon père à mes 6 ans et ma relation très distante avec ma mère (qui n’est pas franchement sociable et expressive) ne m’ont pas aidée. Je sais bien que j’ai fait des progrès depuis l’adolescence, mais à 24 ans je reste bloquée.
    Répondre

    • @ Océane : Merci pour votre partage. Il est vrai que le travail sur soi-même et son histoire peut prendre du temps. Sans vouloir ramener tout à ma propre histoire, en ce qui me concerne, j’ai attendu d’avoir 30 ans pour véritablement « bouger » émotionnellement et psychologiquement face à la réalité du suicide de mon père. Votre avis est intéressant, car nuancé : vous dites avoir fait des progrès… reste à voir où vous « bloquez », comme vous dites, et à quoi cela vous ramène. Bonne journée à vous.
      Répondre

  • Clara dit :

    je comprend pas à quoi sert ce site, au début je me suis dit que sa peut nous aider quand est timide mais non, à lire les commentaires on est sur le voie de la guérison rien qu’en se demandant pourquoi on est comme cela mais y a pas de vrai solution sinon on serait par sur se site. On cherche juste a se rassurer en se disant que oui il y a d’autre personne timide
    Répondre

    • @ Clara : Heureusement, nous recevons beaucoup de témoignages différents du vôtre, qui nous encouragent à maintenir ce site. Bien sûr qu’il existe des solutions, et tous les anciens timides (comme moi) peuvent en témoigner. Mais des solutions miracles et faciles, non, ça n’existe pas. Je peux tout à fait comprendre soit votre découragement, soit le fait que notre approche ne vous aide pas (nous n’avons pas la prétention de pouvoir convaincre tout le monde). Je vous souhaite le meilleur.
      Répondre

  • Pauline dit :

    Bonjour, je m’appelle Pauline, j’ai 13 ans et je suis timide. Je suis souvent timide quand je suis confrontée à quelque chose seule ou quand je dois faire quelque chose où je suis nulle en public ?. Je n’ai pas confiance en moi et je pense que ça a un rapport avec ça. Pouvez-vous me dire ce que vous en penser et m’aider à trouver des solutions svp.
    Répondre

    • @ Pauline : Pour une personne de 13 ans, vous vous exprimez déjà avec beaucoup de consistance. Oui, confiance en soi et timidité sont deux choses très liées. Sachez qu’il est tout à fait normal de ressentir une certaine timidité à votre âge. Toutefois, si vous en souffrez trop, nous vous conseillons d’en parler à une personne de confiance (un parent, un enseignant, un médecin). Je suis certain, à voir votre maturité, que vous allez trouver toute la confiance que vous cherchez.
      Répondre

  • anne dit :

    J’ai 24 ans et je suis hyper timide. Cette timidité est due au manque d’amour de ma famille. Aujourdhui, je lutte de gauche a droite pour m’en sortir, mais c’est pas réellement facile. Être incapable de s’exprimer devant 10 personnes malgré tout ce que j’ai en tête ! J’ai pas eu une vraie adolescence et je voudrais pas gâcher ma jeunesse. Aidez-moi par vos conseils.
    Répondre

    • Bonjour Anne. Une chose qui peut vous encourager, c’est que de nombreux timides traversent très mal l’adolescence, puis, comme jeunes adultes, se rattrapent de la vie. Si vous pensez avoir identifié l’origine de votre timidité (ce à quoi vous faites allusion), c’est l’action qui devrait vous faire du bien. La clé est de vous lancer, malgré vos peurs, dans tout ce que vous avez envie de faire ou d’être. Et ensuite d’y aller très progressivement, sans vous juger trop sévèrement (vos parents vous ont peut-être dévalorisée, à vous entendre, et leur voix intérieure, vous devez la chassez, car vous avez de la valeur comme n’importe quel autre être humain, et des choses à dire, comme vous dites). Lisez cette page en particulier : https://timidite.info/agir/apprendre-a-mieux-communiquer/.
      Répondre

  • Athénaïs dit :

    Je suis contente de ne pas être la seule à subir ça, merci beaucoup 🙂
    Répondre

  • Boukar dit :

    Merci à bientôt
    Répondre

  • Boukar dit :

    Bonjour, vous savez, Mr Hardy, quand ils m’ont repris, ma mère me grondait tellement que je me suis posé « Est-ce que cette femme m’aime », et mon père est un peu timide. J’étais pressé que les vacances arrivent pour aller chez ma tante, la seule personne avec laquelle je m’amusais.
    Répondre

    • @ Boukar : Merci pour la confiance que vous me faites en partageant cela. Attention, ce que je vais vous dire ici n’est qu’un avis personnel (je ne suis pas psychologue de profession et n’ai aucune « autorité » en la matière, je suis juste motivé à partager de l’expérience)… Vous venez de mettre le doigt sur deux causes possibles de votre timidité : un parent « castrateur » et un parent timide, lui aussi. Si vous êtes un garçon, il est possible que vous deviez vous « libérer » d’un « matriarcat » familial (une cellule familiale où la femme, psychologiquement parlant, détient le pouvoir). Si je me permettais de simplifier abusivement la situation (parfois, ça fait du bien ;-), je dirais que votre mère est une personne assez inhumaine (pour le moment en tout cas) et ne vous fait pas du bien. Votre tante est peut-être votre vraie mère de coeur, au sens de « la personne qui vous a élevé et vous a aimé ». Je pense que vous avez le droit de vous construire en vous référant à votre tante ou à toute autre personne qui vous a fait du bien. Devenez qui vous voulez être (probablement pas votre mère). Attention, je simplifie abusivement. Encore une fois, je vous recommande avant tout de vous faire accompagner par un psychologue, pour valider ou non mes intuitions… et surtout les vôtres !
      Répondre

  • Boukar dit :

    Bonsoir, j’ai 19 ans, je suis timide. Mes parents m’ont laissé chez ma tante alors que je n’avais que 1 an. Ensuite, ils m’ont récupéré à l’âge de 10 ans, je n’arrive pas à leur dire un petit bonjour et je n’aime pas les inconnus. Mon père me trouve bizarre, mes amis aussi. S’il vous plait, comment faire ?
    Répondre

    • @ Boukar : La timidité peut s’enraciner dans différentes histoires. La vôtre est particulière, et vous la résumez avec force en deux lignes. Ne vous inquiétez pas si on vous trouve « bizarre »… quoi de plus normal, au contraire, de ressentir un malaise à vous construire derrière votre histoire. Je crois qu’au contraire, vous êtes une personne très saine en vous posant ces questions et en exprimant votre état.

      Pour aller plus loin, il pourrait être intéressant de vous faire accompagner par un psychologue, afin d’explorer les questions qui, probablement, se posent à vous. Pourquoi vos parents vous ont laissé pour un moment ? Pourquoi ont-ils ensuite repris contact avec vous ? Ce que vous avez possiblement ressenti comme un abandon l’est-il vraiment ? Vos parents avaient-ils le choix ? Vous aiment-ils au présent ? Comment ressentez-vous leur amour ? Avez-vous une colère non exprimée envers eux ? Avez-vous une tristesse non exprimée envers eux ? Avez-vous une absence d’amour non exprimée envers eux ? Quelles sont les personnes qui vous ont donné de l’amour ou de la confiance ? Parmi vos parents de substitution, vos enseignants, vos amis ? Qui voulez vous être ? Car vous possédez sans doute en vous la richesse de ceux qui ont vécu la fragilité de l’absence des parents, vous possédez en vous l’indépendance.

      Je ne fais qu’ouvrir des questions. C’est à vous de cheminer à présent. Mais je peux vous dire une chose : vos questions ne sont pas « bizarres », au contraire, vous êtes sur la voie de la (re)construction.

      Je vous souhaite bonne route,

      Jean-Marc Hardy
      Répondre

  • jessica dit :

    salut j’ai 13 ans je suis super timide en public ou devant une personne pouvez vous m’aider
    Répondre

    • Bonjour Jessica. Merci pour ta question. La timidité est très fréquente à ton âge, mais si tu en souffres trop, ou si tu veux te questionner sur ce que tu ressens, il peut être une bonne chose d’en parler à un psychologue, ou simplement à ton médecin traitant, si tu as confiance en lui ou elle, ou bien aussi à une personne de confiance à l’école. Le fait que tu demandes de l’aide est déjà le signe que tu es une personne avec de la volonté. Du coup, nous sommes très confiants pour ton avenir. Toutefois, si tu as des questions plus précises (dans quelle situation tu te sens intimidée, comment faire,…), tu trouveras une série de réponses sur ce site web, ainsi que des livres intéressants, ou bien tu peux poster un autre commentaire, et nous te répondrons, c’est promis !
      Répondre

  • nine dit :

    Bonjour, moi j’ai 50 ans aujourd’hui et j’ai été aussi très timide. Des profs qui me rabaissaient, des parents qui m’insultaient, un copain idem. Je peux vous dire qu’aujourdhui j’ai pris ma revanche, je ne suis plus timide. Sortez de votre timidité !!! Vous n’avez rien à perdre, bien au contraire, cela vous fera voir qui vous êtes vraiment, des belles personnes au grand coeur. Soyez qui vous êtes vraiment, je vous le recommande. Ne passez pas à côté de votre vie. Vous êtes comme tout le monde et encore meilleur tous les jours. Prouvez un peu qui vous êtes et vous verrez qu’on y prend goût à la vie. Faites passer le messsage et bon courage, foncez !!!!!!!!!!!
    Répondre

  • Damla dit :

    A des moments, j’ai confiance en moi, mais une petite action ou autre me la fais perdre !
    Répondre

    • @ Damla : Il est possible que vous jugiez sévèrement vos échecs, ou que vous perceviez certaines actions comme des échecs. Une petite piste : essayez de réfléchir à quelles situations vous fragilisent et d’où cela peut-il venir ?
      Répondre

  • Damla dit :

    Bonjour, je suis timide depuis 4 ans. Je sais pas pourquoi ni comment, je me renferme sur moi et me décourage très rapidement,… Cela me pose problème 🙁
    Répondre

  • SODEGADJI dit :

    Bonjour! Merci pour tout ce que vous faites pour aider des personnes comme nous. Je suis timide depuis l’enfance et, à 27 ans, je pense que la situation ne fait que s’agraver. Depuis un moment, je commence par avoir peur, car on commence à me reprocher de n’être pas affectif. Est-ce que à 27 ans je peux me sortir de cette situation qui a de l’impact sur mon travail? Est-ce que je manque de maturité ? Est-ce qu’on peut être timide et en même temps mature ? Mon travail m’oblige à parler avec les autres et à les convaincre de leur offrir mon service. S’il vous plait, je vis un véritable calvaire. Aidez-moi. Au début, j’ai cru que des formations pourraient m’aider, mais jamais je n’ai pas senti de changement. Merci.
    Répondre

    • @Sodegadji: Vous évoquez plusieurs point intéressants. Tout d’abord, il arrive fréquemment que la timidité s’intensifie chez les jeunes adultes. Derrière la souffrance et le découragement, nous y voyons un avantage : vous faire prendre conscience d’un noeud et provoquer un inconfort suffisamment grand pour vous pousser un moment donné à vous en libérer. En effet, la timidité peut vous faire paraître plus froid, moins « affectif », comme vous le dites très bien. En revanche, timidité et maturité, selon nous, ne sont pas liées. Qu’entendez-vous, au juste, par la maturité ? Elle dépend tellement de la vision de la vie, non ? Certains se sentiront matures en étant sérieux et sûrs d’eux, d’autres auront le sentiment d’avoir fait un progrès en étant libres, spontanés et en retrouvant l’enfant en eux. N’est-ce pas d’ailleurs une piste pour vous ? Comment rêvez-vous d’être ? Et quelle a été votre éducation ? La maturité, selon nous, c’est aller vers vous-même. Qu’en pensez-vous ?
      Répondre

  • Christophe dit :

    Je suis timide depuis l’enfance. Je n’osais jamais dire ce que je pense ni même prendre la parole. J’ai toujours peur de dire une bêtise et subir les moqueries des autres. Je pense qu’avec le temps mes relations s’améliorent et j’ai toujours du mal à aller au contact des autres, surtout des inconnues…. Je me sens inintéressant envers les autres… J’essaie de faire l’effort tous seul. Suis-je sur la bonne voie ? Sinon que dois-je faire ? Ma timidité, je pense savoir d’où elle provient.
    Répondre

    • @ Christophe : Des éléments encourageants sont entre vos lignes : des relations qui se bonifient avec le temps et une conscience de ce qui génère votre timidité. En l’absence d’autres éléments, nous ne pouvons que vous encourager à poursuivre. C’est-à-dire continuer à rentrer en relation ou nourrir vos relations. Et à travailler à vous défaire de la cause de votre timidité, si cela vous semble possible, en changeant vos pensées et en développant une image de vous tournée vers l’être libre et confiant que vous devenez, et non vers l’être timide que vous étiez. Vous êtes en transition. L’évolution ne se fait pas d’un coup, mais elle est là et elle va se poursuivre. Concernant les relations aux femmes, si c’est votre « talon d’Achille », imposez-vous de ne pas fuir, mais d’y aller à petits pas… émettre un compliment, ou simplement offrir une écoute à l’autre, est déjà un beau pas en avant, très apprécié.
      Répondre

  • Ludivine dit :

    Je suis timide depuis toute petite. Je crois que c’est parce que, à l’école, j’ai peur de me tromper mais je participais quelques fois à l’oral. Maintenant je suis au lycée et j’ai l’impression que plus je grandis et plus ma timidité augmente. J’ai l’habitude de me confier à ma sœur, de tout lui raconter mais depuis qu’un garçon m’a dit ce qu’il ressentait pour moi, j’ai du mal à tout dévoiler à ma sœur. La plus part de mes amies ont déménagé et je ne les vois plus, peut-être qu’il y a ça aussi qui fait que je suis timide pourtant j’ai toujours réussi à m’en faire d’autres et je ne sais pas du tout comment. Tout le monde se confie à moi, arrive à me parler, par exemple il y a quelques jours, une fille était venue me voir parce qu’elle me voyait souvent toute seule et elle s’est mise à me parler d’elle, de son déménagement, de ce qui lui était arrivé pourtant c’était la première fois qu’on se parlait. Peut-être que c’est pour ça que je suis timide, parce que je garde trop de chose en moi, des secrets, quelques trucs qu’on me raconte, je suis peut-être comme une boîte remplie de papiers sur la vie des autres et ça fait que pleins de choses se bousculent en moi et m’empêchent de me libérer. Mais qu’est-ce qu’il faut faire alors ?
    Répondre

    • @ Ludivine : Si nous pouvons nous permettre… faites-vous (un peu) violence : Jetez-vous à l’eau et affrontez les situations qui vous font peur. Félicitez-vous ensuite de les avoir affrontées. La confiance, c’est certain, vient avec le temps, la patience et l’indulgence que vous aurez envers vous-même.
      Répondre

  • @ Gamaliel : Merci pour votre témoignage… et bonne route vers le « vrai » Gamaliel 😉
    Répondre

  • je suis Gamaliel . j’ai lu votre texte et j’ l’ai trouvé intéressant .je vis en Haiti .je suis timide ,ça a au mois deux ans .des fois j’ me comprends pas j’ peux même dire que des fois je suis pusillanime. j’aime pas participer à des choses de mon église .et pour vous dire j’aime répercuter .et a chaque fois que j’ fais cela j’ me critique j’ me trouve un peu ectoplasme dans la vie,des fois j’ me même des questions sur mon existence .pourquoi donc suis- je né ? si j’suis resté là, enchaîné par une vieille timidité. Et pour vous dire j’ai beaucoup apprécié votre texte et j’ai trouvé de p’tites solutions j’ vais essayer de les mettre en pratique pour devenir le vrai Gamaliel. Merci encore
    Répondre

  • Dady YELE dit :

    salut je suis bien heureux de participer pour la première fois à un forum je vis à Lomé .pour ma part ma timidité à commencer depuis l’enfance .après réflexion elle proviendrait du manque de conversation avec mon père qui voyageait beaucoup mais aussi de l’environnement dans lequel j’ai grandi(peur de se faire réprimande pour chaque erreur, peur de se faire rejeté par les autres , préjugés , difficulté à m’exprimer etc …) Je suis aujourd’hui en stage j’ai débuté ce lundi et déjà j’ai des problèmes de communication . je suis très timide quand je suis en face d’une fille et j’ai remarqué que en parler me fait du bien . merci pour les conseils je vais taché de les mettre en pratique
    Répondre

  • @ Marthe : Merci pour votre témoignage. Vous évoquez des choses importantes comme la dévalorisation que vous avez vécue venant de vos parents. Pour vous questionner sur les causes de votre timidité apparue à l’adolescence, nous vous invitons, dans un premier temps, à vous faire accompagner par un(e) psychologue professionnel(le). Bravo pour votre questionnement (le début de tout) et courage pour vous mettre en route. Jean-Marc Hardy.
    Répondre

  • marthe dit :

    c’est encore marthe, ma timidité est de plus en plus présente dans ma vie. Car j’ai de plus en plus de mal a aller vers les gens je ne sors jamais, je n’ai qu’une seule amie et on ne se voit presque jamais! J ai même du mal a garder un travail j ai eu de nombreux emplois et a chaque fois au bout d’une oue de deux semaines on me revoit. Je ne sait plus quoi faire s’il vous plait aidez-moi a trouver une solution a cette timidité qui me gâche la vie!
    Merci
    Répondre

  • marthe dit :

    je trouve votre texte très intéressant, j’ai le souvenir que ma timidité est apparu a l’adolescence en effet quand j’étais petite je ne l’était pas. J’avais des amis j’étais bien dans ma peau mais j’avais cependant très peur des adultes. Mes parents m’ont toujours insulté surtout ma mère a l’adolescence et je me suis toujours senti inférieure au autres. On m’a toujours dit que j’étais bête et que je ne ferai rien de ma vie ce qui malheureusement aujourd’hui le cas diplômé d’un deug en éco sociale je me suis lancé a 28 ans dans une formation de secrétaire médicale que je pense avoir raté. j’ai aujourd’hui 29 ans je ne travaille pas depuis 1an et demi et je vis toujours chez mes parents. D’après vous d’où provient ma timidité?
    Répondre

  • Franck dit :

    Bonjour! Je suis adulte et reçois un gros choc de savoir enfin ce qui m’arrive.Je suis triste pour ce qui m’arrive et me semble insurmontable, mais heureux,grace à cette publication, d’en prendre enfin conscience et plus ou moins connaissance de cause.Grandement Merçi!!!
    Répondre

  • Bonjour Alexandre, et merci pour ce retour qui nous fait plaisir !

    Concernant les lectures, je t’invite à consulter cette page-ci :

    https://timidite.info/livres/livres/

    Nous allons rajouter des critiques de livres récents prochainement. Si vous vous abonnez à notre newsletter, vous serez tenu au courant.

    Bien à vous,

    Isabelle et Jean-Marc.
    Répondre

  • Ferreira Alexandre dit :

    Je trouve ton texte fabuleux et très intéressant, connaîtrais-tu d’autres livres qui parlent de se sujet ?
    Répondre

Votre commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Je désire m'abonner à vos publications

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

À ne pas manquer !

Le kit de survie du timide

7 techniques originales et efficaces pour vaincre votre timidité !

Coaching : Fini la timidité !

Nos vidéos sur la timidité

Nos vidéos sur la timidité

Les meilleurs livres sur la timidité

Les meilleurs livres sur la timidité

Abonnez-vous à notre newsletter !




Soyez alertés des derniers livres, extraits de films et outils pour vaincre la timidité!